Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Modalités d'entrées
Dépôt
Présentation du contenu
En limite du département des Yvelines, la commune de VILLIERS-LE-BACLE dépend du canton de BIEVRES et de l'arrondissement de PALAISEAU. Elle appartient à cet ensemble géographique que représente la Vallée de Chevreuse. Une moitié de VILLIERS-LE-BACLE s'étend dans la plaine, l'autre dans la vallée. La partie de la commune située sur le plateau est principalement composée de labours couvrant un limon rendu fertile par des drainages régulièrement réalisés au cours des siècles. Les prés qui sont situés dans la vallée ne représentent qu'une petite partie du territoire de la commune tandis que les pentes incultes qui tapissent les pentes couvrent près d'un quart de sa superficie. La forêt qui imprègne la partie située dans la vallée constitue en fait l'extrémité orientale du grand massif forestier de RAMBOUILLET. Sur les pentes, des cultures de vignes ont été pratiquées dans le passé et remplacées aujourd'hui par des cultures de fraises. Si la plaine est occupée dès l'Antiquité, nul texte n'évoque VILLIERS avant le XIIIe siècle. Le village compte alors dix fiefs dont ceux de Presles et de Voisins. La population médiévale est nombreuse et tient tête à ses seigneurs mais le village subit les ravages de la guerre de Cent Ans. La restauration du bourg ne commence qu'au début du XVIe siècle. Devenus trop nombreux et endettés, les paysans se laissent rejeter sur les parcelles médiocres par une nouvelle bourgeoisie seigneuriale qui concentre les terres. Cette longue crise marque encore aujourd'hui le village. Au XIXe siècle, alors que la betterave gagne la plaine et que triomphe la grande propriété, la vallée résiste grâce à la culture de la violette et de la fraise, régénérant la commune par une augmentation notable de la population. Vers la fin du XIXe siècle, comme les communes environnantes, VILLIERS devient un lieu de villégiature, bien que le village se trouve à l'écart du chemin de fer. La commune a été le lieu de dernière résidence du peintre d'origine japonaise Tsuguharu-Léonard Foujita. La commune comporte un nombre important d'édifices remarquables que l'on ne peut tous citer. Parmi les principaux, notons les deux châteaux de Villiers et de la Barrerie, l'imposant moulin des Vassaux (devenu aujourd'hui un haras) et la maison-atelier de Foujita, devenue depuis 1991 propriété du conseil général et qu'il est possible de visiter. Les archives de la commune ont été déposées aux Archives départementales le 1er juillet 2008. La plupart des séries habituelles sont représentées ; on notera toutefois l'absence de la collection des registres paroissiaux et d'état-civil (série E) que la commune a préféré conserver. La série D (administration de la commune) comporte en sous-série 3D, l'inventaire général des archives et du mobilier classé de la commune. Ce document assez détaillé peut être utilisé par le chercheur comme instrument de recherche dans ce fonds, en complément du présent répertoire . La série G (contributions) quant à elle, comprend un atlas parcellaire de facture remarquable bien que fragmentaire (plusieurs plans ont été distraits du registre d'origine). Enfin, en série M (édifices communaux) il existe un état des biens communaux donnant une description complète de plusieurs bâtiments dont la mairie et l'église, ainsi que de l'ensemble de leur mobilier (cote 1M1). Les archives de la commune de VILLIERS-LE-BACLE se répartissent dans les séries suivantes : - série B [actes de l'administration départementale] : 1B1 (1938 - 1940) - série D [administration de la commune] : 1D1-2 (1855 - 1932) ; 3D1-2 (1844 - 1908) ; 4D1 (1883 - 1928) - série F [économie, population, statistiques] : 1F1-3 (1876 - 1931) ; 2F1 (1889 - 1929) ; 3F1 (1946 - 1962) ; 6F1 (1941 - 1945) ; 7F1 (1927) - série G [contributions] : 1G1-23 (1786 - 1971) ; 3G1-3 (1851 - 1962) - série H [affaires militaires] : 1H1-4 (1896 - 1963) ; 2H1-7 (1875 - 1940) ; 3H1 (1929 - 1930) ; 4H1-7 (1814 - 1946) - série I [police, hygiène publique, justice] : 1I1-3 (1861 - 1932) ; 2I1-10 (1888 - 1966) ; 3I1 (1890 - 1913) ; 5I1-6 (1832 - 1962) - série K [élections et personnel] : 1K1-21 (1900 - 1965) ; 2K1-3 (1876 - 1945) - série L [finances de la commune] : 1L1-15 (1829 - 1951) ; 2L1-2 (1845 - 1948) - série M [édifices communaux] : 1M1-3 (1845 - 1951) ; 2M1-3 (1817 - 1928) ; 4M1 (1932) - série N [biens communaux] : 3N1-2 (1889 - 1928) - série O [travaux publics, voirie, moyens de transport, régimes des eaux] : 1O1-19 (1806 - 1962) ; 2O1-4 (1861 - 1951) ; 3O1-2 (1832 - 1930) - série P [cultes] : 1P1-3 (1800 - 1907) - série Q [assistance et prévoyance] : 1Q1-3 (1808 - 1931) ; 2Q1-2 (1921 - 1962) ; 3Q1-6 (1859 - 1925) ; 5Q1-30 (1855 - 1967) - série R [instruction publique, sciences, arts et lettres] : 1R1-9 (1834 - 1928) ; 2R1 (1914) ; 3R1 (1932) - série S [documents n'entrant pas dans les autres séries] : 1S1 (1993). Ce fonds comporte 209 articles et mesure mètres linéaires."
Langue des unités documentaires
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique détaillé
Informations sur le traitement
2008
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
Date
Caractéristiques physiques
Origine
Présentation du contenu
Archives textuelles
Conditions d'accès
au bout de 75 ans à partir de 1986
Langue des unités documentaires
Autres données descriptives
Délai de communicabilté : déclarations annuelles des traitements du personnel (75 ans) !
Informations sur le traitement
13/09/2008
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés typologiques
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