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Maison-atelier Foujita
C'est en 1959 que l'artiste se met en quête d'une maison de campagne. il souhaite se rapprocher de Bièvres où réside l'éditeur Pierre de Tartas avec lequel il collabore, et de Vauhallan où son ami, le peintre Yasse Tabuchi est installé. Ce dernier lui trouve son futur dernier atelier à Villiers-le-bâcle; Il s'agit d'une petite maison rurale du XVIIIe siècle, abritant deux anciens logis mitoyens destinés à des ouvriers agricoles. Elle est bâtie sur un terrain en pente et arboré, situé dans l'unique rue du village. Foujita en devient propriétaire en 1960. les travaux important de rénovation qu'il engage dureront près d'une année (cf. In-Situ Revue des patrimoines 29/2016 : La maison atelier de Foujita à Villiers-le-Bâcle, par Anne Le Diberder. Léonard Tsuguharu Foujita - un brin dandy - dont on dira qu'il est le plus parisien des peintres japonais et le plus japonais des peintres français, deviendra une figure incontournable du Tout-Paris. Il a inventé une technique, une façon de peindre et de dessiner qui lui est propre, mêlant l'apport de la peinture occidentale à sa culture d'origine, à l'art des estampeurs (cf. extrait de "Collectif, Foujita, le maître du trait", Paris, éd. Philippe Picquier 2008, par Mustapha Harzoune). Il sera surnommé par Jean Cocteau "le Lewis Caroll de la peinture".
Informations sur le traitement
La totalité des notices présentées dans MNESYS, sont issues des analyses d'Anne Le Diberder, Conservatrice de la Maison-atelier Foujita.
garniture de meuble (textile ornemental)
Caractéristiques physiques
tissu ; sumi (encre japonaise) ; pochoir
Particularité du document
Collectivité territoriale - Conseil départemental de l'Essonne, Département de l'Essonne, Boulevard de France
FOUJITA Léonard (FOUJITA Tsuguharu Léonard Marie Ange dit, 1886-1968)
Histoire de la conservation
collection Kimiyo Foujita
textile ornemental réalisé dans une pièce de tissu en toile de coton à tissage serré, au sumi et au pochoir. Sont représentés, les visages du Christ et de la Vierge. Afin de leur donner du volume, Foujita a utilisé une technique originale, en plaçant un second textile à trame lâche sur le support, avant impression. Cette technique de tramage n'a pas été reprise pour les motifs en frise placés en haut et en bas de la composition, pour un décor à festons et croix ansées (partie supérieure), ainsi que des petits personnages (partie inférieure) et des deux croix (extrémités) ; on note une rerise au feutre des compositions centrales, ainsi que des pointillés préparatoires à la mise en place du pochoir ; oeuvre datée et signée au feutre noir
Statut Public, objet inscrit au titre des monuments historiques - Date arrêté : 18/10/2013
aucune fiche de pré-inventaire ; Commission départementale des objets mobiliers le 29/11/2012 ; PM91003000 ; photographies CG91 MAF (2012)
Autres données descriptives
Foujita expérimente l'impression sur tissu pour un usage ornemental dans sa maison de Villiers-le-Bâcle. Dans les années 50 et 60, il travaille en lien avec la maison de haute couture Hermès, sur des projets de foulards
Informations sur le traitement
Date dernier récolement : Sans date