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Le Domaine de Cheptainville, comme son nom l'indique, est situé sur la commune de CHEPTAINVILLE, il couvrait 364 hectares de superficie dans les années 1960. A CHEPTAINVILLE, il y a depuis longtemps, une tradition de production fruitière. Cette activité remonte à l'époque des seigneurs de Cheptainville, elle a perduré à travers les générations et les propriétaires successifs du domaine. En effet, les natifs du village se souviennent des années 1930 : M. Delenoncourt, régisseur du domaine de Mme Foye, cultivait déjà des pommes et des poires destinées à la consommation. Ce domaine de 350 hectares de terres et de bois permettait une grande diversité de production comme celle plus anecdotique, de miel. Le domaine fut ensuite exploité par un certain M. Cottevielle, industriel lyonnais spécialisé dans la soie. Mais c'est dans les années 1960, sous l'impulsion de M. Kaouki et de son régisseur M. Clerc, que les vergers de CHEPTAINVILLE prirent toute leur dimension. En 1964, le Domaine de Cheptainville ne comptait que 40 hectares de cultures fruitières. il en comptait 120 huit ans plus tard. Sa superficie d'exploitation fruitière était l'une des plus grandes de France. Une quarantaine de personnes, venues d'Italie, était employée à temps plein. Ce chiffre était multiplié par trois en période de cueillette. La production était de 100 tonnes par jour. Toutes sortes de fruits y étaient cultivées : pommes, poires, cerises, abricots...etc. Une attention particulière a été portée à la culture des poires dont quelques variétés telles que la Passe-Crassane, la Doyenné du Comice, la Belle Épine du Mas, la Beurré-Hardy, la Louise-Bonne et la Williams, ont fait la réputation du Domaine. L'endroit était aussi un véritable terrain d'expérimentation. L'exploitant fut l'initiateur de la vente sur route ; le bâtiment trône encore au bord de la RD 449. Pour une meilleure conservation, des frigos furent équipés d'absorbeurs d'air conçus par la NASA. Le professeur Stark, inventeur de la célèbre Starking [variété de pomme rouge d'Amérique], y fit même un séjour pour quelques expérimentations. Les fruits de Cheptainville ont été vendus dans toute la France et leur qualité était reconnue. Un tel résultat nécessitait une surveillance constante. Les périodes de gel étaient redoutées. Lorsque le danger se laissait pressentir, la sirène sonnait en pleine nuit et les ouvriers devaient allumer les 4000 brûlots placés au pied des arbres. Parfois, ils avaient également recours, à l'aide d'une machine, au brouillard artificiel qui, en cachant la lune, permettait de conserver la chaleur des fruits. L'auteur de ce fond, Gérard Clerc, était cadre dirigeant au sein de l'entreprise du Domaine de Cheptainville. A ce titre, il était chargé de superviser toute la chaîne de production fruitière de cette entreprise agricole, des plantations jusqu'à la commercialisation des produits. Mme Maryvonne Clerc, sa fille, a en 2012 fait don aux Archives départementales, d'un lot de photographies qui évoquent plusieurs facettes du Domaine de Cheptainville et de ses activités. Ce fonds constitué de 179 diapositives, de deux articles de presse et d'une publication de la commune de CHEPTAINVILLE, est un témoignage précieux sur la vie de cette entreprise exceptionnelle.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Caractéristiques physiques
Origine
Présentation du contenu
Revues et journaux
Conditions d'accès
sans délais
Langue des unités documentaires
Informations sur le traitement
16/05/2014
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés typologiques
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