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Centre d'essais en vol
il s'agit d'un centre d'essais de matériels aéronautiques militaires relevant de la Direction générale de l'armement. Il a été en activité de de 1945 à 2001. Sa fermeture est la conséquence d'un redéploiement des activités vers la Gironde et les Bouches-du-Rhônes
chasseur bombardier : avion chasseur bombardier Vautour II n°348
Caractéristiques physiques
H.500 ; L.1500 ; l.1700 cm ; poids max. : 20,7 tonnes ; poids vide : 10,7 tonnes ; plafond max. : 16000 mètres ; vitesse : mach 1
Association - Association des Mécaniciens-pilotes d'Aéronefs Anciens (AMPAA), Brétigny-sur-Orge,Centre d'Essais, en vol, base aérienne 217
Société nationale aéronautique du sud-ouest (devenue Aérospatiale)
Monoplan à aile médiane, avec aile en flèche et train monotrace. De type SO 4050. Poids max. : 20,7 tonnes ; poids vide : 10,7 tonnes ; plafond max. : 16000 mètres ; vitesse : mach 1 ; 2 réacteurs SNECMA ATAR ES de 3700 kg de poussée chacun ; train : Hispano-Suiza ; 4 canons DEFA de 30 m/m avec 420 obus ; armement : missiles, lance-roquettes Matra et divers armements ; 2 réservoirs pendulaires d'1 tonne chacun. Sur la base d'études menées par la Société nationale aéronautique du sud-ouest en 1949-50, 3 prototypes de ce biplace de chasse tous temps furent fournis en octobre 1952 et furent testés entre 1952 et 1954 ; puis 6 avions de pré-série furent commandés en 1953 pour poursuivre les essais d'équipement et de radar et préparer la série. Une quatrième version (BR, bombardier reconnaissance) intégra des modifications apportées aux Vautour de pré-série. Ces prototypes connurent tous une longue carrière en raison de leur fiabilité et de leurs performances. Le nombre initial de 600 Vautour (estimation 1953) fut ramené à 140 six ans plus tard. Livré à l'Armée de l'air en octobre 1959, affecté à la 30e escadre de chasse basée à Tours et à Reims, le Vautour II N n°348 parvint au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge en 1966. A noter que le CEV utilisa 6 Vautour de série N à Brétigny-sur-Orge et 2 Vautour de série B à Cazaux (Landes). Sa dernière mission consista à expérimenter le système radar RDI du Rafale en mars 1990. Il s'agit ici d'un exemplaire unique
Statut Privé, objet inscrit au titre des monuments historiques - Date arrêté : 11/06/2010
aucune fiche de pré-inventaire ; Commission départementale des objets mobiliers le 21/05/2010 ; PM91002830 ; documentation fournie par l'A.M.P.A.A.
Autres données descriptives
Premier chasseur bombardier biréacteur supersonique construit en 1959 par la Société nationale aéronautique du sud-ouest (aujourd'hui Aérospatiale), cet avion fut utilisé à 140 exemplaires par l'Armée de l'air jusqu'en 1979 dans tous types de missions d'intervention, bombardement, reconnaissance aérienne et brouillage électronique y compris durant la "guerre des six jours" en Israël, où 20 exemplaires furent exploités par l'armée israélienne. Premier avion de conception et de fabrication 100% françaises, ce fut aussi le plus gros chasseur bombardier construit par la France après guerre et l'un des avions les plus performants et les plus complets de son époque. Son emploi au Centre d'essai en vol de Brétigny-sur-Orge (Essonne) se concentra sur des essais en vol : radar, équipements, bombes, roquettes etc., ravitaillement en vol et prélèvement de particules dans les nuages atomiques du Pacifique. Il s'agit ici d'un exemplaire unique sauvé par l'Association des mécaniciens pilotes d'aéronefs anciens (AMPAA) [créée en 1981 à l'initiative d'anciens pilotes et mécaniciens du Centre d'essai] avec l'aide du Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge. Autre intérêt de cet avion : il illustre parfaitement la pérennité et la capacité d'adaptation des industriels français de l'aéronautique, au travers notamment de l'exemple de la société Hispano-Suiza. Société fondée en 1904 par deux Espagnols Damian Mateu et Franceso Seix associé au Suisse Marc Birkigt, productrice de voitures de luxe durant l'entre-deux-guerres, elle fabriqua également des moteurs d'avions dès la première guerre mondiale ; intégrée à la SNECMA en 1968, elle est aujourd'hui un équipementier aéronautique au sein du groupe Safran. En 1955, Hispano-Suiza débute sa carrière sur le marché des trains d'atterrissage, aux côtés de Messier (équipementier depuis 1928 des plus prestigieux avions français : le Farman 190 et 300, le Latécoère 25 et le Potez 25 militaire, et qui demeurera longtemps spécialiste du train d'atterrissage) et d'ERAM ; cette date marque les débuts de la révolution technologique engagée par l'industrie nationale des trains d'atterrissage et de l'équipement aéronautique en général : c'est ainsi que l'une des premières versions du Vautour "SNCASO 4050" fera décoller ses 20 tonnes avec un train spécial monotrace Hispano-Suiza. La société profitera pleinement du programme Caravelle lancé par le gouvernement français pour se propulser dans le secteur civil ; elle fusionnera néanmoins en 1970 avec la société Messier sous le nom "Messier-Hispano"
Informations sur le traitement
Date dernier récolement : 14/11/2008