2E25 étude notariale d'AVRAINVILLE (1639-1790)

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Cote/Cotes extrêmes

2E25/1-4

Date

1639-1790

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

4 articles

Origine

ARPAJON II (service versant)

Histoire de la conservation

Etude rattachée à celle d'Arpajon II.

Modalités d'entrées

Versement

Présentation du contenu

2E25/1 : Minutes de Maîtres Toussaint LHERITIER Père et fils (1686-1712), de Maître LECLERC (1720-1725) et de Maître BOULLE Laurent (1726-1731). 2E25/2 : Terrier d'Ollainville par Maître DEVAUPRE Charles (1722-1723). 2E25/3 : Minutes de Maître BOULLE Laurent (1732-1761). 2E25/4 : Minutes de Maîtres BOULLE Laurent (1775) et de Maître BILLARD Georges (1777-1788), notaires à Avrainville, Ollainville, Egly et Arpajon.

Langue des unités documentaires

Français

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique

Mots clés lieux

Mots clés matières

Mots clés typologiques

Cote/Cotes extrêmes

2E25/4

Date

1775-1790

Caractéristiques physiques

Papier

Origine

BOULLE Jean-Baptiste Laurent (service producteur)

BILLARD Georges François (service producteur)

ARPAJON II (service versant)

Présentation du contenu

9 - Echange de terre fait entre le prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque de BORDEAUX (Gironde), seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue du Regard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, étant de present en son château seigneurial d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et, Etienne-Firmin DAUTRIVE, avocat au Parlement, bailli du bailliage de Baville à SAINT-CHERON, de SAINT-YON et de LA NORVILLE, demeurant à PARIS, rue Pierre Sarazin, paroisse Saint-Benoit, étant depresent en sa maison de campagne à LA NORVILLE. A savoir : 2 arpents de terre labourable, terroir de Villelouvette à EGLY, chantiers des Communes et des Grouettes, et, 2,5 arpent de terre labourable, terroir d'EGLY, chantier de la Marre d'ETRECHY (25 novembre 1778) ;

10 - Procuration pour l'achat d'un pré faite par François-Claude-Marcel LE PRIEUR, garçon majeur, marchand-forain de vaches, à Jean LE PRIEUR, son frère, marchand-forain, tous deux demeurant à La Roche à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, pour le payement de la somme de 25 livres l'arpent d'une pièce de pré de 10 arpents dans la Prairie d'OLLAINVILLE (20 juin 1780) ;

11 - Titre nouvel par lequel Simon GAUTRON, maitre-serrurier demeurant à ARPAJON, Anne-Catherine PLESSE sa femme, et Jeanne PLESSE, veuve d'Etienne BARRE, jardinier de la pépinière royale de DOURDAN, y demeurante, paroisse St-Germain, héritières de leurs défunts parents Louis PLESSE et Anne-Catherine PASSEMANT, reconnaissant posséder 3 arpents de terre, terroir de La Roche à OLLAINVILLE, chantier du Bois Talon, sur lesquels le prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque de BORDEAUX (Gironde), seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue du Regard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, perçoit 10 livres de rente foncière, annuelle et perpétuelle (27 novembre 1780) ;

12 - Répudiation de succession faite par Pierre MARTIN, Louis MARTIN, Pierre-Barthélémy MARTIN, tous frères et vignerons à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, héritiers de Marguerite DUPUIS, leur tante, décédée ruë des Prez à OLLAINVILLE. (2 avril 1781) ;

13 - Vente de 36 perches de terre, à EGLY, sur la ruelle des Processions et sur la rue du carrefour de l'église, pour la construction d'un logement de garde, faite par le prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, duc souverain du Cateau-Cambresis, seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue du Regard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, étant ce jour en son château d'OLLAINVILLE, à, Augustin-Eugène HAY, capitaine général, colonel et conseiller du roi, commissaire aux recrues de quatre compagnies de gardes de la ville de PARIS, et Marie-Louise-Geneviève PINSOT sa femme, demeurant à PARIS, paroisse Saint-André-des-Arts, étant present en leur maison bourgeoise a EGLY, Michel GUERAIN et Marie-Françoise FOUBERT sa femme, Gabrielle BUISSON, veuve de Louis GERMONT, Nicolas-Grégoire BOURGERON et Marie-Catherine COUSTAIN sa femme, Louis BOURGERON, Antoine-François AUBE et Marie-Catherine BOURGERON, tous vignerons à EGLY (23 avril 1781) ;

14 - Echange de terre entre Louis GODARD et Marie-Catherine JAMAIN sa femme, et, Louis DOTTEAU, et Marie-Anne GODARD sa femme, tous vignerons demeurant à La Roche à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, concernant un jardin au hameau de La Roche (1er juin 1781). Au dos : procuration, rayée, donnée par Louise BRUSLE, veuve de Denis MONTET, vigneron demeurant à LA NORVILLE, à, Jean-Baptiste-Louis CHALOSSE, maitre en chirurgie demeurant à ARPAJON, son neveu, sur accord du bailliage royal d'ARPAJON, pour réclamation du paiement de la somme de 400 livres que lui doit Robert Montet, charretier (2 novembre 1787) ;

15 - Désistement de Bail de terre fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à l'encontre de François-Claude-Marcel LEPRINCE, marchand forain de bestiaux demeurant à La Roche à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, concernant 13 arpents de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE et de La Roche (12 août 1781) ;

16 - Bail d'un arpent de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et Laroche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Mathurin BOURGERON, vigneron, et Marie-Anne LEPAGE sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (16 décembre 1781) ;

17 - Bail de deux arpents de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Philippe BOULLEY, vigneron, et Marie CHAUSSE sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (16 décembre 1781) ;

18 - Bail de deux arpents de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Gervais DAUGER, vigneron, et Marie-Louise IMBAULT sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (26 décembre 1781) ;

19 - Bail d'un arpent de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Pierre MARTIN, vigneron, et Barbe-Françoise SAINT-AMAND sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (27 décembre 1781) ;

20 - Bail de deux arpents de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Pierre-Simon LE GENDRE, vigneron, et Margueritte PIFFRET sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (28 décembre 1781) ;

21 - Bail de deux arpents de terre labourable, terroir de La Roche à OLLAINVILLE, chantier de la Marre Mignonne et chantier de la Marre du Roy, terroir d'OLLAINVILLE, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Jean-Louis NAVIERE, vigneron, et Marie-Madeleine ALEXANDRE sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (30 décembre 1781) ;

22 - Bail de 8 arpents de terre labourable à OLLAINVILLE, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte du Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, François-Marin (GARINOUX), vigneron, et Marie-Jeanne LE DREUX sa femme, demeurant à La Roche, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, situés terroir de Bailleau, chantier des Graviers, et terroir de La Roche, chantiers du Bois Taton, de la Marre La Fosse, de la Marre Vinaigre et de la Marre Mignonne (20 janvier 1782) ;

23 - Bail de 2 arpents de terre, terroir d'OLLAINVILLE, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, duc souverain du Cateau-Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Jean-Charles GILLET, vigneron et Anne-Françoise JAMAIN sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (2 février 1782) ;

24 - Bail d'un arpent de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, duc souverain du Cateau-Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Jean Piffret, vigneron, et Marie-Louise Le Maire sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (2 février 1782) ;

25 - Bail d'un arpent de terre labourable, dans une pièce de vigne, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Grand Clos, fait par Guillaume POIRIER, concierge du château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, fondé de pouvoir du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, duc souverain du Cateau-Cambresis et seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY et La Roche à OLLAINVILLE, demeurant à PARIS, rue Duregard, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Jacques SAINT-AMANT, vigneron et Marie-Louise MARICHAT sa femme, demeurant à OLLAINVILLE (24 mars 1782) ;

26 - Vente d'un jardin à EGLY, fait par Nicolas FOUQUET, vigneron, et Margueritte RIVIERE sa femme, à, leur fils Pierre FOUQUET, vigneron, et Marie-Etiennette ROUSSEAU sa femme, tous demeurant à EGLY (11 septembre 1782) ;

27 - Vente d'une maison à LA ROCHE avec un arpent de terre labourable, à OLLAINVILLE, terroir de La Roche, chantiers des Corlus et de la Renauderie et terroir de Cailleau, chantier des Graviers, faite par François-Claude-Marcel LEPRIEUR, chartier, demeurant à La Roche à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à, André DACHOT, bourgeois de PARIS, demeurant rue Saint-Pierre, paroisse Saint-Eustache, étant de present en sa maison de campagne de La Roche » (23 février 1783) ;

28 - Vente de 3,5 perches de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Long Réage, faite par Laurent SAU, terrassier, et Marie-Jeanne GUIDON sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à, Jean-Louis COQUET, vigneron et laboureur demeurant à OLLAINVILLE (28 juin 1783). En tête de l'acte : bail à ferme, incomplet, rayé et non daté, fait par Jacquet-Joseph-François DUBIER, praticien demeurant à ARPAJON, procureur du prince Ferdinand-Maximilien-Mériadeck de ROHAN, archevêque, duc de CAMBRAI (Nord), prince du Saint-Empire, comte duc d'AMBRIA, seigneur de Moret, Villelouvette à EGLY et de La Motte, demeurant à PARIS, rue du Regard, faux bourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, et "pour ce qui regarde le corps de la ferme cy après énoncée [lacune]" (dernier tiers du XVIIIe siècle) ;

29 - Adjudication faite par Robert LEVEQUE, prêtre-curé de l'église paroissiale Saint-Thomas de Cantorbery de BOISSY-SOUS-SAINT-YON et de Saint-Pierre d'EGLY son annexe, demeurant au presbytère de BOISSY-SOUS-SAINT-YON ; à savoir : la coupe à faire sur 6 arpents de prés, Prairie d'EGLY, chantier des Petits Prés, Prairie de BRUYERES-LE-CHATEL, Prairie de BREUILLET, près de Dampierre (6 juillet 1783) ;

30 - Bail de 12 arpents de terre labourable, terroir de La Roche à OLLAINVILLE, chantiers du Bois Tatton et des Corlut et terroir d'OLLAINVILLE, chantier du Petit Canal, fait par Pierre-Nicolas SAVARY, concierge et fondé de pouvoir de Charles-Eugène-Gabriel de CASTRIES, maréchal de France, comte d'ARTOIS et de CHALUS, premier baron des états de LANGUEDOC, seigneur de TAUVES-SAINT-SAUVEN, LA ROBBE, TROUILLAT, PUITS-LAURENT, de la baronnie de LEZIGNAN, OLLAINVILLE, EGLY, La Roche à OLLAINVILLE, chevallier des ordres du roi, lieutenant-général de ses armées et de ses provinces du LYONNAIS et de SOUST, gouverneur de la ville de MONTPELLIER, des ville et port de SETE et ports en dépendants, maitre de camp général de la cavalerie de France et étrangère, commandent et inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, et ministre et secrétaire d'Etat de la Marine, demeurant ordinairement à PARIS, rue de Varenne, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, le dit SAVARY DEMEURANT au château d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à, Pierre PICOT, haricandier et Geneviève BAUCHAIS sa femme (10 août 1783) ;

31 - Destruction d'une maison et vente des matériaux de celle-ci avec 8 arpents de terres adjacentes, le tout à Bailleau, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, faite par Pierre BRUNEL, haricandier, et Marie-Jeanne GUESNEAU sa femme, demeurant ci-devant au dit Bailleau et actuellement à MARCOUSSIS, à, André DACHOT, bourgeois de PARIS, y demeurant rue Saint-Pierre, paroisse Saint-Eustache, étant de present en sa maison de campagne au hameau de La Roche, à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, moyennant la somme totale de 1.600 livres (15 août 1783) ;

32 - Vente des matériaux de démolition des dépendances d'une maison, faite par Michel-André MEUNIER, ci-devant marchand-épicier et actuellement journallier, et Catherine GUESNEAU sa femme, demeurant à LONGJUMEAU, paroisse de CHILLY, à, André DACHOT, bourgeois de PARIS, y demeurant rue Saint-Pierre, paroisse Saint-Eustache, étant de present en sa maison de campagne au hameau de La Roche à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL (15 août 1783) ;

33 - Bail de 14 arpents de terre et de luzerne, à OLLAINVILLE, chantiers de La Pinotte, du Petit Clos et de la Revue en face de la cour d'entrée du château du lieu, fait par Pierre-Nicolas SAVARY, concierge et fondé de pouvoir de Charles-Eugène-Gabriel de CASTRIES, maréchal de France, comte d'ARTOIS et de CHALUS, premier baron des états de LANGUEDOC, seigneur de TAUVES-SAINT-SAUVEN, LA ROBBE, TROUILLAT, PUITS-LAURENT, de la baronnie de LEZIGNAN, OLLAINVILLE, EGLY, La Roche à OLLAINVILLE, chevallier des ordres du roi, lieutenant-général de ses armées et de ses provinces du LYONNOIS et de SOUST, gouverneur pour sa majesté de la ville de MONTPELLIER, des ville et port de SETE et ports en dépendants, maitre de camp général de la cavalerie de France et étrangère, commandent et inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, et ministre et secrétaire d'Etat de la Marine, demeurant ordinairement à PARIS, rue de Varenne, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, à, Laurent SAU, terrassier, et Marie-Jeanne GUIDON sa femme, Marin DUQUENEL et Jeanne BLONDEAU sa femme, Laurent BAUTIER et Agathe BOURGERON sa femme, Augustin-Vincent BOURGERON et Marie-Jeanne LOUIS sa femme, François NAVIERRE et Marie-Louise DUTEILLE sa femme, Claude BRODEUR et Marie-Anne BUISSON sa femme, Jacques PILLAS et Angélique MERLIN sa femme, Jean-Baptiste PIFFRET et Marie-Louise LEMAIRE sa femme, à Pierre-Simon LE GENDRE et Marguerite PIFFRET sa femme, tous vignerons demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et à Aubin LE GENDRE et Marie-Marguerite ROYEAU sa femme, François-Marin GAUNOU et Marie-Jeanne LE DREUX sa femme, François GAUNOUet Denise BLONDEAU sa femme, tous vignerons demeurant à La Roche, à OLLAINVILLE (18 novembre 1783) ;

34 - Inventaire après décès de Madelaine PEUVRIER fait à la requête de François TURQUIS, son mari, garçon-vigneron au service de M. BROT, bourgeois de PARIS, en sa maison à OLLAINVILLE, y demeurant, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, tuteur de son fils Jean-François TURQUIS, à savoir : une maison comprenant une chambre à feu servant de cuisine avec le mobilier, les objets, habits, bijoux, argenterie et papiers, le tout est estimé à 346 livres (22 janvier 1784) ; 

35 - Inventaire après décès fait à la requête de Jean LABBE le Jeune, vigneron demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, suite au décès de sa femme Jeanne BLONDEAU, et comme tuteur de son fils François LABBE, à savoir une maison et dépendances comprenant cuisine, chambre à feu, autre chambre, cellier, étable, grenier, grange, cave et jardin, avec le mobilier, les habits, les bijoux, les papiers, les semences, le fumier et les animaux, le tout estimé à 682 livres (5 février 1784) ; 

 

36 1784, 5 février. Contrat de mariage entre Jean L'Abbé, vigneron demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, veuf de Jeanne Blondeau, fils de Jean L'Abbé, et, Marie-Anne Imbault, fille majeur de défunt Claude Imbault, vigneron à OLLAINVILLE et de Marie-Chaussé remariée à Philippe Boullay, vigneron à OLLAINVILLE. Le futur époux apporte la somme de 824 livres et un douaire de 200 livres, et, la future épouse apporte la somme de 400 livres.

 

37 1784, 14 février. Contrat de mariage entre Michel-Eloy Bauvais, vigneron demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, fils mineur de feu Michel Beauvais, vigneron, et de feue Marie-Marguerite Rochereau, vivants demeurant audit BOISSY, et, Gabrielle Boursier, fille majeure de feu Louis Boursier, vigneron à EGLY, et de Gabrielle Pigeon, demeurant à EGLY. Le futur époux apporte une dot de 300 livres « en meubles, imeubles, ustenciles deménage, habits, linge et hardes » et un douaire de 400 livres. La future épouse apporte une somme de 725 livres constituée des mêmes biens.

 

38 1784, 28 décembre. Donation faite par Pierre-Nicolas Dauphin, « garçon majeur, retiré au château de Bicêtre », à Gilles Guibet, vigneron, et Marguerite Chaligne sa femme et tante dudit Dauphin, demeurant au hameau de La Folie, paroisse SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, « en reconnoissance des bons offices que luy ont rendus jusqu'à present les cy nommés et quil espère quils luy rendront par lasuite ». A savoir : la moitié d'une maison, 5 quartiers de terre labourable en 13 pièces, terroirs de La Folie, de LEUVILLE et de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, le 1/16e d'une autre maison avec jardin et dépendances à La Folie et chargée de 25 livres de rente envers la seigneurie de LA NORVILLE, le 1/12e de 3 livres de rente. La donation est faite moyennant une rente viagère de 24 livres.

 

39 1786, 2 janvier. Contrat de mariage entre Sébastien Chaumette, vigneron, fils majeur de Sébastien Chaumette, et de Catherine-Hélène Ledour sa femme, demeurant tous à Villouvette, paroisse d'EGLY, et, Julienne Coiffier, fille mineure, « de près de vingt cinq ans », de Corbinien Coiffier, vigneron, et de Marie-Jeanne Guiot sa femme. Le futur époux apporte la somme de 800 livres « en habits, linge, hardes [&], effets mobiliers et argent comptant », et, la somme de 330 livres de « doüaire prefix ». La future épouse apporte en dot la somme de 660 livres « en habits, linge et hardes [&] et argent comptant ». Le couple recevra des biens fonciers, à savoir : 2 quartiers 1 quarte de vigne et de terre labourable, en trois pièces, terroir de SAINT-YON, chantier des Ormetains.

 

40 1786, 28 janvier. Echange de terre entre Pierre Loubier Lejeune, vigneron, et Marie-Margueritte Batille sa femme, demeurant à AVRAINVILLE, et, Jean-Louis Gibon, vigneron, et Marie-Madelaine Mosny sa femme, demeurant à CHEPTAINVILLE. A savoir : 2 quartiers de terre « blavée » et labourable, en plusieurs pièces, terroir de CHEPTAINVILLE, chantier de « la Garenne ou de la pointe Gourdet », et terroir d'AVRAINVILLE, chantier du chemin du Mileut, « tenant dune part aux terres dela ferme dela Motte, dautre, acelle dela ferme dela Forest ».

 

41 1786, 1er avril. Vente de prés fait par Jean-Louis Coquet, laboureur, et Marie-Louise-Catherine Sergent sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Thomas Lamy, marchand-meusnier demeurant au moulin Neuf, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL. A savoir : un demi arpent de pré, Prairie d'OLLAINVILLE, « tenant aux dames de Saint-Eutrope » [SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON], moyennant la somme de 600 livres « francs deniers ».

 

42 1786, 24 juillet. Bail de terre fait par Jaques-Louis Lemaître, régisseur de la terre et seigneurie d'OLLAINVILLE, demeurant au château d'OLLAINVILLE appartenant à « très haut et très puissant sr monseigneur Charles-Eugène-Gabriel de La Croix, marquis de CASTRIES, maréchal de France, comte d'ARTOIS, premier baron des états de Leugendre, seigneur de LARRABE-TROUILLAT, PUITS-LAURENT, de la baronnie de LEZIGNAN, OLLAINVILLE, EGLY, Laroche et autres lieux, chevallier des ordres du roy, gouverneur pour sa majesté dela ville de MONTPELLIER, des ville et port de Cette [SETE] et ports en dépendants, commandent et inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, ministre et secrétaire d'Etat ayant le département de la Marine, demeurant ordinairement a Paris, rüe de Varenne, faux bourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice », agissant comme fondé de pouvoir dudit maréchal de Castries, à : Marie Souirain, veuve de Amé Treille, vigneron, Louis et Spire Treille ses fils, garçons majeurs, demeurant ensemble. A savoir : 0,5 arpent de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de la Mare Fontaine, 1 arpent 2 quartiers de prés en plusieurs pièces, sur la Prairie de BRUYERES-LE-CHATEL, chantiers de Trévois « tenant des deux bouts sur des boëlles », du « Pans de Grai ou la Pierre Miroux [&], tenant d'un bout sur la rivière de Remarde et d'autre sur une boelle », et de la Prairie de Villelouvette [à EGLY] » tenant « d'un bout sur le vieux chemin appellé du Bout du Monde et d'autre sur la boelle, chantier du Bout du Monde », pour 9 ans, moyennant le prix de 60 livres. A Pierre Dauteau, jardinier et laboureur et Catherine-Cecille Debine sa femme, demeurant au hameau de La Roche, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL.. A savoir : 59 perches 3 quartiers de terre labourable en plusieurs pièces à La Roche (OLLAINVILLE), chantier de la Marre du Pré, pour 3 ans, moyennant 24 livres. A Jacques Nardon, vigneron, et Marie-Margueritte Marquant sa femme, demeurant au hameau de La Roche, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL. A savoir : 3 quartiers de terre à La Roche (OLLAINVILLE), chantier dit Les Graviers, moyennant la somme de 16 livres.

Au dos de l'acte, un texte rayé, non daté (rédigé entre 1730 et 1786) et non terminé : Titre nouvel par lequel Etienne Coeffier, Claude Coeffier, Nicolas Coeffier et Jacques Coeffier, vignerons, Simon Prunier et Louise Coeffier sa femme, Joseph [lacune], menuisier et Marie Coeffier sa femme, demeurant tous à ARPAJON, reconnaissent qu'Etienne Coeffier possède 3 quartiers de terre « cy devant en vigne assis au vignoble d'ARPAJON ».

 

43 1786, 8 août. Vente de terre faite par Jean-Pierre Alexandre, garçon majeur et vigneron demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Jean Coulard, vigneron demeurant à OLLAINVILLE. A savoir : 3 quartes de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de la Fontaine au Berger, tenant « sur le ruisseau dela fontaine au Berger », moyennant la somme de 150 livres « francs deniers », et en censive « de monseigneur le maréchal de Castries acause de sa seigneurie d'OLLAINVILLE ».

Au dos de ce document, un acte du bailliage de BRUYERES-LE-CHATEL, rayé et non terminé, datant de 1786, à propos d'un règlement de succession concernant Jean-Louis Nardon, journalier demeurant à Bailleau, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, veuf et héritier avec son enfant, de Marguerite-Nicolle Duchêne.

 

44 1786, 24 septembre. Contrat de mariage entre Louis Tellier, mineur âgé de 24 ans et demi, demeurant à OLLAINVILLE, fils de Pierre Tellier, vigneron et de Marie-Françoise Le Roux, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et, Véronique Bourgeron, fille mineure âgée de 23 ans, fille de Augustin-Vincent Bourgeron, vigneron, et de Marie-Jeanne Loin, demeurant à OLLAINVILLE. Les parents du futur époux apportent en dot la somme de 200 livres « tant en meubles meublans, ustanciles de ménage, habits, linges et hardes ». Les parents de la future épouse apportent la somme de 345 livres « tant en meubles meublans, ustanciles de ménage, habits, linges et hardes » et 15 perches de terre labourable à EGLY, chantier de Bichot Fontaine.

 

45 1786, 17 décembre. Titre nouvel par lequel Pierre Bourgeron, Jacques-Etienne Bourcier et Marie-Catherine Bourgeron sa femme, Thomas-Jean-Louis Bourcier et Margueritte Bourgeron sa femme, héritiers de défunt Pierre Bourgeron leur père vigneron à EGLY, Margueritte Bourgeron fille majeure, Clément Lefèvre et Catherine Bourgeron sa femme, Louis-Michel Bourgeron et Marie-Madelaine Bourgeron sa femme, Julienne-Henriette Bourgeron fille majeure, Louis Bourgeron et Anne-Geneviève Bourgeron sa femme, héritières de défunt Jean Bourgeron vigneron à EGLY, Jacques-Jean-Louis Dupuis, Laurent-Michel Marly et Marie Dupuis sa femme « au nom et comme démissionnaire chacun pour moitié de Catherine Demolière veuve de Clément Dupuis leur père et mère suivant les arrangements de famille faits entre eux », tous vignerons demeurant à EGLY, reconnaissent être propriétaire de deux maisons se joignant avec leurs dépendances (grange, cour commune et jardin) d'une surface de 28 perches, située à EGLY, « a coté du cimetière qui est devant l'église, tenant [&] à la rüe qui conduit du carrefour de l'église a OLLAINVILLE, du nord au terrain servant de jardin a l'ancien presbitaire », sur lesquelles maisons « très haut et Très puissant seigneur monseigneur Charles-Eugène-Gabriel de La Croix de Castries, marquis de CASTRIES, maréchal de FRANCE, comte d'ARTOIS, premier baron né des Etats de LANGUEDOC, seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY, La Roche, chevalier des ordres du roy, gouverneur dela ville de Montpellier, des ville et port de Cette [SETE] et commandant et inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, ministre et secrétaire détat ayant le département de la Marine, demeurant ordinairement a Paris en son hôtel, rüe de Vareine, faubourg St-Germain, paroisse St-Sulpice » à le droit de percevoir chaque année 40 livres de rente annuelle et perpétuelle payable le jour de la Saint Martin d'hiver.

 

46 1786, 17 décembre. Titre nouvel par lequel Grégoire Bourgeron, Vincent Bourgeron, Michel Bourgeron, Jean-Pierre Bourgeron, Jacques-Etienne Bourcier et Marie-Catherine Bourgeron sa femme, Paul Bourcier et Marie Bourgeron sa femme, Thomas-Jean-Louis Bourcier et Margueritte Bourgeron sa femme, tous vignerons demeurant à EGLY en tant qu'héritiers chacun pour un quart de défunt Pierre Bourgeron leur père, vigneron à EGLY, et, Margueritte Bourgeron fille majeure, Clément Le Fevre, Catherine Bourgeron sa femme, Louis-Michel Bourgeron, Marie-Madelaine Bourgeron sa femme, Julienne-Henriette Bourgeron fille majeure, Louis Bourgeron, Anne-Geneviève Bourgeron sa femme, tous les cinq vignerons demeurant à EGLY, en tant que sœurs germaines et héritières chacune pour un cinquième de défunt Jean Bourgeron leur père, vigneron à EGLY, et, Jacques-Simon Demolliere, Jacques-Jean-Louis Demolliere, tous deux vigneron à EGLY et « tuteur naturel » de Marie-Margueritte, Marie-Catherine, Jacques-Clément et Marie-Anne Demolliere, enfants mineurs et héritiers de défunte Marie-Margueritte Bourgeron sa femme, en tant que frères et sœurs germains et héritiers chacun pour un cinquième de ladite défunte Marie-Margueritte Bourgeron leur mère, reconnaissent que ledit Grégoire Bourgeron est propriétaire d'une pièce de terre, terroir d'EGLY, chantier des Boulleaux, en la censive du seigneur de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, contenant 7 quartiers. Sur cette pièce de terre, « très haut et très puissant seigneur monseigneur Charles-Eugène-Gabriel de La Croix de Castries, marquis de CASTRIES, maréchal de FRANCE, comte d'ARTOIS, premier baron né des états de LANGUEDOC, seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY, La Roche, chevalier des ordres du roy, gouverneur pour sa majesté de la ville de MONPELLIER, des villes et ports de CETTE et ports en dépendants, commandant inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, ministre et secrétaire d'Etat ayant le département de la Marine, demeurant ordinairement à PARIS en son hôtel rüe de Vareine, faubourg St-Germain, paroisse St-Sulpice », a le droit de percevoir annuellement au jour de la saint Martin d'hiver, 16 livres de rente annuelle et perpétuelle payable « en sa recette audit château d'OLLAINVILLE ou au porteur des présentes ».

 

47 1786, 17 décembre. Titre nouvel par lequel Jean-Pierre Bourgeron, Jacques-Etienne Bourcier et Marie-Catherine Bourgeron sa femme, Paul Bourcier et Marie Bourgeron sa femme, Thomas-Jean-Louis Bourcier et Margueritte Bourgeron sa femme, tous vignerons à EGLY, héritiers de défunt Pierre Bourgeron leur père, vigneron à EGLY, reconnaissent que Jean-Pierre Bourgeron est propriétaire d'une maison située à « EGLY, près l'église, en la cour appellée de Belizy », contenant 3,5 espaces, couverte en tuiles et en chaume, comprenant l'habitation, un fournil, un cellier, une foulerie, tenant « d'un bout pardevant a la cour commune et dautre bout a la terre du presbitère d'EGLY, ladite maison et bâtiments assis au fond de ladite cour en face de l'entrée », relevant de « très haut et très puissant seigneur monseigneur Charles-Eugène-Gabriel de La Croix de Castries, marquis de CASTRIES, maréchal de FRANCE, comte d'ARTOIS, premier baron né des états de LANGUEDOC, seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY, La Roche, chevalier des ordres du roy, gouverneur pour sa majesté de la ville de MONTPELLIER, des villes et ports de Cette [SETE] et ports en dépendants, commandant inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, ministre et secrétaire détat ayant le département de la Marine, demeurant ordinairement à PARIS en son hôtel rüe de Vareine, faubourg St-Germain, paroisse de St-Sulpice » qui a le droit de percevoir la somme de 28 livres et six poulets de rente foncière annuelle et perpétuelle, payable à la Saint-Martin d'hiver.

 

48 1786, 17 décembre. Titre nouvel par lequel Grégoire Bourgeron, Michel Bourgeron, Vincent Bourgeron, Margueritte Bourgeron, fille majeure, Clément Lefèvre et Catherine Bourgeron sa femme, Louis-Michel Bourgeron et Marie-Madelaine Bourgeron sa femme, Julienne-Henriette Bourgeron, fille majeure, Louis Bourgeron et Anne-Geneviève Bourgeron sa femme, héritières de défunt Jean Bourgeron leur père, vigneron à EGLY, Jacques-Simon Demollière, Jacques-Jean-Louis Demollière, au nom, tuteur et père de Marie-Margueritte, Marie-Catherine, Jacques Clément et Marie-Anne-Denise Demollière, enfants mineurs de lui et de défunte Marie-Margueritte Bourgeron sa femme, héritiers leur dite mère, tous vignerons à EGLY, déclarent être propriétaires de 2 arpents 1 quartier 18 quartes de terre à EGLY, chantier des Baissevaches, relevant de « très haut et très puissant seigneur monseigneur Charles-Eugène-Gabriel de La Croix de Castries, marquis de CASTRIES, maréchal de FRANCE, comte d'ARTOIS, premier baron né des états de LANGUEDOC, seigneur d'OLLAINVILLE, EGLY, La Roche, chevalier des ordres du roy, gouverneur pour sa majesté de la ville de MONTPELLIER, des villes et ports de Cette [SETE] et ports en dépendants, commandant inspecteur général du corps de la gendarmerie de France, ministre et secrétaire détat ayant le département de la Marine, demeurant ordinairement à PARIS en son hôtel rüe de Vareine, faubourg St-Germain, paroisse de St-Sulpice » qui a le droit de percevoir la somme de « seize livres en argent et deux chapons en nature, le tout de rente non rachetable, foncière, annuelle et perpétuelle », payable à la Saint-Martin d'hiver.

 

49 1787, 12 janvier. Echange de jardin entre Clément Bourcier, vigneron à EGLY et Marguerite Regouin sa femme, et, Nicolas-Grégoire Bourgeron, vigneron à EGLY et Marie-Catherine Lourtin sa femme. A savoir : deux portions de jardins situés à EGLY, « en censive [&] de monseigneur le maréchal de Castries a cause de sa seigneurie d'EGLY ».

 

50 1787, 16 février. Main levée sur des biens demandée par Jean-Mathurin Bourgeron, laboureur et marchand demeurant à EGLY, et son fils Jaque-Nicolas Bourgeron, vigneron audit EGLY, uniquement sur un bien que voudrait acquérir Jean-Batiste Sauvegrain, bourgeois, « ci-devant marchand-boucher à ARPAJON [&], pour que le contrat soient et demeurant libre et dégagé de l'hypothèque et privilège dont il pouvait être grevé ». Au dos de l'acte, contrat de mariage rayé et incomplet, passé le 21 novembre 1786, entre Philippe Boulley, vigneron et Marie Chausié sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, contractant pour Jacques-Antoine Boulley leur fils mineur, âgé de 24 ans, demeurant « depuis deux mois » à LEUVILLE/ORGE, et, Marie-Catherine Nion, fille majeure de défunt Jean Nion, fils de Louis, vigneron à LEUVILLE/ORGE, et de Catherine Picard sa femme, elle demeurant également à LEUVILLE/ORGE.

 

51 1787, 29 mai. Titre nouvel par lequel Jacques-Jean-Louis Dupuit, vigneron à EGLY et Marie-Catherine Dupuit, frère et sœur, héritiers de leur père Clément Dupuit, vigneron à EGLY, reconnaissent que Laurent-Michel Marly, vigneron à Egly et sa femme ladite Marie-Marguerite Dupuit, sont propriétaires d'un quartier de terre sur lequel « l'œuvre et fabrique de Saint-Pierre d'EGLY a droit de percevoir annuellement, le jour de Saint-Martin d'hiver, 50 sous de rente foncière », représentée par « Mre Robert Levesue, prêtre curé de BOISSY-SOUS-SAINT-YON et d'EGLY sa succursale ».

Au dos de cet acte, acte rayé, inachevé et non daté, concernant un bail de terre fait par Sulpice Besnier, concierge « delamaison de campagne de m. l'abbé Terré » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, y demeurant, à une personne non mentionnée. A savoir : un arpent de terre labourable au terroir de BREUX, « chantier et près Feugère apellé Launay Rougeaux ».

 

52 1787, 6 juin. Bail de terre et transaction entre François-Nicolas Moison, « laboureur et fermier de la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE, y demeurant », paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et, Jean-Batiste Maréchal, vigneron et Marie-Catherine Descartes sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, au sujet d'une pièce de terre située audit OLLAINVILLE, chantier du Pré Boisseau, d'une contenance de 4 arpents « ensemencée en sainfoin [&] et en terre labourable ». Cette pièce de terre est comprise dans le bail de la dite ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE et est louée par ledit Maréchal « a titre de location verbale », moyennant 22 livres suivant un cycle de location triennal.

 

53 1787, 6 juin. Contrat de mariage entre Joseph Charon, vigneron demeurant à CHEPTAINVILLE, fils majeur de Simon Charon « voiturier par terre » et de Marie-Catherine Marchand sa femme, demeurant à CHEPTAINVILLE, et, Marie-Elizabeth-Thérèse Piffret, « cabaretière », « fille mineure de près de vingt quatre ans », de défunt Antoine Piffret l'Aîné et de Colombe Bergeotte sa veuve, demeurant avec sa mère à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL. Les parents du futur époux apportent un arpent planté en blé, avoine, vigne, échalotes, en plusieurs pièces au terroir de CHEPTAINVILLE, chantier des Fourneaux, des Bauges et de Magarenne. Ils apportent également la somme de 600 livres. Le futur époux dote sa future de la somme de 400 livres de douaire. Il apporte également, en location, 16 arpent un quartier de biens fonciers en plusieurs pièces, terroirs de CHEPTAINVILLE et d'AVRAINVILLE, plantées en « bled-froment dhiver », avoine, orge, lentilles, haricots, vigne et bois taillis. De son côté, la mère de la future épouse apporte en dot la somme de 800 livres en « meubles meublant, ustensiles de ménage, habits, linge et hardes ». En outre les futurs époux recevront une maison à loyer, terroir de CHEPTAINVILLLE, rue du Bois, comprenant deux chambres, granges, cave, grenier, toit à porc, jardin et cour commune, moyennant 72 livres.

 

54 1787, 27 décembre. Transport de rente fait par Marie-Anne Moison, fille majeur demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et, Jean Thuvin, laboureur, et Marie-Catherine Moison sa femme, demeurant aux « ESSARTS-LE-ROY près SAINT-HUBERT » [Yvelines], sœur de Marie-Anne citée ci-dessus, à Françoist-Nicolas Moison, fermier à la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE. Lesdites sœurs Moison ont agit « par représentation de deffunt sieur Nicolas Tollentin Moison, leur père », laboureur et bourgeois de LONGJUMEAU.

 

55 1787, 30 décembre. [Acte rayé et non signé] Règlement de marché de travaux de bâtiment passé entre Léonard Jaquet, « maçon en gros murs », demeurant à LEUVILLE, « délégataire de Pierre Lizon, marchand maçon, entrepreneur de bâtiment » à LEUVILLE, et, Denis Godefroy, fils de Vincent, vigneron à LEUVILLE, d'une somme de 400 livres à payer « sur le prix des ouvrages contenus au devis et marché », dont 100 livres ont déjà été acquittées.

 

56 - [s.d., vers 1787-1788]. Bail et cautionnement des fermes générales, gabelles, tabac et traites, imprimé mais non rempli, pour le bail de Jean-Baptiste Mager, bourgeois de Paris, y demeurant à l'hôtel des Fermes du roi, rue de Grenelle, paroisse Saint-Eustache, « adjudicataire général des Fermes-Unies » pour une durée de 6 ans.

 

57 1788, 10 janvier. Vente de terre faite par Jean Ruffroy, « ancien maitre d'école et vigneron », demeurant à AVRAINVILLE, à Michel Bourdeaux, vigneron demeurant à AVRAINVILLE. A savoir : 1,5 quartier 5 quartes de terre en plusieurs pièces, terroir d'AVRAINVILLE, chantier des Sables, moyennant la somme de 250 livres.

 

58 1788, 14 janvier. Partage successoral entre Michel et François Bourdeaux, vignerons demeurant à AVRAINVILLE, héritiers de François Bourdeaux leur père, vigneron, et Marie-Françoise Bauchais sa veuve. A savoir : 0,5 arpent 42 perches 3,5 quartiers 5 quartes de terre en plusieurs pièces au terroir d'AVRAINVILLE, chantiers des Goutières, des Passevertes et des Sablons.

 

59 1788, 14 janvier. Contrat de mariage passé entre François Bourdeaux, vigneron demeurant à AVRAINVILLE, fils majeur de défunt François Bourdeaux, vigneron audit AVRAINVILLE et de Marie-Françoise Bauchais sa veuve, demeurant à AVRAINVILLE, et, Anne Decouville, fille majeur de Jean de Couville, vigneron à AVRAINVILLE et Marie Gilles sa femme, demeurant audit AVRAINVILLE. la dot du futur époux s'élève à « la moitié a lui afferante ala succession mobilière » de son défunt père, se montant à la somme de 300 livres « en effets mobiliers ». La dot de la future épouse s'élève à la somme de 260 livres « en effets mobiliers ». Le douaire du futur époux pour la future épouse s'élève à 130 livres.

 

60 1788, 21 janvier. Abandonnement et partage successoral d'une maison, de terres et de vignes passé devant Georges-François Billard, notaire au bailliage d'OLLAINVILLE, EGLY, La Roche et dépendances, fait par Léon Demollière, vigneron, et Marie Guérain sa femme, demeurant à Egly, au profit de Louis Demolliere, laboureur à EGLY, de Marie-Gabrielle Demollière, « fille mineure de Jaque-Léon Demollière, émancipée d'âge et procédant par l'assistance dudit Louis Demillière son tuteur », François Demollière, laboureur demeurant à MAROLLES-EN-HUREPOIX, Thomas Demollière, laboureur à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, et Jean-Michel Le Dourt, laboureur, et Marie-Anne Demollière sa femme, demeurant à Villelouvette, « tous enfans et petits enfans des comparans et leurs présomptifs cohéritiers [&] pour accepter si bon leur semblait l'abandon général de leurs biens consistant en » une maison, jardin et dépendances, « couverte en tuile et contenant deux espaces, [&] qu'ils occupent, [et comprenant] une cuve de bois de chêne pouvant contenir six p(&) et cerclée en (&), étant dans la foulerie de la maison », et 3 arpents de terre dont 1,5 quartier de vignes, au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier des Garennes, et au terroir d'EGLY, chantiers de l'Ane, des Petits Graviers, de la Ruelle Faimis, de la Mante aux Postel, des Belles Vaches, de la Vieille Rue, des Graviers, de Chambort, des Chainaux, de la Grande Cour, du Bac, du Petit Bois, du Coudras, des Rueles et des Closeaux.

 

61 1788, 1er mars. Règlement de succession entre Augustin Daviaux, chapelier, et Elisabeth-Geneviève Carré sa femme, demeurant à ARPAJON, Jean-Batiste Carré, garçon-chapelier demeurant à Corbeil, et Jean-Batiste Bitard, marchand-chapelier à ARPAJON et Geneviève Carré sa femme, afin de régler la succession de feue Marie-Thérèse Carré leur sœur, décédée à ARPAJON, veuve de Louis Colaie, chapelier audit ARPAJON, et « pour déterminer la portion que chacun avait droit de prétendre » sur la somme de 3.582 livres 10 sous 3 deniers.

 

62 1788, 2 mars. Titre Nouvel passé par Nicolas Fouquet, vigneron demeurant à EGLY « redevable envers l'œuvre et fabrique de Saint-Pierre d'EGLY, de 8 livres de rente de constitution, payable annuellement le jour de saint Martin d'hiver », et « accepté par Mre Robert Lévêque, curé de BOISSY[-SOUS-SAINT-YON] et d'EGLY, demeurant audit BOISSY », et par les marguilliers de l'église d'EGLY.

 

63 1788, 31 mars. Echange de terre et de vigne entre le s. Jean-Louis Coquet, laboureur et Marie-Louise Sergent sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et, Jean Labbé, vigneron et Marie-Louise Chaligne sa femme, demeurant audit OLLAINVILLE, concernant 6 quartes de terre labourable « sise au vignoble d'OLLAINVILLE », chantiers des Couleuvres et des Buchettes, dont une pièce au chantier du Haut-Pas « plantée en vieille vigne montée déchalats ».

 

64 1788, juin. Vente de vigne faite par Me Didier Jourdeuil, juré-priseur à ARPAJON, « fondé de procuration spéciale » de Mre Paul-Louis Le Doux son beau-frère, prêtre-curé de la paroisse d'ETRECHY, y demeurant, à Jacques Deliot, « Mtre-maçon-entrepreneur de batiment », et Barbe Nion sa femme, demeurant à ARPAJON. A savoir : un demi arpent de vigne, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de la Ruele Cherchefeuille, moyennant 460 livres.

 

65 1788, 13 juillet. Echange de terre entre Louis Nion, vigneron demeurant à LEUVILLE, et Pierre-Charles Marquant, vigneron demeurant à MONTLHERY, concernant 34 perches et 5 quartes de terre, terroir de MARCOUSSIS, chantier du Rousset, et terroir de LINAS, chantiers des (Fuée) et de Sipin.

 

66 1788, 13 juillet. Contrat de mariage passé entre « Jean-Batiste Bernonville, compagnon-ébéniste », demeurant à OLLAINVILE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL et Marie-Françoise Tellier, sa future épouse. Apport de la dot : 50 livres en effets mobiliers et 400 livres en argent. Apport du douaire : 200 livres.

 

67 1788, 18 juillet. Partage successoral entre Catherine Chauve, demeurant à Mulleron, paroisse de JANVRY, veuve en premières noces de Denis Durand et en secondes noces de François Vaudron l'Aîné, vivant facteur de bois à JANVRY, « ayant renoncé a la communauté de biens établie entre elle et ledit Vaudron », François Vaudron, laboureur demeurant à Launay Jaques, paroisse de FONTENAY-LES-BRIIS, Jean-Antoine Vaudron, garde-vente, demeurant à Mulleron, Jaques Vaudron le Jeune, manouvrier demeurant à Vierville, paroisse de FONTENAY-LES-BRIIS, Pierre Vaudron, manouvrier demeurant à Arpenty, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, Jean Picot, manouvrier demeurant à Mulleron, « lor maitre des droits mobiliers et possessions de Marie-Anne Mauge sa femme », Jaques Mauge, manouvrier demeurant à Mulleron, Etienne Bauchais, manouvrier demeurant à Muleron, « aussi (cohéritier) maitre des droits mobiliers de Marie-Barbe Mauge sa femme », Noel Rocher, manouvrier demeurant à Muleron, « au nom et comme tuteur » de Thérèse, Marie et Victoire Cocher, enfants mineurs de lui et de défunte Thérèse Mauge sa femme, et, Pierre Huré, berger demeurant à Mulleron, « maitre des droits mobiliers et possessions de Madelaine Mauge sa femme ». A savoir : 194 livres en effets mobiliers et 161 livres 10 deniers.

 

68 1788, 20 juillet. Bail de maison, terres et vignes fait par François Petit, jardinier de madame Danjorran, dame de VILLIERS-LE-BACLE près CHEVREUSE (78), y demeurant, « au nom et comme fondé de la procuration spéciale » de Louise Brulé, veuve de Denis Montet, vigneron à LA NORVILLE, demeurant à La Ménagerie du Roy, paroisse Saint-Louis de VERSAILLES (78), à Denis Montet « second du nom », vigneron et Hélène Rousseau sa femme, demeurant à LA NORVILLE. A savoir : une maison à LA NORVILLE comprenant chambre basse à feu, four, étable, cellier, grenier, couverte moitié de tuile et moitié de paille, jardin, contenant un tiers d'arpent, et 8 quartiers 1 quarte de terre, en plusieurs pièces, terroir d'OLLAINVILLE, chantiers de Fouches, du Clos et du Champs Jolly, et, 0,5 quartier 1,5 quarte de vigne, en deux pièces, même terroir, chantiers des Pâtures et du Chemin de la Messe, pour une durée de « trois, six ou neuf années, au choix respectifs des parties », moyennant la somme de 135 livres. Suit le même acte, résumé, et rédigé chez un notaire de VERSAILLES (78).

Au dos, un acte incomplet, non daté (XVIIIe siècle) concernant un règlement d'affaire engagé par Marie-Madelaine-Claire Ruelle, fille majeure, aubergiste demeurant à ARPAJON, « demandresse en garantie et deffendresse » contre Jean-Louis Berot, aubergiste demeurant à ARPAJON, « intervenant deffendeur », en présence d'Alexandre-Louis Cailleux, marchand-tonnelier demeurant à ARPAJON et Françoise-Joseph Bradelet sa femme, « demandeurs » [fin du texte].

 

69 1788, 20 juillet. Main-levée et décharge de succession fait par André Morize, « huissier a verge au Châtelet de PARIS », demeurant à ARPAJON, donnant « main-levée pure et simple » à Silvain La Ligerie, maître maçon demeurant à BURES-SUR-YVETTE, « tant pour lui que pour les autres cohéritiers en la succession de Silvain Villogé, son oncle décédé, bourgeois à BRUYERES-LE-CHATEL », d'une opposition formée sur lesdits héritiers par le sieur Aumont, marchand de bois à BRUYERES-LE-CHATEL, sur une maison au lieu-dit Arpenty, sur plusieurs sentences rendues au bailliage de BRUYERES-LE-CHATEL et sur une obligation de 300 livres.

 

70 1788, 25 juillet. Vente de vigne faite par Catherine Boileau, fille majeure, ouvrière en linge demeurant à PARIS, place de Grève, paroisse Saint-Gervais, à Louis-Alexandre Boileau, vigneron demeurant à ARPAJON. A savoir : une quarte de vigne, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de la Ruelle (Cheretrefeuille), moyennant la somme de 30 livres.

Suit un acte rayé, non daté (dernier tiers du XVIIIe siècle) concernant un remboursement de dette fait par Claude-Bernard Delanot, écuyer, « receveur des droits d'Aides et autres y jointes » et demoiselle Marie-Gabrielle Demarcq sa femme, donnant procuration pour « le recouvrement de toutes les créances et sommes mobilières généralement quelconques dues a tel titre que ce soit a la dame Delanot avant son mariage » et notamment d'une somme de 400 livres de rente constituée par le comte de Gamache au profit de ladite dame.

 

71 1788, 31 juillet. Bail d'une maison et de terre faite par Pierre-Antoine Blondet, marchand-fruitier demeurant à PARIS, rue Beaubourg, paroisse Saint-Merry, à François Boutron, jardinier, et Marie-Marguerite Thomine sa femme, demeurant à ARPAJON. A savoir : une maison à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON comprenant une cuisine et deux chambres, un grenier, une cave, une étable et un jardin arboré le long de la rivière l'Orge, et, 3,5 quartiers 1 quarte de terre, en plusieurs pièces, terroir de LEUVILLE, chantier de La Galaiterie, terroir de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, chantier de (Logre) Volets et terroir (d'EGLY ?), chantier de la Croix d'EGLY, pour une durée de « trois, six ou neuf années, au choix », moyennant la somme de 160 livres.

Sur la même feuille, autre acte daté du 20 septembre 1789 : Désistement du bail ci-dessus. François Boutron est alors indiqué comme « demeurant actuellement au château des Cochets, paroisse Saint-Pierre de BRETIGNY ».

 

72 1788, 26 juillet. Sommations respectueuses demandées par Me Jean-Baptiste Rousseau, avocat au Parlement, procureur au bailliage d'ARPAJON, y demeurant, « au nom et comme fondé de la procuration spéciale [&] de demoiselle Jeanne Vuel, demeurante à VINCENNES [Val-de-Marne], près Paris, fille majeure de François Vuel, maitre-péruquier et de défunte Christine Gillet sa femme », âgée de 26 ans passés, originaire de METZ (Moselle), habitant actuellement « en la ville d'ARPAJON, Grande Rue, carrefour de l'Hôtel-Dieu ». Le dit Rousseau, le notaire de Montlhéry et deux témoins ont reçu « les prières et réquisitions verbales à lui ci-devant faite par ladite demoiselle sa fille [le père étant absent][&], avec tout le respect que ladite demoiselle sa fille lui doit, de vouloir bien agréer et consentir au mariage qu'elle désire contracter avec le sieur Charles-Frédéric Ebner de Birbrun et Marie-Jeanne Boulanger sa femme. Laquelle de Vuel a répondu que ledit sieur Vuel son Mary, a ses sollicitations, se détermine a donner son consentement au mariage de sa fille avec ledit sieur Ebner ». Trois pièces sont reliées à cet acte dont l'extrait de baptême de la future.

 

73 1788, 5 août. Vente de terre faite par Pierre Caille, vigneron, et Cécile Hébert sa femme, demeurant à Guipereux, paroisse de LONGPONT-SUR-ORGE, à Pierre Lamperier, vigneron demeurant à MONTLHERY. A savoir : un demi quartier de terre, terroir de Guipereux, chantier de Haut Champs Familieux, « en censive de M. M. les bénédictins de LONGPONT-[SUR-ORGE] », moyennant la somme de 100 livres.

Au dos : Début d'un acte rayé concernant Marguerite Cadier, femme de Marc-Antoine Sergent, « ci devant laboureur à MAROLLES-[EN-HUREPOIX] ».

Au dos : un autre acte, non daté (XVIIIe siècle), non terminé, rédigé par une autre personne que le notaire Billard, concernant une affaire en justice entre le sieur Perrot, négociant à BOURG-LA-REINE (Hauts-de-Seine) et les sieurs curé, marguilliers et la fabrique de LA-VILLE-DU-BOIS à propos de « l'adjudication et vente des recettes cédées par Angot ». Apparition dans l'acte de deux autres personnages : Me Jourdeuil, juré-priseur à ARPAJON et Me Loyat, avocat au Chastelet de PARIS.

 

74 1788, 10 août. Bail de maison, terres et vignes fait par Marie-Marguerite Robillard, fille majeure demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, servante domestique, à Pierre Brisset, vigneron et Françoise Gasse sa femme, demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON. A savoir : une maison et dépendance à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, « ruele Falaise » avec 1,5 quartier de jardin « ou il y a cinq ou six arbres fruitiers », et 105 perches de terre et vigne en 10 pièces, terroir de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON.

 

75 1788, 11 août. Bail de terre fait par Louis Nion, vigneron demeurant à LEUVILLE et Marie-Louise Bonnemé sa femme, et Pierre Lirot, vigneron et Geneviève Goix sa femme. A savoir : 11,5 quartes 1 quartier 27 perches de terre, en 13 pièces, terroir de LEUVILLE, champtier du Chêne Moqué, et, terroir de LINAS, champtiers des Chèvremonts, des Grisonières, de Forre, de la Colinière, des Chapois, du Filloir, de Barbette, pour une pièce de terre « tenant [&] sur le pavé de BRUYERES » et une autre « tenant [&] d'une bout sur la route d'ORLEANS », champtier de Basse Chategneraie, pour une pièce « tenant [&] aux terres de l'hostel-Dieu de MONTLHERY [et] d'un bout sur le chemin tendant à MARCOUSSIS », et champtier de La Ruelle des Canones pour une pièce « tenant [&] d'un bout par un fruitier, d'autre sur un chemin de voiture tendant de la ruelle de Canone à Marcoussis », pour une durée de 9 ans, moyennant la somme de 56 livres 5 sous, payable à la Saint Martin d'hiver.

 

76 1788, 13 août. Bail de terre fait par Louis Nion, vigneron demeurant à LEUVILLE-SUR-ORGE, à Jean-Baptiste Sicard, vigneron, et Marguerite Emonde sa femme. A savoir : 2 arpents de terre en une pièce, terroir de LONGPONT-SUR-ORGE, chantier de La Chartre, « tenant d'un coté a M. le maréchal de Mouchy », moyennant la somme de 92 livres.

Au dos de cet acte, un acte de succession rayé, du 12 mai 1788, coupé sur la face droite et incomplet concernant le règlement de la succession de défunt Claude-Henry Le Doux, ancien hôtelier [à ARPAJON ou à MONTLHERY], entre : demoiselle Marie-Louise Jaussay sa femme, Mre Paul-Louis Le Doux, prêtre-curé de la paroisse de [texte coupé], Mre Etienne-Cantien Le Doux, prêtre-vicaire de la paroisse de Br[texte coupé], Claude-Antoine Le Doux, marchand-épicier à PARIS, Noël-Valentin Leconte et demoiselle Louise-Anne Le Doux sa femme, demeurant « cy devant à ARPAJON, maintenant bonnetier à ETAMPES », demoiselle Catherine Le Doux, Didier Jourdeuil, « premier juré-priseur-vendeur de biens meubles » à PARIS et demoiselle Geneviève-Cécile Le Doux sa femme, Thomas-Hubert Jérome, maître-vitrier à PARIS et demoiselle [prénom coupé] Le Doux sa femme, Bernaudin Le Doux, garçon majeur à Et[texte coupé], demoiselle Elizabeth-Henriette Le Doux, fille majeure, à ARPAJON, demoiselle Marie-Louise Gaussay, demoiselle Marie-Madelaine Huard veuve de Claude-Henry Le Doux, demeurant à MONTLHERY, tutrice de Henry-Claude, de Louis-[texte coupé], de Geneviève-Joséphine, de Angélique-Julie, de Marie-Sophie et de Pierre-Henry Le Doux, ses enfants mineurs. Suit une énumération des biens de la succession sous la forme d'articles dont, seuls les numéros 29, 34 et 42 ont été conservés. Ils concernent la somme de 120 livres de rente foncière annuelle et perpétuelle, et, 1 arpent 7 perches 0,5 quartier de terre, de vigne et de « terre labourable plantée d'arbres fruitiers », en plusieurs pièces, terroir de MONTLHERY, chantier des Pichotes, et terroir de BRETIGNY-SUR-ORGE, lieu-dit Le Cas Rouge.

 

77 1788, 14 août. Bail de terre fait par Louis Nion, vigneron, demeurant à LEUVILLE-SUR-ORGE, à François Guidon, vigneron, et Geneviève Sage sa femme, demeurant à LEUVILLE-SUR-ORGE. A savoir : 12,5 perches, 1 quartier, 12 quartes, en plusieurs pièces, terroir de LEUVILLE-SUR-ORGE, chantiers de Sauvage, des Grands Jardins, des Fües, de Bois Hermier, des Clopijaunes et du Petit Chemin, terroir de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, chantiers des Varennes et des Carrières, terroir de Linas, chantiers de Chevremont et du Piège, pour une durée de 9 ans, moyennant la somme de 46 livres.

 

78 1788, 15 août. Quittance de 2.111 livres faite par le s. Pierre Gambart, marchand-hôtelier et Marie-Louise Poquet sa femme, demeurant à ARPAJON en l'hôtellerie du Mouton, à Jean Allegot, horloger et Marie Poquet sa femme, demeurant audit lieu.

 

79 1788, 15 août. Bail de terre fait par Elie Augustin et Louis Nion, vignerons demeurant à LEUVILLE-SUR-ORGE, à Charles Fouquet, vigneron, et Denise Luard sa femme. A savoir : 1,5 arpents 12 perches de terre, en plusieurs pièces, terroir de GUIBEVILLE, chantiers de la Marre aux Canne, pour une durée de 9 ans, moyennant la somme de 36 livres. Au dos de l'acte : acte de succession (années 1780), rayé et incomplet avec trois articles visibles : le premier mentionne un rachat de rente constitué par Joseph Rondin, vigneron à LA NORVILLE au profit de la dame veuve Rouzeau, pour les années 1731,1760. Un autre concerne 250 livres de rente foncière rachetable au denier vingt de la somme de 5.000 livres intéressant le sieur Le Doux père, Henry Jaillet, bourrelier et Marie [nom lacunaire]. Le dernier concerne 15 livres de rente payable intéressant les héritiers de demoiselle Louise Micheu, veuve d'Antoine Saussay, Jacques Lucas et Pierre Jollivet, vigneron à MONTLHERY.

 

80 1788, 17 août. Bail de terre et de vigne fait par Louis Nion, vigneron à LEUVILLE, à Vincent Goix, vigneron, et Margueritte Guidon sa femme, demeurant paroisse Saint-Merry de LINAS. A savoir : 48 perches 2 quartes de terre au terroir de LEUVILLE, chantiers des Chenevières, des (Galeteries) et de Guenotier. 11 perches 4 quartes 1 quartier de terre et un demi quartier de vigne, au terroir de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, chantiers de (Gournay), du Lièvre d'Or, des Jardins de La Folie, de La Louvetière et des Coqs Valets. 1 quartier demi quarte, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de la Marre Vinaigre. 1,5 quarte de terre au terroir de LINAS, chantier de Vauleroy. Ledit bail fait pour 9 ans, moyennant 60 livres, payable « le jour Saint-Martin d'hiver ».

 

81 1788, 17 août. Bail d'une maison et de terre fait par Pierre de Goutte, vigneron à LEUVILLE, à Pierre Guyot, vigneron, et Marie-Catherine Renier sa femme, demeurant au même lieu. A savoir : une maison couverte de chaume sise à LEUVILLE, Ruele Bouchard, avec cour, jardin et 8 perches de terre labourable, proche ladite maison. Pour un loyer de 9 ans, moyennant 60 livres « payable annuellement le jour Saint-Martin d'hiver ».

 

82 1788, 20 août. Obligation contractée par Pierre-François Brisse, vigneron, et Marie-Louise Boucher sa femme, demeurant à ARPAJON, auprès de Me Jean-Baptiste-Laurent Boullé, régisseur des terres et seigneuries de MAROLLES-EN-HUREPOIX et de BRETIGNY/ORGE, demeurant à ARPAJON, pour un prêt de 50 livres « en espèce sonante ».

 

83 1788, 24 août. Renonciation de succession fait par Antoine Gillet et Jacques Mont, tous deux journaliers demeurant à ARPAJON. Lesquels renoncent à la succession de Marguerite Cretté, leur mère, décédée le 21 août 1788, veuve en premières noces d'Antoine-Mathurin Mont, journalier, et, en deuxièmes noces de Charles Cordy, vigneron à ARPAJON.

 

84 1788, 25 août. Donation entre vifs entre Marin Grégoire, garçon majeur, vigneron, et Marie-Anne-Catherine Grégoire « sa sœur consanguine », aussi majeure, tous deux habitant FONTENAY-LES-BRIIS. « Lesquels se font réciproquement donation entre vifs, irrévocable », d'une maison avec les meubles et objets, située au même lieu, contenant deux espaces de bâtiments couverts de paille comprenant une étable avec cour et jardin de 11 perches.

 

85 1788, 25 août. Bail de terre fait par Spire Coiffier, charron demeurant à CHEPTAINVILLE, à Mathurin Guyot, vigneron, et Marie-Madelaine Emery sa femme, demeurant audit lieu. A savoir : 6 quartiers 3 quartes de terre en plusieurs pièces à AVRAINVILLE, chantier de La Loge, et à CHEPTAINVILLE, chantiers de La Garenne, des Cormiers, de l'Epine Ronde, de la Croix de Bouray et du Rû, « pour six ou neuf années au choix », moyennant 36 livres de loyer.

 

86 1788, 29 août. Titre nouvel fait par Philippe Vaudron, vigneron demeurant au Ménil, paroisse de MARCOUSSIS, « se portant fort de » Pierre Vaudron et de Elisabeth Vaudron veuve de Michel Petit, « de même état audit Ménil », ses frères et sœurs, et de Pierre Gourdel, vigneron au même lieu, de Philippe Gourdel, garde de chasse à CHEVREUSE, de Pierre Gelle, vigneron à MARCOUSSIS et Marie-Anne Gourdel sa femme. Ledit Gourdel, héritier de Françoise Vaudron, sa mère décédée, femme de Marin Gourdel. Lesquelles personnes, propriétaires d'une maison, écurie et grange au hameau du Ménil, tenant sur le grand chemin de MARCOUSSIS à ARPAJON, sur laquelle Louis de La Plane, marchand-bourrelier à MONTLHERY et Marie-Françoise Le Fevre sa femme ont droit de percevoir annuellement « le jour de Saint-Martin d'hiver », 4 livres de rente foncière.

 

87 1788, 31 août. Vente de terre faite par Nicolas Malherbe, jardinier, et Julienne Payen sa femme, demeurant aux Conardières, paroisse de SAINT-YON, à Claude Le Roy, « garçon majeur, maître des petites écoles de la paroisse SAINT-YON, y demeurant ». A savoir : un demi arpent de terre « au terroir et butte SANT-YON, chantier Au-Dessous de la Poste de Bordeaux », moyennant la somme de 72 livres.

 

88 1788, 8 septembre. Vente de terre faite par Etienne Ouizille, vigneron, et Marie-Louise Simon sa femme, demeurant à BRUYERES-LE-CHATEL, à Charles Darêne, vigneron demeurant à La Bigodière, paroisse de BREUILLET. A savoir : un demi quartier de terre, terroir de BREUILLET, chantier de La Rocherie, moyennant la somme de 36 livres.

 

89 1788, 8 septembre. Cession de mitoyenneté fait par Clément Jubin, vigneron, et Marie-Anne Véron sa femme, demeurant à LA NORVILLE, à Pierre Jubin, vigneron demeurant au même lieu. A savoir : un droit de mitoyenneté « sur le mur de goute » d'un bâtiment situé près de l'église de LA NORVILLE et un terrain « au-delà dudit mur de goute », moyennant la somme de 24 livres.

 

90 1788, 9 septembre. Vente de terre, bois et vigne fait par Sébastien Perrin, vigneron, et Marie-Anne Bezard sa femme, demeurant à CHEPTAINVILLE, à Simon Marchand, demeurant au même lieu. A savoir : 6 quartiers 3 quartes de terre, bois et vigne, en plusieurs pièces, au terroir de CHEPTAINVILLE, chantiers de La Croix Boissée, de Gland, de l'Epine Ronde, des Formières, de La Féraille, des Bouges, des Châtaignes et de La Garenne, moyennant la somme de 410 livres.

 

91 1788, 10 septembre. Partage successoral entre Pierre-Fiacre Frémont, Denis Frémont, Jean-Marie Peuvrier et Marie-Louise Frémont sa femme, tous vignerons demeurant à LONGPONT/ORGE, Etienne Morel, cordonnier et Marie-Geneviève Frémont sa femme, demeurant à MEAUX en Brie, « héritiers chacun pour un quart » de Fiacre Frémont, leur père décédé et « pour pareille portion de Marie-Louise Breton sa veuve », demeurant à LONGPONT/ORGE. A savoir : une maison à LONGPONT/ORGE couverte de chaume contenant 2 espaces 23 perches de terre, et 3,5 quartiers 16 perches de terre et vigne ainsi que 1,5 quarte de vigne, situés à LONGPONT/ORGE, chantiers des jardins et des Basses Molières, et à VILLIERS/ORGE, chantiers des Feuillières, de La Lisière, des Hautes Loges et des Molarts.

 

92 1788, 12 septembre. Titre nouvel fait par Charles Fournier, vigneron demeurant à La Boissière, paroisse de BREUILLET, « étant de son chef » que pour moitié, de Claude Fournier son frère, se portant fort de Pierre Hébert son beau frère, vigneron demeurant à BREUILLET et de Madelaine Fournier sa femme, héritière pour l'autre moitié dudit Claude Fournier son frère. Lequel Charles Fournier reconnaît avoir 7 quartier de terre, terroir de BREUILLET, chantier de La Bretonerie, et, a le droit de percevoir annuellement, le jour de la Saint-Martin d'hiver, 50 sous faisant partie de 10 livres de rente foncière sur une pièce de terre. Cependant, ledit reconnaissant s'oblige à fournir ladite rente de 50 sous, annuellement le même jour, à demoiselle Marie-Françoise Le Terre, partie prenante sur cette pièce de terre, et femme de Louis de La Plane, maître-bourelier à MONTLHERY, héritière de Marie-Catherine Breton, sa mère décédée, veuve de Louis Le Fèvre, laboureur sur la paroisse des MOLIERES.

 

93 1788, 14 septembre. Vente d'un pré faite par Jean-Simon Pernot, vigneron demeurant à Gui(ss)eray, paroisse de BREUILLET, à Marie-Louise Leron, veuve de Jean-Louis Forient, vigneron audit lieu. A savoir : un demi quartier de pré, terroir de BREUILLET, chantier de La Ménagerie, moyennant 120 livres.

 

94 1788, 14 septembre. Bail de terre fait par François-Nicolas Moison, fermier de la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Gervais Danger Laîné et Marie-Louise Guibault sa femme, à Jean-Charles Gillet et Anne-Françoise Jamain sa femme, à Pierre Da(m)ien et Marie-Claude Picot sa femme, à Pierre Tellier et Françoise Le Roux sa femme, à Louis Tellier et Véronique Bourgeron sa femme, à Edme Navierre et Geneviève-Suzane Descarte sa femme, à Jean-Marie Picot et Marie-Anne Navierre, à Jeanne-Renée Ruzé veuve de Etienne Turqui, à François Navierre et Marie-Louise Duteille sa femme, à Jean Labbé et Marie-Louise Chaligne sa femme, à Claude Brodeur et Marie-Anne Buisson sa femme, à François Rougeaux et Julienne Descarte sa femme, et à Thomas Le Roux et Catherine Marquant sa femme, tous vignerons demeurant à OLLAINVILLE. A savoir : 16 arpents 10 perches de terre labourable, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de Biron, et, 12 arpents, même terroir, tenant à l'allée du Châtaigner, à l'allée d'OLLAINVILLE et au Parc Neuf. Pour une durée de 6 ans, moyennant 338 livres.

 

95 1788, 14 septembre. Bail de terre fait par François-Nicolas Moison, fermier de la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Jean-Louis Navierre, vigneron et « buraliste des aydes » et Marie-Madelaine Alexandre sa femme, demeurant à OLLAINVILLE. A savoir : 3 pièces de terre dont la plus grande est de 2 arpents 55 perches, à OLLAINVILLE, chantier du Bois Talon. Le tout pour une durée de 6 ans, moyennant 63 livres payable annuellement le jour de la Saint-Martin d'hiver.

 

96 1788, 14 septembre. Bail de terre fait par François-Nicolas Moison, fermier de la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE, demeurant paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Pierre Tellier, Françoise Le Roux sa femme, Pierre Darien, Marie-Claude Picot sa femme, Gervais Danger et Marie-Jeanne Theveaux sa femme, tous vignerons d'OLLAINVILLE. A savoir : 1,5 arpent de terre labourable au terroir de La Roche (OLLAINVILLE), chantier de La longue Raye, 3 arpents 72 perches même terroir, chantier de la Marie Dupré, et un demi arpent à OLLAINVILLE, moyennant 120 livres 10 sous.

 

97 1788, 14 septembre. Vente d'un pré fait par messire Paul-Louis Le Doux, prêtre curé d'ETRECHY, messire Etienne-Cantien Le Doux, prêtre vicaire de BREUYERES-LE-CHATEL, Claude-Antoine Le Doux, marchand-épicier à PARIS, rue Saint-Martin, Noël-Valentin Le Conte, marchand-bonetier à ETAMPES rue Royale, paroisse Saint-Basile, et demoiselle Louis-Anne Le Doux, son épouse, demoiselle Catherine Le doux demeurant à BRUYERES-LE-CHATEL, maître Didier Jourdeuil, juré-priseur à ARPAJON, rue saint-Germain, et sa femme demoiselle Geneviève-Cécile Le Doux, Thomas-Hubert-Jérome, maître vitrier à PARIS, rue de Fronvaire, paroisse Saint-Eustache, et sa femme demoiselle Marie-Victoire Le Doux, Bernardin Le Doux, garçon majeur demeurant à ETRECHY, demoiselle Elisabeth-Henriette Le Doux, fille majeure demeurant à ARPAJON, et, demoiselle Marie-Madelaine Huard, marchande-épicière demeurant à MONTLHERY, veuve de Claude-Henry Le Doux, au profit d'Etienne Bellin, marchand-drapier à ARPAJON. A savoir : 3 quartiers de pré à OLLAINVILLE séparé en deux par la rivière d'Orge, moyennant la somme de 700 livres.

 

98 1788, 17 septembre. Vente de terre faite par Jean Batiste et Etienne Dautier, frères, garçons majeurs, tous deux vignerons à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, à Clément Le Coq, vigneron demeurant à LEUVILLE. A savoir : 8 perches de terre, terroir de LEUVILLE, chantier des Grands Jardins, moyennant la somme de 82 livres 10 sous.

 

99 1788, 18 septembre. Bail d'une auberge et de terre fait par Nicolas-François Herblet, cuisinier demeurant à ARPAJON et demoiselle Jeanne-Catherine-Marguerite Le Comte sa femme, à Denis-Philbert Le Gendre, aubergiste et demoiselle Susane Lucas sa femme, demeurant à Rozoy-en-Brie [ROZAY-EN-BRIE, Seine-et-Marne]. A savoir : une auberge ayant pour enseigne l'Ecu de France, sise à Rozoy-en-Brie, « rue et vis à vis de l'église », contenant : cuisine, cave chambres hautes, grenier, écurie et cour, le tout couvert de tuile, et, un arpent 5 quartier de terre, en deux pièces, même lieu, moyennant la somme de 300 livres.

 

100 1788, 18 septembre. Vente d'une maison et de terre faite par Nicolas Mancel, vigneron à SAULX-LES-CHARTREUX, « au nom et comme fondé de la procuration a l'effet de présenter Anne-Marguerite Gaudier, fille majeure, postulante a la congrégation de Trouville, près Vernon [département de l'Eure] », à Julienne Beaumont, fille majeure, « vigneronne » demeurant à SAULX-LES-CHARTREUX. A savoir : une maison à SAULX-LES-CHARTREUX, couverte de paille, « tenant sur la rue », avec son jardin de 8 perches, 4 perches de terre « ensuite dudit jardin » et un demi quartier de terre, même terroir, chantier des Graviers.

 

101 1788, 20 septembre. Donation entre vifs fait par Julienne Beaumont, fille majeure, « vigneronne », demeurant à SAULX-LES-CHARTREUX, à Nicolas Mancel, vigneron, et Marie-Anne Ory sa femme, demeurant à SAULX-LES-CHARTREUX. A savoir : « la nue propriété à Marie-Anne Ory et l'usufruit à Nicolas Mancel » d'une maison à SAULX-LES-CHARTREUX, couverte de paille, avec son jardin de 8 perches, 4 perches de terre « ensuite dudit jardin » et un demi quartier de terre, même terroir, chantier des Graviers.

 

102 1788, 21 septembre. Bail d'une maison, de terres et de vignes fait par Pierre Jubin, vigneron demeurant à LA NORVILLE, tuteur de Jacques (7 ans) et de Marie-Victoire (6 ans), enfants de défunts Jacques Barué, maraîcher et de Marie-Victoire Jubin, décédés au Carouge, « paroisse Saint-Philbert de BRETIGNY », à Jean Cheval, vigneron demeurant à LA NORVILLE. A savoir : une maison audit lieu, de petites surfaces de vigne, de luzerne et de terre labourable aussi à LA NORVILLE, chantiers de La Bretonnière, du Long Quartier, de Picoreaux et du Fossé Jean Perri, ainsi qu'à GUIBEVILLE, chantier de la Marre aux Loups. Le tout pour une durée de 9 ans et un loyer annuel de 66 livres payable « le jour de la Saint-Martin d'hiver ».

 

103 1788, 25 septembre. Partage successoral entre Jacques-Charles Vaillant, vigneron demeurant à CHAMPLAN et sa sœur Marie-Catherine Vaillant, fille majeure, vigneronne demeurant à SAINT-YON, héritiers de Marie Darbelay, leur mère, femme de Charles Vaillant, vigneron audit SAINT-YON. A savoir : deux granges, un petit jardin clos de murs, plusieurs pièces de terre, de vigne et de bois taillis, de petite surface, situées à SAINT-YON, chantiers du Clos, des Taillis, des Ormetins, de La Héronière, des Barridaux et de La Fontaine, un bois taillis sur la butte de SAINT-YON, et des terres sur le terroir de BREUX, chantier des Petites Boulaye.

 

104 1788, 26 septembre. Vente de vigne faite par Marie-Jeanne Boileau, fille majeure, demeurant à ARPAJON, à Louis-Etienne Caillaux, marchand-boulanger demeurant audit ARPAJON. A savoir : un demi quartier de terre en vignes « montées en échalas », au terroir d'OLLAINVILLE, chantier de La Ruele Cherche-Feuille, en censive de M. le maréchal de Cartier, seigneur d'OLLAINVILLE, moyennant la somme de 96 livres.

 

105 1788, 26 septembre. Bail de terre et de bois fait par Louis Coquantin, marchand-épicier demeurant à PARIS, cour de l'abbaye Saint-germain-des-Prés, paroisse « Saint-Sinphorien » à Marc Mattigny, vigneron et Madelaine Quenton sa femme, demeurant au Bois Fourgon, paroisse de VILLECONIN. A savoir : 9 arpents 55 perches de terre labourable et 9 arpents de bois taillis, le tout situé à VILLECONIN, moyennant 150 livres.

 

106 1788, 28 septembre. Bail de terre et de vigne fait par Louis-Etienne Caillaux, marchand-boulanger demeurant à ARPAJON, à Antoine-François Delion, garçon majeur, vigneron demeurant audit lieu. A savoir : un arpent de terre labourable, terroir de GUIBEVILLE, chantier de La Justice, et plusieurs pièces de terre, de vigne et de luzerne, de petite superficie, à OLLAINVILLE, chantiers de La Roche, de Cor(lu) et de La Ruele Cherche-Feuille, pour une durée de 9 ans, moyennant 75 livres en argent et « six journées d'homme ».

 

107 1788, 28 septembre. Rachat et transport de rente fait entre Etienne Gibier, laboureur demeurant à FONTENAY-LE-VICOMTE, et sa femme Marie-Louise Force, veuve en premières noces de Pierre Henault, laboureur audit lieu, reconnaissent avoir reçu du sieur Boucher, aubergiste demeurant à ARPAJON, la somme de 51 livres 6 sous 8 deniers « pour le rachat du sou principal » de 51 sous 4 deniers, et à la charge de laquelle Louis de Saint-Germain, sieur de Boisgirard a délaissé 3,5 quartier de vigne sise à TORFOU, à François Rué, au profit de Marie-Louise Contant, femme de Mathurin Force, héritière de Pierre Contant son père, qui était aux droits dudit sieur de saint-Germain, passé titre nouvel par Etienne Le (Fuis) et ledit Jacques Boucher, suivant l'acte passé devant notaire au Mesnil-Voisin (BOURAY/JUINE), le 12 janvier 1760. Etc.

 

108 1788, 30 septembre. Bail de terre fait par Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, « présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Laurent-François Marly et Catherine Delion sa femme, Laurent-Michel Marly et Marie-Catherine Dupuis sa femme, Michel Bourgeron et Marie-Geneviève Marly sa femme, tous vignerons à EGLY. A savoir : 7 arpents de terre en luzerne, chantier de La Croix, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, une quinzaine de quartiers de terre labourable, même terroir, 2 arpents de terre, chantier derrière La Madelaine, plusieurs pièces de terre, en petite quantité, même lieu, « près la & de Moret » dont le surplus est planté en vigne, moyennant 569 livres de loyer pour une durée de 9 ans.

 

109 1788, 4 octobre. Bail de terre fait par Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, « présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre-Claude Mollière, vigneron, demeurant à EGLY, et à sa femme Julienne Turqui(e). A savoir : un demi arpent de terre au chantier de La Garenne, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON.

 

110 1788, 4 octobre. Vente de terre faite par Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, « étant de présent en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Jacques-Nicolas Mollière, vigneron demeurant à EGLY. A savoir : plusieurs petites pièces de terre situées à EGLY et à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, moyennant 600 livres.

 

111 1788, 4 octobre. Résiliation de bail de terre entre Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Paul, « étant de présent en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, le propriétaire, et Pierre Baron et Jacques Bourgeron, vignerons demeurant à EGLY, portant sur des pièces d'héritages, d'un loyer de 212 livres en argent et de deux chapons gras en nature, payables à la Saint-Martin d'hiver.

 

112 1788, 4 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Mathurin Bourgeon, vigneron, et Marie-Anne Garreau sa femme, demeurant à EGLY. A savoir : 5,5 quartiers de terre au terroir de SAINT-YON, chantier du Ormetri, pour une durée de « dix huit années », moyennant la somme de 44 livres.

 

113 1788, 4 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre-Clément Fouquet, vigneron, garçon majeur, demeurant à EGLY. A savoir : 0,5 arpent de terre au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers de Marsandu, de la Garenne et du Chêne.

 

114 1788, 5 octobre. Bail de terre, de luzerne et de verger fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Jean-Baptiste-François Landau, vigneron, et Marie-Geneviève Minier sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 1 arpent 3 quartier de terre, en plusieurs pièces, terroir de SAINT-YON, lieu-dit le Tas de Pierre, 3 quartiers de terre, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier de la Folie, « tenant à l'écolle de SAINT-YON », 3 quartiers de terre en luzerne, même lieu, chantier du Vieux Cimetière, et 1 quartier de terre « planté darbres fruitiers », même lieu, chantier de Blaye. Le loyer moyennant la somme de 101 livres pour une durée de 9 ans.

 

115 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Claude Souty, « Jeune », vigneron et Marie-Catherine Dubuisson sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 1 quarte et 26 perches deux tiers de terre au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers du Chemin d'Avrainville et du Ma( ?), moyennant la somme de 6 livres 9 sous « de rente foncière non rachetable, annuelement, le jour de la Saint-Martin dhiver », pour 9 ans.

 

116 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre Besnier, vigneron à à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 178 perches 1 quartier de terre, en plusieurs pièces, à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers des Ruelles, du Chêne Rond et de la Bute pelée, moyennant la somme de 66 livres, payable « audit bailleur en sa demeure à Paris, ou au porteur annuelement », pour 9 années.

 

117 1788, 5 octobre. Partage successoral entre Louis Royer, garçon majeur, vigneron demeurant à LONGJUMEAU, Barthélémi Chartier, vigneron et Marie-Charlotte Royer sa femme, demeurant à CHAMPLAN, Jacques-Philippe Le Roy, vigneron demeurant à NOZAY, au sujet des biens de Jaques Royer et Marie Goix. A savoir : une maison à VILLEJUST avec cour, « petite grange à côté », contenant deux espaces, « couvert en chaume », bordant la rue, et jardin de 0,5 quartier. Deux espaces de bâtiments également à VILLEJUST, couvert de chaume, comprenant écurie et grange, « cour devant non close » et jardin de 31,5 perches derrière ledit bâtiment, tenant « au domaine de VILLEJUST ». 6,25 arpents 1000 perches 7 quartiers 1 quarte de terre en plusieurs pièces, et 1 quartier de pré, terroir de VILLEJUST, chantiers de Villevante/Villavant/Villevans, du Clos Barbot, de la Justice, du Bois Courtin, de Courtemule, de la Marre de la Ruelle, de la Marre du Sanglier, de la Marre du Trou, de la Marre Basse, de la Marre des Vaches, de la Marre au Chanvre, du Carrefour de VILLEJUST, de « derrière le jardin », de la Ferme de VILLEJUST, de l'Orme à Moineaux, de La Coudraie, de la Pièce de la poitevine, du Pont Vert, du Carré Four, de la Prérie de la poitevine, du Bouc Galaux, de la Croix Blanche, de Fretay , des Trémies, dont certaines tenant « sur le parc de Villarceau [NOZAY] », « au-dessus des grands jardins de Fretay », « sur les terres de l'église de VILLEJUST », « au domaine de Villejust », « s. s. baron de Beaudouin », « sur Mde de Frontignac ».

 

118 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à François-Joseph Landau, manouvrier demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, et Marie-Anne Doutil sa femme. A savoir : 6 quartiers de terre, en plusieurs pièces, terroir de à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, « près la fontaine » et chantier de la Folie. Bail effectué pour une durée de 9 ans moyennant la somme de 45 livres.

 

119 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Noël Basnier, vigneron, et Marie-Madeleine Le Comte sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 1 arpent 7 quartiers 50 perches de terre, en plusieurs pièces, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers de la Monerie, du Vieux Cimetière, de la Butte Pelée, du Bois Besnier, moyennant la somme de 97 livres 10 sous de loyer pour une durée de 9 ans.

 

120 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre Fouquet, vigneron, et Marie-Estiennette Rousseau sa femme, demeurant à EGLY. A savoir : 150 perches de terre, en plusieurs pièces, aux terroirs d'EGLY, « près les maisons de Villebouvitte, tenant d'un [&] bout sur la place de l'ancien cimetier », et de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier de Bichevret, moyennant la somme de 40 livres de loyer pour une durée de 9 ans.

 

121 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre Briere, vigneron, et Marie-Geneviève Charon sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 400 perches de terre, en plusieurs pièces, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers de Ravenonville « tenant d'un bout sur l'ancienne grande route d'Orléans », de la Fontaine, de Baville, de la Butte Pelée « a prendre du coté de Pierre Boucher, fermier », moyennant la somme de 112 livres de loyer pour une durée de 9 ans.

 

122 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Jacques-François Chevalier, manouvrier demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, et Anne-Geneviève Marsault sa femme. A savoir : 5,5 arpents 1 quartier de terre, en plusieurs pièces, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON et de SAINT-YON, moyennant la somme de 172 livres 10 sous pour une durée de 9 ans.

 

123 1788, 5 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Claude Souty dit Subtil, vigneron, et Marie-Catherine Dubuisson sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 5,5 quartiers 75 perches de terre au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier du Chêne Rond, moyennant la somme de 54 livres.

 

124 1788, 7 octobre. Titre nouvel fait entre Louis Marsault, « maçon en plastre » demeurant à MAROLLES-EN-HUREPOIX et Marie-Louise Canville sa femme, VEUVE DE Louis Delorme, « maçon en plastre » à MAROLLES-EN-HUREPOIX, et tutrice de ses enfants : Marie-Catherine (13 ans) et Geneviève-Elizabeth (9 ans), reconnaissent être propriétaires d'une maison à MAROLLES-EN-HUREPOIX, rue du Puits Blanc, couverte de chaume, comprenant toit à porc, poulailler, cour et jardin, verger, clos de murs, et de 0,5 arpent 17 perches 11 quartiers de terre et de 1 arpent 6,5 quartier de vigne, au terroir de MAROLLES-EN-HUREPOIX, chantiers de La Genetrière, « des Gaillons ou des Vignes Blanches », de La Fosse, du Closeau « près l'avenue du château », et de l'Alun, et au terroir de LA NORVILLE, chantiers du Noyer Rouge, de la Marre du Gros Saulx et de La Loge, et a droit de percevoir annuellement, le jour de la Saint-Martin d'hiver, la somme de 19 livres de rente en deux parties. Lesdits biens sont redevables de « très haut et très puissant seigneur, monseigneur Anne-Louis-Alexandre de Montmorency, prince de ROBECQ, grand d'ESPAGNE de la première classe, premier baron chrétien de France, chevalier des ordres du roy, lieutenant-général de ses armées, marquis de MORBECQ, comte DETAIRES, de BOUCHOREN et du Saint Empire Romain, gouverneur des ville, château et fort de SAINT-FRANCOIS-d'AIRE, commandant en chef dans les provinces de FLANDRE, HAINAUT et CAMBRESIS, seigneur de FONTAINE, ROUVRAY, VILLE-ARNOULT, BRETIGNY[-SUR-ORGE], MAROLLES[-EN-HUREPOIX], Beaulieu [MAROLLES-EN-HUREPOIX], haut justicier de SAINT-MICHEL-SUR-ORGE [&], demeurant ordinairement a PARIS, rüe du Regard, paroisse Saint-Sulpice, comme étant aux droits de M. le marquis et Mme la marquise de Juigné, ci-devant seigneurs, a cause d'elle, dudit lieux de BRETIGNY, MAROLLES et dépendances ».

 

125 1788, 10 octobre. Bail d'une ferme fait par « Mre Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant ordinairement a PARIS, Vieille Rüe du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne a BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à Modeste Aucordier, marchand de moutons et Margueritte Gilbert sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : une bergerie, « a droite de l'entrée dans la cour, faisant partie de la ferme démembrée dudit Mre Delizy audit BOISSY, presqu'en face de sadite maison de plaisance », le « grenier regnant audessus de l'écurie de ladite ferme étant a gauche en entrant », et, le droit de vaine pâture à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, pour une durée de 9 ans et moyennant 140 livres « payable annuellement le jour de Pasques ».

 

126 1788, 11 octobre. Cession de droits sur un terrain entre « Me Didier Jourdeuil, juré-priseur du démembrement du ressort du Châtellet de PARIS » et demoiselle Geneviève-Cécille Le Doux sa femme, demeurant à ARPAJON, paroisse Saint-Germain, et, François Moreau, marchand-aubergiste et Louise Robert sa femme, veuve en premières noces de Gabriel Baudrap, marchand de bœufs demeurant à ARPAJON, « en l'hotellerie de la Fontaine, rue a près la porte d'ETAMPES ». Les Jourdeuil sont propriétaires « d'une maison bourgeoise [à ARPAJON], Grande Rue d'ETAMPES, attenant la porte aux Chevaux et hotellerie du Mouton a l'extrémité de laquelle est un jardin faisant hache saillante vers midy ». Ils sont voisins des Moreau qui sont propriétaires de « l'hotellerie de la Fontaine, située dans le retour de la ville, rue d'ETAMPES, vers la porte de ce nom, au bout de la cour de laquelle maison est une écurie ».

 

127 1788, 12 octobre. Transport de succession fait par Jacques Debret, « garçon majeur, sans état ny condition, sortant il y a quelques jours de lhôtel-Dieu de PARIS où il était malade depuis environ cinq mois, et auparavant garçon d'écurie a La Porte de Coignière où il était entré lors deson retour dans le canton dont il avait été longtems absent », héritier pour un tiers de Marie-Margueritte de Bret, sa tante paternelle, décédée veuve en première n oce de sieur Antoine Defaux, serrurier à PARIS, et en seconde noce de Joseph Denise, marchand de vin à POISSY, à Jean-Louis Durand, vigneron demeurant à Verville, paroisse de FONTENAY-LES-BRIIS et Marie-Jeanne Duteil sa femme, sa nièce, cédant tous ses droits mobiliers et immobiliers, moyennant la somme de 80 livres « francs deniers ».

 

128 1788, 12 octobre. Titre nouvel Robert Hardrée, jardinier au service de M. Boucher d'Argis, bourgeois, « en sa maison sise a Britigny [BRETIGNY/ORGE], lieu-dit La Fontanie [La Fontaine] », et Françoise Aumont sa femme, demeurant en ladite maison, paroisse Saint-Philibert de BRETIGNY, ont reconnu que par contrat passé le 11 janvier 1754, devant feu Me Boullé, notaire royal a ARPAJON, ils avaient crée et constitué en faveur de messire Philbert Thiroux de Chammeville, seigneur de BRETIGNY/ORGE, une rente annuelle et perpétuelle de 7 livres 6 sous « payable par chacun an le premier jour de janvier et rachetable en un seul payement avec hypothèque spéciale ». Cette rente appartient désormais à « très haut et très puissant seigneur, monseigneur Alexandre de Montmorency, prince de ROBECQ, grand d'ESPAGNE de la première classe, premier baron chrétien de France, comte d'ESTAIRES, marquis de MORBECQ, comte de BOUCHOVEN et du Saint Empire Romain, chevalier des ordres du roy, lieutenant-général de ses armées, gouverneur des ville, château et fort de SAINT-FRANCOIS-d'AIRE, commandant en chef dans les provinces de FLANDRE, HAINAUT et CAMBRESIS, seigneur de (G)OUTANT, de ROUVRAY, de VILLE-ARNOULT, de BRETIGNY[-SUR-ORGE], de MAROLLES[-EN-HUREPOIX], haut justicier de SAINT-MICHEL-SUR-ORGE, de Fresne [BRETIGNY/ORGE], de Valorge [BRETIGNY/ORGE], demeurant ordinairement a PARIS en son hôtel rüe du Regard, paroisse Saint-Sulpice ».

 

129 1788, 15 octobre. Bail d'une maison fait par Didier Gourdeuil, « premier juré priseur, vendeur de biens meubles du ressort et démembrement du Châtelet de PARIS », et geneviève-Cécille Ledoux sa femme, demeurant à ARPAJON, rue et paroisse Saint-Germain, à « François Martin et compagnie, entrepreneur de la manufacture royalle de coton établie a L'Epine, paroisse d'ITTEVILLE, (acompté) par s. Alexandre Polart, l'un des associés, demeurant ordinairement a PARIS, rue du Colombier, fauxbourg Saint-Germain, étant de present en ladite manufacture ». A savoir : le droit de bail à loyer d'une maison bourgeoise avec jardin, écurie et dépendances, située à ARPAJON, rue et paroisse Saint-Germain, « avec tous les agencements et embélissements cy détaillés », moyennant la somme annuelle de 350 livres.

 

130 1788, 19 octobre. Bail de terre fait par Pierre Picart, vigneron demeurant à LA NORVILLE et Marie-Catherine-Geneviève Montel sa femme, à Jean-Louis Mondain, vigneron, et Marie-Roze Durand sa femme, demeurant à LA NORVILLE. A savoir : 1,5 quarte de terre, terroir de LA NORVILLE, chantier Prez La Grande Cour, moyennant la somme annuelle de 6 livres de rente foncière non rachetable.

 

131 1788, 20 octobre. Partage successoral entre Nicolas-Charle-François Martin, Louise Martin, Marie-Anne Martin, Antoine Carré et Madelaine Martin sa femme, veuve Antoine, tous vignerons demeurant à LA VILLE DU BOIS. Lesdites personnes sont « héritiers chacun pour un quart de Anne-Catherine Froissand leur mère, décédée », femme de Louis-François Martin, vigneron à LA VILLE DU BOIS. A savoir : une maison à LA VILLE DU BOIS, « Grande Rue », couverte de tuile, « en laquelle est un four dont la motte est batie sur partie d'une tour d'échelle », écurie, cellier avec cave, et toit à porc. 61 perches 5 quartier 21 quartes de terre labourable, 4 quartes de bois taillis et 30 livres de rente « payable annuellement le jour St-Martin dhiver », le tout en plusieurs pièces situées à LA VILLE DU BOIS, chantiers du Pré, des Goblets, des Rochers, des Bas Rochers, de la Fosse aux Moines, des Vallées, des Etables, des Cailles Boules, de Gaillard, des Grands Bois, des Rouillons, des Graviers, du Bois à Blondeau, des Vieux Sablons, des Caille Bout, du Pré de l'Ane, des Bergers, et au terroir de NOZAY, chantiers de la Mare Cagé et des Pilandry/Pilanderies.

 

132 1788, 22 octobre. Bail d'une maison fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant ordinairement a PARIS, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne de BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à François Mounouri, « domestique au service de M. Bernard Bourgeois, dudit BOISSY-SOUS-SAINT-YON » et Marie-Geneviève Minier sa femme. A savoir : une maison à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, lieu-dit Les Sablons, contenant deux espaces de bâtiments, avec grange, étable, cour, jardin, verger et terre d'une contenance d'un arpent, moyennant 60 livres tournois de rente foncière payable chez le propriétaire, à Paris, « ou au porteur [&], le jour St-Martin d'hyvert ».

 

133 1788, 22 octobre. Bail de terre fait par « Me Charles Delizy, avocat en Parlement, demeurant ordinairement a PARIS, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne de BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à Sulpice Besnier, vigneron et (marchand) et elizabeth Tellier sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : deux arpents de terre dont l'un de « terre sable », terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers de la Hallebardière et du Bois des Peuples, pour 9 ans, moyennant la somme de 48 livres.

 

134 1788, 24 octobre. Titre nouvel passé au profit de la famille Baron, vignerons demeurant à EGLY, portant principalement sur une maison contenant 6 espaces ayant « logement, aisances et dépendances avec jardin derrière, le tout assis à EGLY, lieu-dit La Grand-Cour », sur 3 quartiers de vigne au même terroir, chantier des Gravois, et comportant la mention d'une rente perpétuelle de 3 livres perçue annuellement par l'église et fabrique Saint-Pierre d'EGLY.

 

135 1788, 26 octobre. Partage successoral entre Barthélémy Prunier, vigneron à La Bretonnière [LA NORVILLE], paroisse de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON et Marie-Marguerite-Louise Delion sa femme, et, Antoine Bailly, « du même chatel » et Marie-Jeanne Delion sa femme. Les deux épouses, « sœurs germaines » sont héritière chacune pour moitié de leur deffunt père Jacques Delion dit Milice, vigneron à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, leur sœur Marie-Madelaine Delion, femme de Pierre Deserenier, relieur à VERSAILLES, renoncant à la succession. A savoir : un demi quartier une quarte de terre et de vigne au terroir d'ARPAJON, chantiers des Grouaissons et du puits Morand, 1 quarte de terre et 2 perches de vigne, à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, chantiers de Grand Malle et de Saint-Eutrope.

 

136 1788, 29 octobre. Obligation passée par Marie-Anne Popot, veuve de Pierre-Louis-François Delange, marchand-boucher à ARPAJON, rue Saint-Germain, paroisse Saint-Clément, envers Me Didier Jourdeuil, « per-juré, prisuir du démembrement du Châtelet de PARIS », demeurant audit ARPAJON, « rue paroisse Saint-Germain », acceptant « tant pour lui que pour Jean-Baptiste Gaultier, marchand de bauf à CHAMPAGNE, près LOUDAIN, et à Jean-Baptiste Bideau, prêtre-curé de la paroisse d'AUTEUL, près MON FOR, c'est à dire en qualité des enfans mineurs de deffunt Etienne Gaultier, aussy marchand de bœufs et demoiselle bideault sa femme, ses neveux ». A savoir : audit Me Jourdeuil, la somme de 132 livres, et auxdits Gaultier et Bideault, la somme de 154 livres 3 sols.

 

137 1788, 31 octobre. Transport de rente fait par Jean-louis Rondin, vigneron, et Marie-Roze Durand sa femme, demeurant à LA NORVILLE, à, Marguerite-Angélique Durand, fille majeure demeurant à ARPAJON à « l'hotelerie où pend pour enseigne le mouton », de 5 livres de rente due annuellement le jour de la Saint-Martin d'hiver, par Henry Durand leur frère, vigneron à LA NORVILLE, pour retour de partage des biens de leur père Henry Durand, passé chez Me Laisné notaire à ARPAJON, en janvier 1783. Cette cession est faite moyennant la somme de 100 livres.

 

138 1788, 31 octobre. Vente de terre faite par Claude Baron, vigneron à BRETIGNY, paroisse de BREUX [sic !] et Marie-Marguerite Dufaut sa femme, à Madelaine Baron, veuve de Jean Fauveau, vigneron à BREUILLET. A savoir : 31 perches de « terre sable » en deux pièces, terroir de BREUILLET, chantier du bois de Boulloy, en la censive de M. de Lamoignon, moyennant la somme de 60 livres.

 

139 1788, 5 novembre. Résiliation et renouvellement de bail de terre entre « Mre Jaques Soncy des Cochets, écuyer, seigneur des Grands et Petits Cochets, demeurant ordinairement à PARIS, rue Beautreillis, paroisse Saint-Paul et étant de présent en son château du Grand Cochet, paroisse Saint-Pierre » de BRETIGNY/ORGE, et, Louis Metivet, « ci devant meunier au moulin de Fourcon et actuellement hotellier à ARPAJON, hors la porte d'ARPAJON ». Lesquels résillient le bail passé entre eux en 1786, à savoir une pièce de terre d'une superficie de 5 arpents 17 perches située à La Bretonnière [LA NORVILLE], moyennant la somme de 120 livres et 3 canards. Cette pièce de terre est à nouveau baillée, à Louis Buchette, marchand de mouton et Marie-Anne Damour sa femme, demeurant également à La Bretonnière, pour la même somme.

 

140 1788, 6 novembre. Bail d'une auberge fait par Jacques Boucher, aubergiste à ARPAJON à Jean-Louis Leger, cuisinier chez M. de Tilly, au Colombier, paroisse de BREUILLET, et à demoiselle Marie-Geneviève Marlan sa femme, fille de Jean-Louis Marlan, jardinier demeurant chez M. l'abbé Terray à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : la totalité d'une auberge à ARPAJON, rue d'Etampes, « a l'exception de la chambre haute », comprenant un bâtiment neuf, salle à manger, chambre, escalier, écurie, puits, etc., moyennant la somme de 433 livres 6 sous 8 deniers, pour une durée de 9 ans.

 

141 1788, 6 novembre. Transport de créance fait par Henry Blot, vigneron demeurant à la Manche de Guisseray, paroisse de BREUILLET, à Thomas Blot, vigneron demeurant à MARCOUSSIS, d'une créance de 136 livres due par Jaques Maréchal, vigneron à BRUYERES-LE-CHATEL, « solidairement avec Marie-Louise-Françoise Descartes sa femme, pour restant de celle de 160 livres » de la vente d'un terrain et masure audit BRUYERES-LE-CHATEL.

 

142 1788, 7 novembre. Tutelle et compte de tutelle fait par Jean-Pierre Aboilard, vigneron, et Geneviève Potin sa femme, demeurant à La Grau de Dieu, paroisse de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, « conjointement tuteurs de Madelaine, Pierre, Jean-Marie et Jean-Vincent Chaligne, enfants d'elle et [de son premier mari] Jean-Vincent Chaligne, vigneron à La Folie, paroisse de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON. Etablissement des comptes de tutelle dont les recettes s'élèvent à 186 livres 9 sols 3 deniers et les dépenses à 77 livres 10 sols 6 deniers ».

 

143 1788, 7 novembre. Rétrocession d'un marché de travaux de curage fait par Nicolas Levon, terrassier demeurant à la Tuilerie de Bâville, paroisse de BREUILLET, à Jean-Pierre Boudot, « entrepreneur de terasse », demeurant également à la Tuilerie. Ce marché leur avait été fait par le maréchal de Castries, seigneur de BRUYERES-LE-CHATEL, « pour raison de netoyement et curage des boiles et boillons de la Prérie dudit BRUYERES-LE-CHATEL ».

 

144 1788, 8 novembre. Procès verbal de défaut de travaux publics entre Laurent Feru, terrassier et cabaretier à OLLAINVILLE, y demeurant, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et le sieur David, entrepreneur de travaux à LONGJUMEAU, « pour y compter ensemble les différents ouvrages et travaux entrepris, faits finir et parachever » par ledit David pour la somme de 9.951 livres, et, « notamment pour l'établissement de la chaussée ou chemin conduisant d'OLLAINVILLE à EGLY ». L'acte est accompagné du marché des travaux.

 

145 1788, 11 novembre. Règlement de succession entre René-Denis Cordeau, garçon majeur, tailleur d'habits, Pierre Bourinard l'Aîné, vigneron, et Marie-Françoise Cordeau sa femme, et, Jean-Batiste Bance le Jeune et Marie-Françoise Danne sa femme, veuve de René Cordeau son premier mari, au nom et se portant fort de Pierre Cordeau et de Denis Cordeau, garçons mineurs, enfants desdits veuve Danne et de René Cordeau. Tous sont héritiers de René Cordeau leur père et demeurent à SAINT-MICHEL/ORGE. A savoir : 1,5 quartier 18 quartes et 12,5 perches de terre, terroir de LONGPONT/ORGE, chantiers des Epiciers dit la Tête de Faux, de Villebouzin, les hautes Fleuraus, de Provins, des Hauts Provins, des Jardins de Guipereux, des Hauts Graviers, des Bas Graviers, des Champs Familieux, terroir de SAINT-MICHEL/ORGE, chantiers de Grouelte, des Graviers, terroir de Saint-Laurent (MONTLHERY), chantiers des Gros Piliers, des Coupans d'Eau.

 

146 1788, 13 novembre. Règlement de succession de défunt Charles Gillet, marchand-épicier à LARDY, comprenant le partage à part égale entre ses enfants et ayant droit : Charles-Toussaint Gillet, marchand-épicier à LARDY, [vide] Fontaine, marchand-charcuitier-aubergiste à La Grande Pinte, faubourg Saint-Antoine, à PARIS, et sa femme Marie-Anne Gillet, Ambroise-Felix Labour, aricandier et Elizabeth Gillet sa femme, demeurant à LARDY, Pierre Gillet, aricandier à LARDY, et Louis Gillet, « garçon agé de près de 25 ans, palfrenier a la vennerie du roy », demeurant à V(&), rue de Paris, paroisse Notre-Dame. D'autre part, Marie-Anne Fortaillé, veuve dudit Charles Gillet fait donation de ses biens à ses enfants, « presomptifs héritiers aussy chacun pour un cinquième pareille portion de leur mère, [&] afin de leur faciliter le moyen de les partager entreux en même tems que ceux qui luys sont dévolu par le décès dudit feu Charles Gillet, leur père et mère, ala charge tout tefois de payer envers leur mère une rente et pension viagère de chacun 72 livres », car ladite Marie-Anne Fortaillé est alitée depuis 5 mois chez ledit Ambroise-Felix Labour, « gissante dans un lit placé au fond a droite de la cheminée d'un fournil [&] où elle est retenü a cause de sa paralisie ».

 

147 1788, 13 novembre. Vente de terre faite par François Jolivet, vigneron, et Marie-Françoise Robillard sa femme, demeurant à MONTLHERY, à Jean Bourgeron, vigneron, demeurant audit MONTLHERY. A savoir : un quartier de terre en deux pièces au terroir de MONTLHERY, chantiers des Chaperons et des Hauts Pichots, en censive du prieuré Saint-Laurent de MONTLHERY, et des religieux de LONGPONT/ORGE, moyennant 231 livres.

 

148 1788, 14 novembre. Obligation Pierre Levon, vigneron demeurant à Jouy, paroisse de Breux [BREUX-JOUY], « reconnaît devoir a Jean-Batiste Sauvegrain, cy-devant marchand-boucher et actuelement bourgeois », demeurant à ARPAJON, la somme de 46 livres 16 sous.

 

149 1788, 17 novembre. Bail de terre fait par Charles Delizy, avocat au Parlement, demeurant à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Paul, « de présent en sa maison de campagne » à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Jaques Froc, cordonnier demeurant audit Boissy. A savoir : 8 perches de terre, terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier de la Rue Saint-Yon, moyennant 100 sous de rente foncière, en la censive de « M. de La Moignon ».

 

150 1788, 17 novembre. Contrat de mariage entre « François-Joseph Bauchais, domestique depuis environ cinq ans au service de Me Charles Delizy, avocat en Parlement », demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, fils majeur de défunt « François Beauchais », jardinier à AVRAINVILLE et Jeanne Baron sa femme, ses père et mère, et, « Marie Subtil dit Fouly, servante-domestique depuis sept ans au service dudit M. Delizy », fille majeure de défunt « Louis Subtil dit Jouly », vigneron audit Boissy et de Marie (Luimbot) sa femme, « et a present sa veuve », ses père et mère, demeurant audit Boissy, et, « ledit Charles Delizy demeurant ordinairement à PARIS, Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Paul, étant de présent en sa maison de campagne » audit BOISSY-SOUS-SAINT-YON. Le futur marié apporte « tous les biens et droits a luy appartenant, tant meubles quimmeubles et quil déclare être de valeur de 290 livres ». Ladite veuve Subtil « donne et constitue en dot a ladite future sa fille », la somme de 120 livres en meubles, linges et hardes, ainsi que la propriété et la jouissance de 5 quartes de terre labourable au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, en deux pièces, chantiers de La Galvaude et du Chesne. « Ladite future se marie avec les hardes, linges, guains et épargnes a elle appartenant », évalués à 120 livres. « En considération dudit mariage », ledit Delizy donne aux futurs époux un demi quartier de terre labourable, terroir dudit BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier des Marsandes.

 

151 1788, 21 novembre. Contrat de mariage entre Augustin-Henry Martin, compagnon horloger, veuf avec deux enfants de Marie-Roze-Antoinette Cavillier, et, Madelaine-Victoire Rallet, fille majeure de défunt Claude Rallet, vanier à PARIS et Marguerite-Victoire Gaut, décédée, femme de Louis Ricard, maître horloger à PARIS, son second mari. Lesdits contractants demeurant à ARPAJON. A savoir : le futur époux apporte la somme de 30 livres en effets mobiliers. La future épouse apporte en dot la somme de 30 livres en biens de même valeur, « provenant de son gain et épargne ».

 

152 1788, 25 novembre. Délégation de dette faite par Denis Prunier, scieur de long et marchand de bois à LA NORVILLE y demeurant, « pour se libérer envers le sieur Pierre-Alexandre Lhuillier, marchans-épicier et chandelier, demeurant à Linois [LINAS], de la somme de 307 livres 18 sous pour le montant des condamnations principales et accessoires contre lui prononcées au profit dudit sieur Lhuillier, par une sentence rendue au consulat de PARIS, le 27 août 1788, [&] lui délègue [&] pareille somme à toucher du sieur La Caille père, marchand de bois, demeurant à VERSAILLES, rue d'Anjou, paroisse Saint-Louis, a compter sur ce qu'il doit audit Prunier pour raison du marché de fournitures fait entre eux. [&] A l'effet de quoi ledit Prunier subroge ledit sieur Lhuillier contre ledit Caille ».

 

153 1788, 1er décembre. Bail de terre fait par Christophe Hébert, charon demeurant à JANVRY, à Modeste Aucordier, marchand de moutons, et Marguerite Gilbert sa femme, demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON. A savoir : 2,5 quartiers 2 quartes de terre, dont un de « terre sable », au terroir de SAINT-YON, chantier des Ormetains, et au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers du Pot à Dinant, de la Voie Herbue et de La Moinerie.

 

154 1788, 3 décembre. Bail d'une maison et de terre Marie Rondin, seconde femme et veuve de Jacques La Vertu, vigneron, demeurant à LA NORVILLE, tutrice de Marie-Louise et de Jean-Baptiste La Vertu, ses enfants mineurs, et, Jean Gillet, vigneron demeurant à LA NORVILLE, tuteur de Jacques La Vertu, son cousin germain, enfant mineur de défunt Jacques La Vertu et de Marguerite Moutet sa première femme, « donnent à loyer pour trois, six ou neuf années, au choix respectif des bailleurs et dudit preneur », à Clément Chaligne, fils de Jacques, vigneron et Elisabeth-Modeste Corret sa femme, demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON et « actuellement à BRUYERES-LE-CHATEL », une maison « sise à La Folie près la Fontaine » et moins de 2 arpents de terre en plusieurs pièces, dont l'une « dans les jardins de La Folie, tenant d'un côté aux dames de Saint-Eutrope », et les autres aux chantiers du Lièvre d'Or, des Grisonières, des Maisons Brûlées, des Clozeaux, de La Bute des Grès, des Corlus, de La Longue Raye et dans les jardins de La Roche, moyennant 37 livres 10 sous.

 

155 1788, 3 décembre. Bail de dîme et de terre fait par François-Nicolas Moison, fermier de la ferme seigneuriale d'OLLAINVILLE, y demeurant, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, à Jean-Charles Gillet, vigneron, et Anne-Françoise Jamain sa femme, « a titre de sous-location pour neuf années consécutives ». A savoir : la « grosse menue et verte dime » à percevoir sur le territoire d'OLLAINVILLE, « et sans que le territoire de La Roche ny antre », et un arpent de terre au même lieu, moyennant la somme de 200 livres.

 

156 1788, 6 décembre. Bail de terre fait par Me Charles Delizy, avocat au Parlement, demeurant à PARIS, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, et « de present en sa maison de campagne à BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à Modeste Aucordier, marchand de moutons et Marguerite Gilbert sa femme, demeurant audit lieu de Boissy. A savoir : 2 arpents 40 perches demi quartier de terre au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier du Vieux Cimetière, et au terroir de SAINT-YON, « le long du chemin de La Madelaine », et, au « chemin de la Procession », pour une durée de 9 ans, moyennant 81 livres.

 

157 1788, 6 décembre. Obligation Pierre Lizon, maître-maçon demeurant à LEUVILLE, « reconnaît devoir légitimement » à Pierre-Joseph Colart, Me-orfèvre demeurant à ARPAJON, la somme de 60 livres, « pour parfait paiement de solde de marchandise de la profession que lui a vendu ledit Colart ».

 

158 1788, 6 décembre. Bail de terre fait par Charles Delizy, avocat en Parlement, « demeurant ordinairement à Paris, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne à BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à Mathieu Subtil dit Jouty, garçon majeur, vigneron demeurant au même lieu. A savoir : moins d'un arpent de terre en plusieurs pièces au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers du Tas de Pierre, de la Pleine Bourse et du Chemin de Saint-Thomas, pour une durée de 9 ans, moyennant 90 livres 14 sols de loyer.

 

159 1788, 6 décembre. Bail de terre, luzerne et arbres fruitiers fait par Charles Delizy, avocat en Parlement, « demeurant ordinairement à Paris, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne à BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à François Beauchais, garçon majeur, et Marie Subtil dit Jouty, fille majeure, tous deux domestiques au service de M. Delizy et demeurant audit lieu de Boissy. A savoir : 11,5 arpents 13 quartiers et 17 perches de terre et de luzerne, en plusieurs pièces dont « un quartier de terre en luserne planté d'arbres fruitiers », au terroir de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantiers de la Rue Saint-Thomas, de La Coulerie et du « Marsande Fesant Hache », et, au terroir de SAINT-YON, chantiers du Chemin de La Madelaine et du Chemin de la Procession, pour une durée de 9 ans, moyennant la somme de 351 livres 5 sols.

 

160 1788, 6 décembre. Bail de terre fait par Charles Delizy, avocat en Parlement, « demeurant ordinairement à Paris, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, étant présentement en sa maison de campagne à BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à François Rochereau, vigneron, et Marie-Louise Grizon sa femme. A savoir : un demi arpent et 9 quartiers de terre labourable en plusieurs pièces, au terroir de SAINT-YON, chantier des Ruelles et à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, pour 9 ans, moyennant 75 livres.

 

161 1788, 10 décembre. Titre nouvel passé par Othon Mercier, veuve de Valentin Cavois, « maitre des petites écoles de la ville d'ARPAJON, au nom et comme tutrice maternelle » de Anne-Victoire, 23 ans, de Marguerite, 20 ans et de Louis-Benjamin Cavois, 17 ans ; Pierre-Joseph Cavois, « garçon majeur, maitre seruruier », Gilbert Sarent, marchand-épicier et Marie-Madelaine Cavois sa femme ; toutes ces personnes sont héritières dudit Valentin Cavois leur père ; Simon Gautron, maitre-serrurier et Louise-Catherine Aumont sa femme ; la veuve Gautron, « seule et unique héritière de feu Pierre aumont son père » ; Antoine-Simon Guidon, vigneron et Marie-Madelaine-Charlote Dufour sa femme. Toutes ces personnes, demeurant à ARPAJON, sont acquéreurs par contrat passé devant maître Delamotte, notaire à Paris, des biens affectés au paiement de la rente foncière suivante : 6,5 quartes de vigne aux vignobles d'ARPAJON et d'OLLAINVILLE, chantier de la Ruelle Souflet ou de La Fontaine La Vigne. Me Ange-Jacques-Joseph Gabaille, « conseiller du roy, procureur au bailliage royal d'ETAMPES y demeurant » et damoiselle Catherine-Victoire Bureau sa femme, propriétaires dudit bien ont « droit de percevoir anuelement, le jour de St-Martin d'hiver, 4 livres 7 sous 6 deniers de rente foncière et de bail dudit héritage ».

 

162 1788, 11 décembre. Bail de terre fait Me Charles Delizy, « avocat en parlement », demeurant ordinairement à PARIS, Vieille Rue du Temple, paroisse Saint-Gervais, « étant présentement en sa maison de campagne à BOISSY-SOUS-SAINT-YON », à Thomas Le Roux, vigneron, et Catherine Marquand sa femme, demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL. A savoir, 66 perches 2/3 de terre en une pièce, terroir d'OLLAINVILLE, chantier de La Marre à Nouelle, moyennant la somme de 21 livres, pour 9 ans.

 

163 1788, 17 décembre. Obligation contractée par Jean-Guillaume Brisset, marchand et cabaretier, et Marie-Anne-Elizabeth Le Cocq sa femme, demeurant à ARPAJON, rue et paroisse Saint-Germain, auprès de la veuve (&) et héritière de feu Léonard-Maurice Dumas, maître-maçon entrepreneur à ARPAJON, pour un prêt de 544 livres, et (accepté) par Marie-Anne Audouard, veuve du sieur Dumas, et Maurice Dumas, maître-maçon entrepreneur de bâtiment, tous deux demeurant audit ARPAJON.

 

164 1788, 19 décembre. Vente d'un jardin fait par Louis de La Haye, vigneron, et Marie-Madelaine Maurize sa femme, demeurant à CHEPTAINVILLE (Chetainville), à Charles Marchand, vigneron, et Françoise Brulé sa femme, demeurant à CHEPTAINVILLE. A savoir : un jardin clos de murs, planté d'arbres fruitiers, sis à CHEPTAINVILLE, Grande Rue, « en censive de M. Andriue, seigneur de Chetainville », pour la somme de 78 livres.

 

165 1788, 20 décembre. Bail d'une grange et de terre fait par Louis-Gilles Aumont, marchand de bois et demoiselle Cécile Poulain sa femme, demeurant à BRUYERES-LE-CHATEL, à Etienne Drumain, « garçon majeur », vigneron demeurant à Verville, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL. A savoir : une grange contenant 2 espaces avec terrain, cour, puits et jardin d'un demi quartier, « fesant partie des batimens composan l'ancienne ferme d'Arpantis », et, 4,5 quartiers de terre, terroir d'Arpantis, chantier de la Bute des Granges et terroir de BRUYERES-LE-CHATEL, chantier de la Chamoise ; le tout en censive de monseigneur le maréchal de Castries, seigneur de BRUYERES-LE-CHATEL. Le locataire s'engage à « fournir en faire valoir, annuellement, le jour de saint-Martin, la somme de 66 livres en argent et trois chapons vifs, gras et bons à rotir ».

 

166 1788, 22 décembre. Règlement de succession : arrangement de famille, suite au décès de Léon Demollière et Marie Guérain sa femme, demeurant à EGLY, entre Louis Demollière, vigneron demeurant à EGLY, François Demollière, vigneron demeurant à MAROLLES-[EN-HUREPOIX], Thomas Demollière, vigneron demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, Marie-Gabrielle Demollière, fille mineure de Jacques-Léon Demollière, demeurant à EGLY, « émancipée d'âge », et Jean-Michel Ledour, vigneron et Marie-Anne Demollière sa femme, demeurant à Villelouvette, paroisse d'EGLY.

 

167 1789, 3 juin. Titre nouvel passé par François Chevalier, « hotellier et cabaretier », demeurant à ARPAJON, et Louise-Scolastique Mancest sa femme, auparavant veuve de François Menard, hotellier, avec Madelaine Poirier, veuve de Jacques Sergent, demeurant à ARPAJON.

 

168 1790, 12 février. Quittance de la somme de 109 livres, faite par Pierre Mallet, « maitre des petites écolles de la paroisse de LEUVILLE », et Marie-Louis Ruffroy sa femme, demeurant à LEUVILLE, « se portant fort de ses cohéritiers en succession » de Jean Auffroy « premier du nom » et de Louise Martin sa femme, à Michel Bourdeaux, vigneron à AVRAINVILLE.

 

169 1790, 4 novembre. Procuration pour partage faite par Antoine Hautefeuille, « cy devant marchand-épicier à MENNECY et actuellement à LEUDEVILLE », et Anne-Marguerite-Victoire Hautefeuille sa femme, à, Jean Hautefeuille, marchand-épicier à ARPAJON, leur beau-frère. A savoir : des biens immeubles près de MALESHERBES (Loiret) et aux environs.

 

170 - Sans date [années 1780]. Lettre manuscrite envoyée par un certain Leduc à « Monsieur Billard, notaire a Arpajon, route Dorléans » [trace illisible d'un sceau de cire rouge de 24 mm de diamètre] : « Monsieur. Pardon sy joze vous interompre sy souvent. Je vous pris en grase de ne pas donné se titre, en (presence) de moy et Peschot, a qui que se soit quas moy même. Vous me rendré un gros service a se sujet. Je vas écrire a Peschot quil me donne pouvoire de le retiré. Come mes acquéreurs vous ferré leur possible pour le savoire au moen qu'il lorron de désistement de Peschot et mo. Le claire du notaire na pas voulus me le donné, quoy en le paen. Ÿ s joien, je vous en voye mes quittances que vous pouré leur ferre voire, que vous me lavé rendus. Soés persuadé que joré tous reconnoissance avec le respect posible, monsieur, ja lhonneu destre votre très humble serviteur. [signé :] Leduc. Le plutot posible joré lonneur de vous voire sy tot des nouvelles de Peschot ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dossier intitulé « Actes imparfaits » :

 

En fin de liasse, une pochette contient un ensemble de lettres, de brouillons et d'actes non signés ou non terminés, émis par maître Billard et des personnes privées, dont voici l'inventaire :

 

1) 1748-1769, Pièces diverses concernant les familles Chaligne et Berthelot. 6 pièces :

 

171 1769, 14 mars. Plainte pour non paiement de rente entre « messire Joseph-Louis-Midé de La Grandville, brigadier des armées du roy, chevalier, seigneur de La NORVILLE, Mondouville et autres lieux, demeurant en son hôtel a PARIS, rue Neuve des Capucines, paroisse Saint-Roch », et, Nicolas Chaligne, vigneron demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, Michel Berthelot, chartier, et Marie-Jullienne Chaligne sa femme, demeurant à LA NORVILLE, et Marie-Lefèvre, veuve de Lambert Chaligne, vigneron, demeurant à Rozière, paroisse Saint-Pierre de BRETIGNY, tutrice de ses enfants mineurs, tous héritiers de défunt Nicolas Chaligne et Marie Vaury leur père et mère, au sujet de leur succession.

 

172 1769, 23 février. Plainte pour non paiement de rente entre Nicolas Chaligne, vigneron demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, Marie Lefèvre, veuve d'Etienne-Lambert Chaligne, demeurant à Rozière, paroisse Saint-Pierre de BRETIGNY, Michel Berthelot, chartier et Julienne Chaligne sa femme, demeurant à LA NORVILLE, et, messire Joseph-Louis Bidé de La Grandville, seigneur de LA NORVILLE, y demeurant, au sujet de la succession Chaligne.

 

173 1769, 5 février. Déclaration de succession faite par François Chartier, laboureur, Robert Moutet, Thomas Jeallier et Simon Bouteloup, tous trois vignerons, tous demeurant à LA NORVILLE, concernant Nicolas Chaligne, vigneron à LA NORVILLE, « décédé chez le nommé Berthelot [&] son gendre, réduit dans une entière indigence et mendiant journellement sa vie, étant d'ailleurs [&] depuis plusieurs années a la charité de la paroisse ». Auparavant Nicolas Chaligne vivait dans une « une maison qu'il occupait au fond d'une grande cour vis-à-vis la marre de la ferme » et possédait quelques meubles.

 

174 1748, 27 avril. Déclaration de propriété faite par Nicolas Chaligne, vigneron demeurant à LA NORVILLE, « propriétaire dune petitte maison contenant une espace ou il y a four et cheminée, petit grenier audessus, un toit à porc, une cour commune [&], trois cartes de jardin, [&] un apenty » à LA NORVILLE, « proche la ferme et vis-à-vis la mare », avec 0,5 quartier de vigne, terroir de LA NORVILLE, chantier de La Ruelle, « tenant au parc de la Galanderie ».

 

175 1749, 2 juillet. Vente d'une maison faite par Nicolas Chaligne Laisné, veuf de Marie Vaury, Nicolas Chaligne Le Jeune, vignerons, Michel Berthelot, chartier, et Julienne Chaligne sa femme, tous demeurant à LA NORVILLE, Lambert Chaligne, vigneron demeurant à BRETIGNY, paroisse Saint-Pierre, et Marie Lefèvre sa femme, tous héritiers de Marie Vaury leur mère, à, « messire Julles-Nicolas Duvaucel, chevallier, seigneur de LA NORVILLE, Mondouville et autres lieux, trésorier général des Aumosne et offrande de (Fomajet ?), demeurant à PARIS, quai Malaquay, paroisse Saint-Sulpice, de present en son château de LA NORVILLE ». A savoir : Une petite maison conteant une espace comprenant chambre à feu et apentis, le tout couvert de chaume, toit à porc, cour commune, située à LA NORVILLE, un quartier une quarte de terre, en plusiers pièces, de jardin, terre et vigne, terroir de LA NORVILLE, chantier de La Ruelle, tenant « au chemin tandant de leglise de LA NORVILLE a ARPAJON le château ». Il est précisé que « ledit seigneur [&] de laisser jouir ledit Nicolas Chaligne Laisné sa vie durand deladite maison [&] en luy payant quatorze livres par an ».

 

176 1766, 9 octobre. Règlement d'une rente payée par Nicolas Chaligne, vigneron demeurant à LA NORVILLE, à « messire Joseph-Louis Bidé de La Grandville, brigadier des armées du roy, chevallier, seigneur de LA NORVILLE, Mondouville et autres lieux », d'un montant de 14 livres.

 

2) 1765-1786, Partages successoraux concernant les familles Sureau et Avenard, 6 pièces :

 

177 1765, 19 décembre. Vente de succession faite par Thomas-Michel Marin, menuisier demeurant à MONT-LOUIS (près de Tours, en Touraine), de présent à MONTLHERY, « se portant fort » de Elizabeth Polin sa femme, à Loüis Josset, boulanger, et Marie-Catherine Morin sa femme, demeurant à LINAS. A savoir : Leurs droits successoraux mobiliers, immobiliers et revenus issus du décès de Michel Marin, boulanger, et Catherine Avenard ses pères et mères décédés, vivant demeurant à ARPAJON, moyennant la somme de 350 livres « francs deniers ».

 

178 1765, 19 décembre. Copie de l'acte ci-dessus.

 

179 1760, 20 avril. Condamnation pour non paiement de dettes entre Silvain-François-Nicolas Sureau, huissier à verge au Châtelet de PARIS demeurant à ETAMPES, paroisse Saint-Bazile, « ayant pouvoir de demoiselle » Marie-Anne Bidault, veuve de Charles Hersant des Touches, demeurant à PARIS, au Marché aux Poirées, paroisse Saint-Eustache, seule héritière de Armond Bidault, « bénéficier de la Sainte-Chapelle du Palais à PARIS », son frère, et, Pierre Prunier, vigneron demeurant à LA NORVILLE, « par sentence contradictoire randüe au baillage de LA NORVILLE le premier décembre 1759 » pour non paiement, depuis une cinquantaine d'années, de la somme de 327 livres 15 solz de rentes sur 14 quartes de vignes à LA NORVILLE.

 

180 1760, 20 avril. Copie de l'acte ci-dessus.

 

181 1760, 20 avril. copie des deux actes ci-dessus.

 

182 Règlement de partage successoral (acte rayé) entre Antoine Thomas, vigneron demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, Jacques Thomas, Claude turquis, Pierre Delion, Simon Chaligne et Margueritte Coiffier sa femme, Claude Coiffier, Louis Leroy et Louise-Margueritte Coiffier sa femme, tous vigneron, Jacques Mont, journalier et Jeanne Coiffier sa femme, Simon Conard, marchand boucher, et Marie-Marguerite Coifier sa femme, tous demeurant à ARPAJON, concernant la somme de 420 livres. [sans date années 1780]

Suivi d'un partage successoral entre Louis Nion, vigneron, et Marie-Louise Avenard sa femme, demeurant à LEUDEVILLE, François Avenard, vigneron, Charles La Ruelle, « tissier en toille » et Marie Avenard sa femme, Jacques Bedeau, vigneron, tous demeurant à LA NORVILLE, tous héritiers de défunt Michel Avenard leur père, vigneron demeurant à LA NORVILLE, époux en premières noces de Marie Le Borcq, puis de Catherine Avenard. A savoir : plusieurs quartiers de vignes, en plusieurs pièces, terroir de LA NORVILLE, chantiers des Bouchères, de La Noue et des Areines, et des rentes foncières. 12 août 1756.

Suivi d'un partage successoral entre Marie-Jeanne Jubin, veuve de Pierre Prunier, vigneron demeurant à LA NORVILLE, tutrice de leurs enfants mineurs, Louis Nion, vigneron demeurant à LEUVILLE et Marie-Louise Avenard sa femme, Jeanne-Marie, fille majeure, « sœur servante a la communauté de lhotel-Dieu d'ARPAJON », le sieur Josset, marchand boulanger demeurant à LINAS, veuf de Catherine Avenard, delle Josset, fille majeur demeurant à LINAS avec son père ci-dessus, tous héritiers de Michel Avenard et Marie Le Brocq sa femme. A savoir : une somme de 319 livres. 17 août 1786.

 

3) Actes éparses :

 

183 1766, 13 février. Vente de biens meubles et immeubles passée devant un notaire d'AMBOISE, fait par Thomas, Michel et Marin Menuizier et Ellizabethe Pallut sa femme demeurant au BOURGET, paroisse de MONTLOUIS, à Loüis Josset, boulanger, et Marie-Catherine Marin sa femme, demeurant à LINAS. A savoir : Des biens meubles, immeubles et droits situés à ARPAJON, moyennant la somme de 350 livres. Cote : 2 E 25 / 4.

 

184 1775, 1er novembre. Partage successoral entre Jean Regnier, jardinier, et Marie-Geneviève Devimeux sa femme, demeurant à Bel Air [OLLAINVILLE], paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, Thomas Landot, jardinier, et Marie-Margueritte Devimeux sa femme, demeurant à VAUGRIGNEUSE, Simon Mesnager, journalier, et Thérèse Barroué sa femme, demeurant à SAINT-VRAIN, veuve en premières noces de Jacques Devimeux, aubergiste à SAINT-VRAIN, tuteurs des quatre enfants mineurs de thérèse Barroué et dudit défunt Jacques Devimeux, tous héritiers de ce dernier pour des biens meubles, « et autres effets ».

 

185 - s.d. [1er novembre 1775 ?]. Copie de l'acte précédent.

 

186 1777, 16 février. Historique d'une dette, (acte rayé), contracté par les familles Delion et Marchand, demeurant à ARPAJON, auprès de la famille Guillemain, le 27 août 1724, d'un montant de 7 livres 10 sols de rente payable à la Saint-Martin d'hiver, au denier 30 « en espèces sonnantes », puis réactualisée le 12 décembre 1725, le 14 janvier 1754 et le 16 février 1777.

Au dos : début d'un acte non terminé, sans date [XVIIIe siècle], passé par Jacques Toupet, bourgeois de PARIS, veuf de Delle Elizabeth Tisserand et tuteur de leurs enfants : Elizabeth (14 ans), Marie-Charlotte (9 ans) et Jacques-Pierre (4 ans), demeurant rue de Bretagne, au Marais, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, « de present en cette ville d'ARPAJON chez le sr Michel du Provençal, marchand-menuisier, Grande Rue de Noailles ».

Suivi d'un extrait des registres mortuaires de la paroisse Saint-Denis de LA NORVILLE, daté du 5 juillet 1777, est joint à cet acte. Il concerne le baptême de Marie-Jeanne-Victoire Avenard, fille de François Avenard, vigneron, et de Marie-Jeanne Rondin, demeurant à ARPAJON, le 23 avril 1748.

 

187 1777, 18 avril. Lettre manuscrite précisant que « le s. Martin Bouchinet est emploïé pour droit de franc fief a cause du fief, terre et seigneurie de Larny[1] par lui acquis par acte devant Cordier, notaire à Paris, du 25 novembre 1776, moiennant 82.900 livres tournois. [&] Vous aurez attention de ne le lui faire signifier qu'après l'année de l'acquisition révolüe, alors vous ensuivrés le recouvrement par les voïes ordinaires jusqu'à parfait païement ».

 

188 1778, mai. Brouillon d'un acte de succession entre Joachim Le Cocq, vigneron, et Marie-Margueritte Bourdet sa femme, demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, et, Prunier, vigneron demeurant à LA NORVILLE, Jacque Rochefort et Jean Dautier, tous deux vignerons demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON.

 

189 1781, 2 mai. Caution, passée devant le notaire royal de CHEVREUSE (Yvelines), entre Jacques Janillon, marchand demeurant à CHEVREUSE qui se porte caution de Me Nicolas-Salzard, bourgeois de PARIS y demeurant « a l'hôtel des Fermes du Roy, rue de Grenelle, paroisse Saint-Eustache, adjudicataire généralle des Fermes Unies de France et du duché de Lorraine et de Bar [&], pour le privilège de la vente du tabac, les grande et petite gabelles domaine et gabelles de Franche-Comté et des Trois évêchés, cinq grosses fermes entrées et aydes du plat pâys de Paris », à concurrence de 1.500 livres et l'hypothèque d'une maison à CHEVREUSE.

 

190 1781, 5 août. Bail de terre autographe fait par de Lahaye à Simon Pier Delion, vigneron demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON. A savoir : 13,5 quartes de terre, terroir de SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, chantiers de la Fontaine au Berger et des Grands Mat, pour une durée de 18 ans, moyennant la somme de 30 livres annuel.

 

4) 1783-1787, Comptes des productions et façons viticoles, reconnaissances de dettes, paiement de la taille et de droits de successions de la famille Chartier. 11 pièces :

 

191 « Quittances de la façon de la vigne appartenant a la succession de la dame Chartier » pour la somme de 248 livres sur la période 1784-1787.

 

192 « Compte des différentes vente de récolte de la vigne de la dame Chartier » pour la somme de 145 livres 5 sols sur la période 1783-1786.

 

193 - Quittance pour l'année 1786 : J. Hubert « Reconnois avoir reçu de monsieur Renet Chartier, fermier a Fresne, paroisse de Jeanvry [JANVRY], la somme de cinq livre quatorze sols ».

 

194 Reconnaissance de dette, non datée [années 1780], entre le dénommé Guiffaud et la famille Chartier pour une somme de 8 livres quatre sols.

 

195 Quittance de paiement de la taille : « Je reconnais avoir reçu de monsieur René Chartié, fermié a Jeanvry [JANVRY], la somme de cinq livres dix sept sols pour les impozitions des tailles auquel il a été impozé a la paroisse de Marcoussy [MARCOUSSIS] [&] ». 1784-1785.

 

196 1785, 27 mai. Quittance de paiement de la taille : « [&] a la requête de Jean-Baptiste Manon, collecteur, porte rôle et consorts, demeurant audit MARCOUSSIS [&], jay, Denis Brizard, huissier priseur, vendeur de bien des baillage et châtellenie de MARCOUSSIS, NOZAY, LA VILLE DU BOIS et dépendances, demeurant audit MARCOUSSIS, requis pour deniers royaux, soussigné fait commandement de par le roy et justice audit sieur Chartier, héritier de la dame veuve Chartier, laboureur demeurant a Janvris [JANVRY], en la Grande ferme » de payer la somme de 5 livres 9 sols.

 

197 1783, 15 avril. Quittance de droit de successions : « Jay, sous signé, a rey connois avoire resu de Cloud Devivié la somme de douxez livre dix sols pour a voirre le terme de la vineu de suseysion pour le terme diverre ». Signé Pierre Gelle.

Au dos : quittance d'un journalier de JANVRY.

 

198 1785, 9 mai. Paiement d'arriérés. Lettre manuscrite adressée « a monsieur J.-Baptiste Duvivier, fermier a Freneau, paroisse de Janvris [JANVRY] » dont le contenu est : « Vous etes averti de venir payer le (reçu) et pressoir de l'héritage que vous possédez en commun a la pièce d'Entragues, parroisse et terroir de MARCOUSSIS, montant a la somme de sept livres dix huit sols sept deniers demy pitte pour une année darrerages echus a la St-Martin derniere pour éviter les frais. Dela part de Mre Ladey, receveur a MARCOUSSIS. Rapportés le présent avertissement du bailliage, ce 9 may 1785 ».

 

199 1785, 30 octobre. Quittance pour travail dans les vignes : « Jai, soussigné Laurent Machelard, reconnois avoir reçu de monsieur Devivier, la somme de soixante livres pour la façons des vignes cin cent fouse a cïnquante sous qui fait la somme de douze livres dix sous, moy Laurent Machelard je fourny trois botte de paille a douze sous qui fait la somme de trente six sous dont quittance faite a MARCOUSSIS ce trentrieme jour de octobre lan mil sept cent quatre vingt cinq, signé bon pour mon père. Qui fait la somme de soixante quatorze livres six sous ».

 

200 - Quittance pour travail dans les vignes : « Je declare avoir reçu de M. Devivier, fermier a Frainau, paroisse de JANVRY, la somme de six livres pour taillage de la vigne de la sucsession de feue la veuve Chartier, laboureuse a JANVRY. A MONTHLERY ce treize avril [1783], pour Françoois Robel dit Vigneron, qui a reçu la susditte somme de six livres en ma presence soussigné. [Signé :] Amant ».

 

201 1784. Quittance pour travail dans les vignes : « J'ay soussigné Jacques-Laurent Machelard fils, reconnois avoir reçu de sr Jean-Baptiste Duvivier [&], la somme de soixante livres pour façons généralles d'environ un arpent de vignes, que Jacques-laurent Machelard, mon père, fait et façonnes pour la communauté [Chartier], plus pour cent quatre vingt huit fosses, à raison de six deniers la fosse, fait quatre livres huit sols, plus pour trois bottes de paille pour lever lesdittes vignes, a raison de douze sols la botte, une livre faire [&]. Fait a MARCOUSSIS [&]. Signé Laurent Machelard, bon pour mon père ».

 

5) Autres pièces éparses :

 

202 1786, 13 juin. Bail d'un moulin, de prés et de vignes fait par Louis Thierry, « conseiller du roy, président honoraire au grenier a sel de VERSAILLES, étant a Paris ce jourdhuy », a Toussaint Le Duc, meunier au hameau du Moulin Galant, paroisse de VILLABE, et Margueritte Heratte sa femme, « étant ce jour a PARIS, logée rue Saint-Victor, paroisse St-Nicolas du Chardonnet, au Chariot d'Or ». A savoir : le moulin de Lambreville, paroisse de VILLABE, duché de Villeroy (MENNECY), « établi sur la rivière d'ESTAMPES », les bâtiments qui en dépendent, « cour ayant porte d'entrée chartière sur le chemin allant a ORMOY, jardin a coté des prés et dépendances », qu'il avait acquis de Jean-Louis-Sébastien d'Avoust, meunier dudit moulin, le 24 avril 1781, « en saisine par le fondé de procuration de M. de Villeroy », au moins 7 arpents 5 perches de prés, à VILLABE, dont une pièce plantée de peupliers, de saules et d'autres arbres, chantier le Pré d'Ambreville et sur le chantier « appellé autrefois les Folies d'Ambreville », avec mention de « la manufacture de cuivre rouge autrefois sur le même terrain » appartenant à la famille d'Avoust depuis le 13 avril 1760 moyennant une rente foncière de 300 livres payable au duc de Villeroy, enfin, au moins 1 quartier 30 perches de vignes à VILLABE, chantiers de Courte Pluche et de Lormetot, en censive du duché de Villeroy. Ce bail établi pour une durée de trois, six ou neuf années, moyennant la somme de 900 livres annuelles. Au dos, restes d'un sceau ovale, rouge, de 30 mm de hauteur par 25 mm de largeur, avec un papier collé dessus. Inscription (fragmentaire), sur le pourtour du sceau : « scel& X&CON&ES NOTEES AU CHA(TELET) ». Une guirlande se terminant par une croix régulière entoure un ovale surmonté d'une couronne, elle-même surmontée d'une fleur de lys. Trois fleurs de lys remplissent l'ovale du sceau.

Suivent trois lettres de notaires concernant la grosse du bail de ce moulin :

203 1787, 8 août. Opposition faite par Pierre-François Perchoz, concierge de M. Rolland, directeur des moulins des Hôpitaux, demeurant à CORBEIL, et par Pierre-François Roy, huissier à verge au Châtelet de PARIS, demeurant à SAINT-CHERON, à ce que maître Billard, notaire à ARPAJON, « se dessaisisse et remete en main de qui que cesoit le double dun sous-seing privé » portant bail du moulin de Lambreville, passé par Toussaint Le Duc, meunier paroisse de VILLABE, et Margueritte Heratte sa femme.

204 1787, 11 août. Procuration donnée par Toussaint Le Duc, meunier demeurant au moulin d'Ambreville, paroisse de VILLABE, à Didier Jourdeuil, huissier à verge au Châtelet de PARIS, demeurant à ARPAJON, rue et paroisse Saint-Germain, pour « interpellé » Georges-François Billard, notaire royal de la prévôté de MONTLHERY, demeurant à ARPAJON, porte de Paris, afin de lui remettre « l'expédition en parchemin » du bail à rente du moulin d'Ambreville fait par Pierre-François Pechaut, concierge de M. Rolland, directeur des moulins des Hôpitaux, demeurant à CORBEIL, à Louis Thierry, boulanger du roi, demeurant à VERSAILLES, le 13 juin 1786, « pour vingt sept années ».

205 1787, 8 août. Procuration donnée par Pierre-François Peschot, concierge de M. Rolland, directeur des moulins des Hôpitaux, demeurant à CORBEIL, à Pierre-François Roy, huissier à verge au Châtelet de PARIS, demeurant à SAINT-CHERON, pour faire savoir « a Me Billard, notaire royal a ARPAJON, y demeurant porte de PARIS, quil se dessaisisse du double d'un sous-seing privé » portant bail du moulin de Lamberville et dépendances, par M. Thierry à M. Le Duc, meunier paroisse de VILLABE, et Margueritte Heratte sa femme, le 13 juin 1786 « pour vingt sept années consécutives ».

 

206 1786, 22 juillet. Lettre signée concernant une hypothèque passée entre Louis-Etienne Beulleux, marchand-boulanger à ARPAJON et Toussaint Lamoureux, fermier à Brétigny, avec une garantie de 7 quartes de terre à LA NORVILLE, chantier du Champ Joly.

Au dos : Inventaire d'effets mobiliers (sans date) appartenant à une future épouse (non mentionnée) comprenant du linge de maison, des habits (traversins, linge de tête, draps, mouchoirs, nappes, chemises, déshabillés, souliers) et des bijoux (croix d'or et boucles d'argent).

 

207 1786, 23 novembre. Obligation faite par Antoine Bap, marchand-chaudronnier demeurant à BOISSY-SOUS-SAINT-YON, à Pierre Brossard, « entrepreneur de terrasses » demeurant à La Roche [OLLAINVILLE], paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, lequel « a declaré et reconnu, bien et légitimement, devoir [&] la somme de soixante douze livres que [Antoine Bap lui] a prêté manuellement dans les besoins ». Cette somme doit être remboursée à la fête de Pâques 1787.

 

208 1790, 24 septembre. Procuration donnée par Marie Sichot, femme de René Letourneau, « marchand-forain de porc », demeurant à LEUVILLE, au profit de son mari, pour « assister aux reconoissance et levée des scellés qui auroient pu être aposés sur les effets mobiliers trouvés après le décès de Françoise-Louise Juignet », dont Marie Sichot est l'héritière en partie, afin de faire procéder à la vente de ces biens.

 

209 1791, 2 septembre. Vente d'une partie d'héritage faite par Louise Soulaire, fille majeure, demeurant à PARIS, place Maubert, « étant de present a LA NORVILLE, ché le cy après nommée », à Jacques-Nicolas Fleury, vigneron, et Geneviève Soulaire sa femme, demeurant à LA NORVILLE. A savoir : une maison de 5 espaces, à LA NORVILLE, lieu-dit Mondouville, près La Fontaine, avec un jardin et 0,5 quartier de terre, « en censive de M. Baron, propriétaire du domaine de LA NORVILLE », moyennant la somme de 200 livres « francs deniers ».

Suivi d'une note manuscrite de cette vente, datant de 1791, faite par Louise Soulaire à Jacques-Nicolas Fleury et Geneviève-Félicité Soulaire sa femme. A savoir : le « 1/3 judivi avec les acquers » d'une maison à LA NORVILLE, lieu-dit Mondouville, moyennant 200 livres. Au dos : lettre manuscrite, rayée, datée du 31 août (sans année), signé par D. Vurdeüil : « Je vous renvoye, mon cher ami, le bail de ma nouvelle locataire, qu'elle n'ait plus d'inquiétude ma parolle valoit cet acte. Je n'en ai point sur le pot de vin quand même il ne seroit pas en vos mains que madame Nardon se dispose a eménager pour le 1er octobre. A revoir. J'embrasse madame Nardon et vous en fais bien sincerement votre ami ».

Suivi d'un partage successoral passé, le 15 décembre 1788, devant Me Laisné, notaire au bailliage et châtellenie de LA NORVILLE, entre Etienne Soulaire, vigneron demeurant à LEUVILLE, Jean-François Soulaire, marchand-épicier demeurant à ARPAJON, Jacques-firmin Soulaire, vigneron demeurant à SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, Jean-Germain Thomire, vigneron, et Marie-Catherine Soulaire sa femme, demeurant à LA NORVILLE, Laurent-Jean-Baptiste Avenard, vigneron et buraliste demeurant à Mondouville, terroir de LA NORVILLE, fondé de procuration de Louise Soulaire, fille majeure demeurant à PARIS, et Charles Turquis, vigneron demeurant à Mondouville, fondé de procuration de Geneviève-Félicité Soulaire, fille majeure demeurant à PARIS, tous héritiers de défunt Etienne-Lambert Soulairen vigneron à Mondouville, et Catherine Avenard, leurs père et mère. A savoir : 1 quartier 1 quarte de terre et 16 perches 2/3 0,5 quartier 1 quarte de vigne, terroir de LA NORVILLE, chantiers de La Grand' Cour, du Chemin Vert, des Pigoraux, du Gros Orme et des Buttes.

Suivi d'une lettre manuscrite adressée à « Monsieur Gondouen, La Roche près Arpajon [LA NORVILLE] ». A savoir : « Je soite bien le bonjour a Mr Biliar et je le prie de venire dinnay au jour duis a La Roche, Mr Dubuc ci trouveras. Ille ma fay dire de vous angager. Illyas a parensse quille veux terminay laquisition comanssé, insis vennay de boneur afin que nous puision cozer ensenble poure éviter renboursemant de mon vivant. Je vous prie de preter toute vostre atension pour ma curte et vous oblijeré beaucoup vostre très hunble anbaseret serviteur. [signé :] Gondoin. [P.S. :] Je vous previen quila avec luis un si de vant abbé pour consellié may quis me parré un bon garsont. Vous trouveré la porte ouverte ». Au dos calculs de sommes en argent concernant Louise Soulaire et Jacques-Nicolas Fleury.

 

210 - Sans date [années 1770-1780]. Notes pour un partage successoral concernant la famille Gaunous. A savoir un bien comprenant une maison, 2 granges, une écurie, un toit à porc, un poulailler, une cour, deux jardins et 2 arpents 2,5 quartiers 42 perches 10 quartes de terre et 1,5 quartier de bois, terroir d'OLLAINVILLE, chantiers des Murgers, de La Caraimeri, de La Reuille, de la Marre Migonne, des Corlu, de la Vidange, du Fausse de La Serpet et des chemins de La Vierge et des Mulets. Nota : un plan du partage est dessiné sur la feuille.

 

211 - Sans date [années 1770-1780]. Notes pour un partage successoral entre Jacques Boursier, Thomas-Jean-Louis, Etienne, garçon majeur, Jacques Bourgeron et Marie-Anne Boursier sa femme, Jean-Louis Coulard, d'OLLAINVILLE, et Julienne Boursier sa femme, Marie-Louise-Victoir Boursier, mineur de 23 ans, et, Jacques-Etienne Boursier son père, tous héritiers de défunte Marie-Anne Courtin. A savoir : plusieurs lots de terre et de vignes, tous d'une surface d'un demi quartier de terre et de quelques rentes, sur les terroirs d'EGLY, ARPAJON, et BOISSY-SOUS-SAINT-YON.

Au dos : vente et adjudication de récoltes du château d'OLLAINVILLE, en date du 17 juin 1781. A savoir : 59 arpents 290 perches de prés, de « bled froment » et de seigle.

Suivi du même acte de partage successoral, [après le 20 mai 1771] plus détaillé que le premier et non signé, entre Jacques-Nicolas Boursier, Jacques-Nicolas Bourgeron, vigneron, et Marie-Anne Boursier sa femme, Thomas-Jean-Louis Boursier, Etienne Boursier, garçon majeur, Jacques-Etienne Boursier, tuteur de Marie-Louise-Victoire Boursier, sa fille mineure âgée de 23 ans, veuf de Marie-Anne Courtin sa première femme, tous vignerons à EGLY, et Jean-Louis Coulard, vigneron demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, et Julienne Boursier sa femme, tous héritiers de Mte Nicolas Courtin et de Marie-Anne Le Grand sa femme, « leurs ayeux maternels ». A savoir : 5 quartiers 3,5 quartes de terre labourable, 1 quartier 3 quartes de vignes et quelques rentes de petite valeur, terroirs de Saint-Yon, d'Egly, chantiers de la Tatonnerie, du Fossé, du Chemin de Chastres, des Ruelles, de La Montagne, des Petits Graviers, de la Cour (V)asse, de la Grande Cour, du Petit Bois, et de BOISSY-SOUS-SAINT-YON, chantier des Garennes.

 

212 - Sans date [vers 1787]. Règlement d'une affaire entre les famille Dupuis et Liot, demeurant à ORLEANS, ETAMPES et ARPAJON. 5 pièces reliées comprenant 19 folios dont un mot manuscrit : « Françoise Fureau, veuve de François Dupuis, bourlier demeurant à SAINT-DENIS, François Dupuis, aprentis bourlier, ils ont tutelle natturelle. M. Billard est prié de prendre commande de la demande contre la veuve Dupuis jointe, et des pieces qui l'appuyent pour se préparer le soir a recevoir la renonciation de ladite veuve et de ses gendre et fille, 8 h du soir. Mre Germain Liot, charon a ARPAJON et Marie-Thérèse Dupuis sa femme : Je promet, moy Liot, signer et faire signer par ma femme la renonciation cy dessus enoncée en la première acquisition, le 3 novembre 1787. [Signé :] Pierre Garmon Liot ».

 

213 - Sans date [vers 1791]. Vente de vigne faite par Simon Bourgeron, vigneron demeurant à EGLY, et Geneviève-Elisabeth Guénée sa femme, à Noël Bidault, berger, et Marie-Denise Bourgeron sa femme, demeurant à EGLY. A savoir : un demi quartier « de vieille vigne, presque denuée d'échalats », à AVRAINVILLE, chantier du Chemin de La Ferté. Acte non signé.

Suivi d'une note manuscrite, non signéere, prenant les termes de cette vente, moyennant la somme de 45 livres.

Au dos : « extrait du registre de l'enregistrement des contrats et autres titres déposés au greffe des Criées du Châtelet de PARIS », en date du 12 janvier 1791, dans lequel le sieur Ruelle, bourgeois de PARIS, y demeurant rue des Bons Enfans, a disposé un contrat d'acquisition par lui fait, à Louis Geoffroy, maître-maçon à ARPAJON. A savoir : une pièce de terre, terroir d'ARPAJON, moyennant la somme de 50 livres, « de » François Brice, vigneron à ARPAJON.

 

214 - Sans date [2e moitié XVIIIe s.]. Projet de partage entre Claude Baron et Jean-Baptiste Levon. A savoir : 0,5 quartiers 15 perches de terre dont quatre « chargés de vingt sols de rentes envers la fabrique de BREUX », 1 quartier 23,5 perches de vigne, et 0,5 quartier 9 perches de bois, en plusieurs pièces, terroir de Breux [BREUX-JOUY], chantiers des Vignes, des Selleries, de La Soupantre, de La Nouez Rouseaux, des Fontenel, des Cordes et du Clos Courtin, et 15 sols 9 deniers de rentes dues par Claude Sorioul demeurant à Jouy [BREUX-JOUY] et par le dénommé Talot à BREUILLET.

 

215 - Sans date [2e moitié XVIIIe s.]. Vente d'une maison faite par Michel Berthelot, chartier, et Marie-Julienne Chaligne sa femme, demeurant à LA NORVILLE, à François Berthelot, garçon majeur, jardinier au service de M. le marquis de Saint-Agnan, seigneur de CHEPTAINVILLE, et à Catherine Berthelot, « fille couturière en hardes », demeurant à LA NORVILLE, tous deux leurs enfants. A savoir : Une maison contenant 2,5 espaces comprenant chambre à feu, petite chambre, étable, grenier, le tout couvert de chaume, cours, puits, « situé à LA NORVILLE proche le vieux cimetière », 9 perches de jardin « cy devant planté en vigne », un quartier de terre labourable, terroir de Jouy [BREUX-JOUY], chantier le Clos de Berthelot, et « tous les meubles meublans, ustanciles de ménage, habits, linges, hardes et autres effets mobiliers » présents dans cette maison.

Au dos : Vente d'arbres faite par Claude Le Coq, vigneron demeurant à ARPAJON, rue Saint-Germain, paroisse Saint-Clément, mari de Elizabeth Vacqueret, à, François-Prosper Trouillebert, marchand-boulanger à BRUYERES-LE-CHATEL y demeurant. A savoir : des « pieds d'arbres à fruit », terroir de BRUYERES-LE-CHATEL, chantier des Ruelles.

 

216 - Sans date [2e moitié XVIIIe s.]. Don d'une maison et de terres fait par Michel Berthelot, chartier, et Marie-Juliette Chaligne sa femme, demeurant à LA NORVILLE, à leurs enfants, François Berthelot, garçon majeur, « jardinier au service de M. le marquis de Saint-Agnan, seigneur de CHEPTAINVILLE, y demeurant », et à Catherine Berthelot, « fille, couturière en hardes » demeurant avec eux à LA NORVILLE. A savoir : Une maison contenant 2,5 espaces comprenant chambre à feu, four, petite chambre, étable, grenier, le tout couvert de chaume, situé à LA NORVILLE, « proche le vieux cimetière », 9 perches de jardin « cy devant planté en vignes sur lequel est planté plusieurs arbres fruitiers », 2 quartiers 3 quartes de vigne et terre labourable, en plusieurs pièces, terroir de LA NORVILLE, chantiers de La Bretonnière et des Buttes, terroir de Soucy [FONTENAY-LES-BRIIS ?], chantier du Clos des Berthelot, 20 livres de rente foncière annuelle sur des fonds à BREUILLET, et « tous les meubles meublants, ustancils de ménage, habits, linges, hardes et autres effets mobiliers étant renfermés en la maison ».

 

[1] Il s'agit peut-être du fief d'Arny à BRUYERES-LE-CHATEL.

Conditions d'accès

Communicable au bout de 75 ans à partir de 1790

Informations sur le traitement

31/07/2001

Mots clés lieux

N° 6 - Titre nouvel fait par Louis PLESSE, vigneron demeurant à OLLAINVILLE, paroisse de BRUYERES-LE-CHATEL, veuf d'Anne-Catherine PASSEMENT, reconnaissant posséder 3 arpents de terre, terroir de La Roche à OLLAINVILLE, chantier du Bois Talon (25 janvier 1778).

Cote/Cotes extrêmes

2E25/4

Date

1778

Mots clés lieux