FONDS AUDIOVISUEL DE L'ASSOCIATION MEMOIRE ET PATRIMOINE VIVANT DE CORBEIL-ESSONNES

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

6AV/1-113

Date

1997-2012

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

140 articles

Origine

MEMOIRE ET PATRIMOINE VIVANT (service producteur)

MEMOIRE ET PATRIMOINE VIVANT (service versant)

Modalités d'entrées

Don

Présentation du contenu

Au mois de juin 1995, l'association Mémoire et Patrimoine vivant, dont le siège est à Corbeil-Essonnes, au 10, rue de la Commanderie, prenait spontanément contact avec les Archives Départementales de l'Essonne pour présenter son activité d'enquête orale auprès des témoins essonniens ayant vécu les principales transformations de l'ancienne Seine-et-Oise puis de l'Essonne depuis le début de notre siècle. Très vite, l'idée d'une collaboration entre l'association et les Archives départementales naquit et, se précisant, aboutit à une convention de dépôt des entretiens filmés entre Mémoire et Patrimoine vivant et le Département de l'Essonne, approuvée par délibération du 22 avril 1996. Cette convention a un objectif très précis : la sauvegarde, dans une institution publique pérenne, d'une mémoire collectée par des acteurs passionnés du mouvement associatif, auprès de particuliers représentatifs du monde industriel, commercial, scientifique de l'Essonne. La spécificité de l'association est son choix de l'image animée, novateur actuellement en France dans le domaine des enquêtes orales. Mémoire et Patrimoine vivant part d'un constat simple, qui fixe les apports de chacun des partenaires : à l'association, la collecte, les démarches visant à obtenir des témoins l'accord pour une diffusion et une communication immédiate ou après délai de l'enquête ; aux Archives, l'analyse normalisée des reportages sous la forme de bordereaux appelés aussi à l'Institut national de l'audiovisuel ou dans les chaînes régionales de télévision -conducteurs-, la conservation matérielle et, si l'accord du témoin est obtenu, la communication au public dans la salle d'audiovisuel prévue à cet effet. Des réunions régulières entre les bénévoles de l'association et les collaborateurs des Archives de l'Essonne permettront aux bordereaux d'évoluer et de s'harmoniser. Une quarantaine d'entretiens a été réalisée depuis deux ans et les analyses se poursuivent aux Archives départementales qui développent ainsi un nouveau secteur d'activité prenant en compte tous les supports de la mémoire d'aujourd'hui.

Langue des unités documentaires

Français

Mots clés typologiques

SOUVENIRS DE MONSIEUR LEROY MICHEL

Cote/Cotes extrêmes

6AV/59

Date

1998

Importance matérielle

02/37/00

Caractéristiques physiques

produit fini, Cassette audio, Interview

Origine

MEMOIRE ET PATRIMOINE VIVANT (service producteur)

MEMOIRE ET PATRIMOINE VIVANT (service versant)

Modalités d'entrées

Don

Présentation du contenu

SOUVENIRS DE MONSIEUR LEROY MICHEL

Monsieur LEROY Michel, né en 1925, créateur et directeur des Services Techniques de la ville de Corbeil-Essonnes.

Monsieur LEROY, directeur des Services Techniques de la ville de Corbeil-Essonnes de 1953 à 1990, nous fait part de son expérience et de ses souvenirs sur les constructions et les aménagements de la ville de Corbeil-Essonnes.

SOUVENIRS DE MONSIEUR LEROY MICHEL Intervenant: Monsieur LEROY Michel, né en 1925, créateur et directeur des Services Techniques de la ville de Corbeil-Essonnes. Réalisation: Association "Mémoire et Patrimoine Vivant" à Corbeil-Essonnes Production: Association "Mémoire et Patrimoine Vivant" à Corbeil-Essonnes Durée: 157' Résumé: Monsieur LEROY, directeur des Services Techniques de la ville de Corbeil-Essonnes de 1953 à 1990, nous fait part de son expérience et de ses souvenirs sur les constructions et les aménagements de la ville de Corbeil-Essonnes. Analyse: 00 mn à 1 mn 30 GENERIQUE Présentation de l'association " Mémoire et Patrimoine vivant ". 1 mn 30 à 5 mn Monsieur LEROY Michel est né en 1925. Il est arrivé en 1952 à Corbeil. C'était au moment où la décision de fusionner la ville de Corbeil avec celle d'Essonnes avait été prise. La fusion a eu lieu en 1951. Un rapport avait été établi par Monsieur Monnier, ingénieur des Ponts et Chaussées à l'époque (actuellement la Direction Départementale de l'Equipement) sous la demande du Préfet de Seine-et-Oise. Ce rapport présentait l'inventaire de la ville et stipulait une obligation de créer les Services Techniques. Il nous explique qu'il vient de Roanne où il avait travaillé aux Services Techniques depuis 1949. Il avait notamment participé à la construction du stade pour l'équipe de rugby. Il a été embauché comme directeur des Services Techniques à Corbeil-Essonnes à partir du 3 janvier 1953. 5 mn à 8 mn Il a eu une formation d'ingénieur de l'Ecole Spéciale des Travaux Publics, section bâtiment. Il nous décrit l'état d'esprit qui régnait dans la ville au moment de la fusion des deux villes. Au début, il explique qu'il n'avait de bureau pour lui, ni de secrétaire. 8 mn à 10 mn Il nous explique que le service a été très long à démarrer. Il a fait l'étude de l'agrandissement de l'école Jules Ferry qui a été sa seule activité pendant les 4 premières années. Il a également réalisé des enquêtes d'insalubrité. On lui a fabriqué une planche à dessin car il ne disposait pas de matériels. Il existait à son arrivée deux services d'entretien dans les deux villes qui était composé de 22 personnes pour une ville de 20.000 habitants. 10 mn à 12 mn Il explique qu'au début, il ne disposait pas de véhicule. Il n'a obtenu qu'une motocyclette Vespa qu'à partir de la fin 1958. Il faisait le voyage à Versailles, où se trouvait la Préfecture de la Seine-et-Oise. Il avait contact avec le Ministère de la Reconstruction du Logement (le MRL), il allait en train à Paris. Corbeil-Essonnes faisait 7 kms de long sur 3,5 kms de large. 12 mn à 15 mn Il évoque des anecdotes sur les poissons chats mis dans les carrières Gilardoni aux Tarterêts pour tuer les moustiques qui gênaient les élèves de l'internat du Lycée. Les trous des carrières ont été bouchés par des ordures ménagères. Quand il est arrivé à Corbeil, il existait encore un service de ramassage d'ordures ménagères avec des voitures à cheval. Les écuries se trouvaient rue du Gaz. Il y avait 6 chevaux dont un des Pompes Funèbres. Monsieur LEROY nous explique qu'avant 1960, il a été difficile de mettre en place un service de ramassage avec des camions bennes parce que la main d'œuvre était difficile à trouver. La commune a finalement passé un contrat avec une entreprise privée. 15 mn à 16 mn Il nous décrit le système d'éclairage public avec des " assiettes " en faïence et des lampes à incandescence, le personnel communal passait pour éteindre certaines lampes électriques. Seuls les carrefours étaient éclairés tard dans la nuit. Il nous raconte une anecdote à propos du vertige de l'électricien. Finalement, la régie de l'éclairage a été confiée à une entreprise privée car il existait des problèmes pour gérer le personnel communal. 16 mn à 21 mn Il décrit les différentes tâches attribuées aux Services Techniques. Il existait 2 contremaîtres, un à Essonnes, un autre à Corbeil, des ouvriers dans tous les corps du bâtiment. Monsieur LEROY nous explique qu'il a du se battre jusqu'en 1958 pour récupérer les tâches vraiment attribuées aux Services Techniques, c'est-à-dire tout ce qui concerne le bâtiment (travaux, études de projets), l'éclairage public, la voirie et les réseaux divers (routes, feux, panneaux de signalisation, les égouts). Monsieur LEROY faisait le travail d'un géomètre. Au début, il était seul à travailler. Il travaillait 45 heures par semaine. En 1957, un adjoint technique a été embauché pour le seconder, c'était un ancien camarade de son école d'ingénieur. 21 mn à 25 mn A deux personnes, ils ont été plus forts pour demander du matériel technique et une secrétaire aux Secrétaires Généraux de la mairie. Ils ont obtenu une secrétaire et une comptable en 1960. Dès 1963-1964, les premières HLM aux Tarterêts ont été construites. Ce sont les premiers gros travaux de la ville. A l'époque, il n'y avait pas d'office HLM municipale. Les 22 personnes du service d'entretien communal s'occupaient des petits travaux. Les 30 personnes des Services Techniques était surtout un service d'étude en contact avec les élus et qui s'occupaient des dossiers des Appels d'offres et des commissions. 25 mn à 28 mn La commune a acheté le domaine CGB, l'emplacement de l'ancien Tacot et le dépôt des locomotives pour installer les Services Techniques dans les anciens bâtiments. Monsieur LEROY explique que les Services Techniques fabriquaient et fournissaient les cercueils aux Pompes Funèbres Générales. Il raconte une anecdote à propos de Gabriel Menu qui gérait la baignade et était menuisier. Monsieur LEROY pensait que les 22 personnes du service étaient insuffisantes pour le travail à faire dans la commune. En effet, les travaux dans la commune ont très vite évolués en raison de l'augmentation du nombre de logements, du nombre de groupes scolaires et de gymnases à construire. Il nous explique que c'était le Ministère de l'Intérieur qui imposait l'organigramme et le nombre de postes dans chaque ville en fonction du nombre d'habitants. Les menuisiers, les égoutiers et les cantonniers devaient entretenir à la main 80 kms de routes. Il donne l'exemple de la rue de Montconseil, qui est le boulevard Allende actuellement qui a été étudiée et balisée par les ST. 28 mn à 31 mn En 1960, il y avait 30 personnes à l'entretien et 5 personnes aux ST. Les ST ont récupéré les études des voiries des nouvelles routes crées, le service du cadastre et des permis de construire. Avant 1949, des agents voyers, désignés par le Maire étudiaient les plans sans architectes. En 1948, Corbeil dépendait du Ministère de La Reconstruction du Logement qui est devenu le M.R.U., qui se situait à Villeneuve-Saint-Georges. Il explique qu'il faisait souvent le chemin à Versailles. 31 mn à 37 mn Le travail des ST était très diversifié, il se faisait en fonction des urgences et des ordres du jour du Conseil Municipal. Monsieur LEROY s'occupait également de l'organisation de la foire et du service des pompiers. En 1955, il a du faire face à l'urgence des inondations et des crues de la Seine. Il décrit les décisions qu'il a du prendre : installation de passerelles, utilisation des barques des pêcheurs. Le Génie de Versailles a amené des bateaux. En 1955, le corps de métier des pompiers à Corbeil n'était pas professionnalisé, seuls des volontaires sont venus. Monsieur LEROY a crée un centre de relations d'où étaient gérées toutes les demandes. Des passerelles avec les tréteaux des marchés avaient été utilisées, notamment à la Pêcherie. La rue du 14 juillet a été inondée. Les gens étaient ravitaillés par des barques. 37 mn à 41 mn Les ST se sont occupés de pomper l'eau dans les caves des maisons, sans déchausser leurs fondations. Il nous explique qu'ils avaient creusé un trou devant le quartier des Acacias pour pomper l'eau qui était dans les caves par l'intermédiaire des réseaux d'eaux pluviales. Il nous raconte une anecdote sur les brochets qu'ils trouvaient dans les canalisations. Il nous raconte également comment on a retrouvé des tréteaux de Corbeil à Paris. Il explique que les écluses étaient ouvertes pendant les inondations. En 1955, l'écluse du Coudray-Montceaux n'existait pas encore dans sa version moderne actuelle. 41 mn à 43 mn Monsieur Breteau lui demande s'il se souvient d'un service de distribution de lait et de biscuits vitaminés. Il se rappelle que deux personnes, en 1953, distribuaient des biscuits vitaminés à l'école J. Bourgoin, par contre, il ne se rappelle pas de distribution de lait. Cette mesure avait été instituée par le ministre Pierre Mendès-France. Monsieur LEROY évoque la tradition de grande ville de foire de Corbeil depuis le Moyen Âge. En 1949, la foire annuelle redémarre grâce à Monsieur Clément. Monsieur LEROY nous décrit les tâches des ST pour installer les tréteaux, les barrières et les estrades de la foire. Le matériel était entreposé dans un local de l'ancienne usine des eaux de la Compagnie de l'Ozone en bord de Seine près du Coudray-Montceaux. 43 mn à 46 mn Monsieur LEROY nous explique qu'il balisait le parcours de la course pédestre avec des barrières artisanales. Il nous parle à nouveau de l'installation des locaux du service de l'entretien à l'emplacement de l'ancien Tacot. Il nous précise qu'en 1953, le Tacot n'existait plus mais les rails subsistaient. Elles ont été démontées par une entreprise privée. Au CGB, il y avait beaucoup de rails, de matériels car c'était le dépôt des locomotives et le lieu de croisement des voies. Il nous décrit ces voies. Il a participé au démontage. Il nous explique que c'était des locomotives à vapeur, il y avait donc encore des tas de charbon. 46 mn à 49 mn Il explique l'aménagement du bureau de son adjoint dans l'ancienne bibliothèque de Corbeil. Il utilisait une machine à tirage de plan qui fonctionnait au charbon. En 1962, les ST s'installent dans la bibliothèque de l'Hôtel de Ville de Corbeil. Il explique les aménagements qui ont été réalisés. 49 mn à 53 mn Monsieur LEROY s'est occupé de l'installation technique de la Foire à partir de 1954. Il explique que les exposants agricoles avaient disparus, c'était surtout des exposants d'électroménagers, de vins, de télévisions et de radios. Il y avait déjà des bonimenteurs qui faisaient la promotion de produits. C'était la période du grand boom de l'électroménager. Il raconte une anecdote à propos du stand de la municipalité. Il nous précise que peu d'industriels corbeillois venaient à la Foire. L'U.M.H.S. avait un grand stand. La société FACE (Fonderie et Atelier de Corbeil-Essonnes) avait un stand. 53 mn à 59 mn Monsieur LEROY nous précise qu'il s'occupait également de l'entretien des lavoirs. Il nous cite des lavoirs, il y en avait 27 sur l'Essonne. Il se souvient des Lavandières. L'eau de l'Essonne était encore propre. Il nous précise qu'il existait des lavoirs fixes et des lavoirs à manivelles et nous décrit leur fonctionnement. Il nous précise que l'entretien des lavoirs a été inscrit au budget jusqu'en 1975-1976. Les lavandières ont disparues à cette époque. L'augmentation du nombre de logements a entraîné la pollution de la rivière. 59 mn à 67 mn Monsieur LEROY nous explique qu'à son arrivée, la priorité absolue était les logements. Il y avait 2.200 demandes, ces demandes étaient déposées aux services d'Etat Civil des deux mairies qui avaient gardé leurs actes pour faciliter les demandes des usagers. Il nous précise que les logements étaient distribués par la commune et les offices d'HLM. Les premiers logements construits ont été ceux de Montconseil, c'est-à-dire Les Castors en 1951 (environ 20 logements), le bâtiment du port des gendarmes en face de l'Hôtel Bellevue, les Peupliers en 1952-1953, les 120 HLM horizontaux, l'opération million à Montconseil sur le boulevard Allende, la Cité d'urgence, les bâtiments de l'OPHLM de Versailles, les foyers du fonctionnaire de la famille, les logements français (tours), l'Ermitage, la Nacelle, l'Allée de l'Essonne, les bâtiments de l'OPHLM de Seine-et-Oise, les logements français aux Tarterêts. La population de Corbeil a doublé en 40 ans. En 1956, les enfants de la guerre voulaient se loger. Il nous raconte l'histoire de la construction des logements des Tarterêts qui devaient être provisoires. Il nous décrit les différentes nouvelles constructions de Corbeil construites entre 1950 et la fin des années 1980. 67 mn à 71 mn Monsieur LEROY nous explique qu'il a participé à la destruction et la rénovation du quartier Saint-Léonard. Cette zone correspondait à la partie la plus ancienne de la ville de Corbeil. Il nous décrit l'état et le manque de confort des anciennes maisons de ce quartier qui ont été démolies et qu'il a visité lors de ses enquêtes d'insalubrité. C'est à l'occasion de ces travaux qu'il a découvert dans la rue des Etuves, près de la place Saint-Léonard, des restes archéologiques d'anciens bains municipaux. Il pense que ces vestiges pourraient dater de la période romaine. Il nous décrit ce qu'il avait découvert. Il nous signale qu'il avait découvert les vestiges d'une canalisation d'eau qui venait de Saint-Germain lors d'une explosion au gaz qui avait eu lieu sur la place Saint-Léonard. Il pense que cette canalisation était reliée aux bains de la rue des Etuves. 71 mn à 75 mn Monsieur LEROY explique qu'à l'époque, tout a été rasé. On se souciait peu de protéger les trouvailles archéologiques. Il nous explique qu'il y avait un souterrain en dessous d'un petit square près de la rue de la Poterie sur une propriété qui appartenait à Madame Châtillon, chef comptable à la mairie de Corbeil pendant plusieurs années. Il nous raconte une anecdote à propos de la découverte de ce souterrain qui allait au moins jusqu'à la rue du 14 juillet. Il nous précise que les caves des maisons de la rue Saint-Spire étaient reliées par des souterrains entre elles. Monsieur LEROY émet l'hypothèse qu'il y aurait pu avoir des souterrains passant sous la Seine. Il nous décrit les sous-sols de l'ancienne mairie de Corbeil qui se trouvait rue des Rosiers. Il nous parle également des souterrains qui se trouvaient en dessous de l'ancienne église Notre Dame. 75 mn à 80 mn Il nous décrit les vestiges de la Sainte Chapelle construite par Saint Louis qu'ils ont découvert lors de la construction des Services Techniques, à l'endroit du square de la mairie actuelle. Monsieur Breteau dit qu'il veut lancer un appel aux élus pour fouiller ce secteur lors de la destruction prochaine des Services Techniques. Monsieur LEROY pense qu'il y a encore des vestiges. 80 mn à 84 mn Monsieur LEROY nous explique que la commune de Corbeil-Essonnes a toujours été très industrielle, ce qui lui a permis d'avoir beaucoup de revenus. Il existait également un programme annuel financé par des prêts de la Caisse d'Epargne et de la Caisse des Dépôts. Ce programme était fixé et devait être bien respecté car il était contrôlé par la DDE. Ce système fonctionne encore actuellement. Monsieur LEROY évaluait le coût annuel des études des Services Techniques entre 1 milliard et 1, 5 milliards de francs par an. Il nous explique le rôle de la Commission des Finances appelée aussi la " Commission de la hache ". 84 mn à 87 mn Il nous raconte l'histoire de la construction des " ponts Darblay " datant environ de 150 ans. Il nous explique les différentes études faites sur les ponts de la ville. 87 mn à 93 mn Monsieur LEROY nous dit qu'il a participé à tous les travaux de la ville. Il nous explique qu'à l'emplacement de la MJC, il y avait un dancing " Le Palace " qui a été déménagé. Il nous explique sa construction. Il nous parle également de la construction du Centre Culturel, à l'emplacement d'un ancien hangar en bois, un dépôt de charbon. La caserne des pompiers y avait été installée. Il nous décrit les équipements des pompiers qui étaient tous volontaires. Il nous raconte une anecdote à propos d'un incendie chez Doittau auquel il a participé à l'extinction. Il raconte également des anecdotes sur la visite technique des protections incendie de toutes les usines de Corbeil-Essonnes. 93 mn à 96 mn Le Centre culturel a été inauguré en 1972. Avant cette date, il n'y avait pas de lieux communaux de fêtes. Il nous raconte des anecdotes à propos de l'installation d'une exposition (aujourd'hui théâtre rue Félicien Rops en 1998). 96 mn à 98 mn En 1977, il y a eu une exposition sur le peintre Fernand Léger. Il nous raconte des anecdotes sur l'installation (inauguration de la Commanderie après sa restauration). 98 mn à 99 mn Il nous explique qu'il a participé également à l'organisation du Festival d'art dramatique à la Commanderie du prieuré Saint-Jean. Il nous cite les acteurs qui venaient. 99 mn à 100 mn Il nous raconte des anecdotes sur les aménagements des locaux des radiographies au centre de santé. Il nous dit qu'à cet endroit, il y avait un dispensaire. 100 mn à 104 mn Il nous parle également des Bains douches de Corbeil-Essonnes. Il détaille les transformations du système de chauffage. Il nous explique qu'il y avait un lavoir sous la Halle sur le canal de la Boucherie qui avait été enterré. Il nous raconte les effondrements qui se sont produits. Il nous dit qu'à la place de la Médiathèque, il y avait une ancienne fonderie de l'entreprise Féray, la filature Chantemerle et FONDO PROMEDO qui était rattaché à l'usine Doittau. Il nous explique qu'il a une carte postale de cet endroit. 104 mn à 106 mn Monsieur LEROY nous décrit les premiers essais d'aménagement de transports urbains. Il y avait un service de transports qui fonctionnait trois fois par semaine les jours de marché. Il nous explique qu'il était difficile de trouver des entreprises à des prix concurrentiels. Il nous décrit les parcours. 106 mn à 113 mn Il nous décrit des projets non aboutis comme la création d'un parking souterrain sous la place du marché, un projet de grand complexe sportif à la Plaine Robinson. Le " cirque de l'Essonne " qui était un projet intercommunal sous la responsabilité du SIVOM entre les communes de Corbeil-Essonnes, Lisses et Villabé. Ce projet avait été annoncé avant la construction d'Evry Ville Nouvelle. Un autre projet ne vit pas le jour celui du prolongement de la rue Carnot jusqu'à la rue Emile Zola. Il nous décrit les problèmes rencontrés avec la SNCF. 113 mn à 119 mn Il nous parle également du projet des travaux entrepris pour la rénovation du quartier Saint-Spire pour en faire un endroit piéton. Ce projet n'a pas abouti. Il nous décrit les projets de démolition dans l'îlot de la rue des Tisseurs. Il a été démoli sans rien construire dessus. Il nous raconte l'aménagement des terrains de sport à Robinson et de l'utilisation des vestiaires des terrains de sport de la société IBM. Il y a eu également un projet de port nautique sur la Digue à Radot, à l'emplacement d'une entreprise de pêche et de pisciculture qui n'existe plus et sur des plans d'eau alimentés par la Seine. 119 mn à 122 mn Au moment de la création du département de l'Essonne, tout le monde pensait que Corbeil-Essonnes allait devenir la Préfecture. Monsieur LEROY nous donne ses impressions sur cette période. La presse et les gens disaient en général qu'il fallait abroger le plan Boscher qui choisissait la ville d'Evry comme préfecture. Il y a eu le projet de construire une préfecture dans le centre Chantemerle. Une maquette avait été réalisée, elle regroupait tous les services administratifs. 122 mn à 124 mn Il nous parle à nouveau du projet du " Cirque de l'Essonne " qui prévoyait 6000 logements, un centre commercial et un terrain de sport. Rien n'a été construit mais le SIVOM a été crée et des terrains avaient été gelés pour le projet. Il explique pourquoi ce projet n'a pas vu le jour. 124 mn à 133 mn Il évoque les différents vestiges archéologiques qu'il a pu découvrir tout au long de sa carrière. En 1989, lors de l'étude de la rénovation de la cathédrale Saint-Spire, ils découvrent des pierres tombales, des restes d'ossements et des cercueils en bois, notamment la sépulture d'un évêque. Ils découvrent également un ossuaire. Lors de la construction du réseau d'égouts sur la place du marché, ils découvrent des abris qui avaient servi pendant la seconde guerre mondiale. Monsieur Breteau, en tant qu'enfant, se souvient d'y avoir vu pleins d'ossements pendant la guerre 1939-1944. Monsieur LEROY pense qu'à cet emplacement, il y avait un Hôtel-Dieu et la congrégation des Augustines et leur cimetière. A l'emplacement du bâtiment des Hypothèques et du Cadastre, il pense qu'il reste des vestiges du prieuré Saint-Jean. Monsieur Breteau précise qu'à la place de ce bâtiment, il y avait un bâtiment du XVIIIème siècle et qui s'appelait le bâtiment de l'Intendance. Des fouilles ont été également réalisées dans la rue de Paris où il y a des vestiges d'un château médévial avec des cheminées. 133 mn à 141 mn Il évoque l'existence de souterrains de la ville qui partaient de l'ancienne forteresse. Il précise que dans les caves de l'Hôtel Bellevue sur la Rive Droite, il y a des restes de cette forteresse. Il décrit également le Moulin de la Boucherie qui va être détruit. Cet endroit avait été muré lors de la création des voies sur berges. Il raconte l'histoire de la construction du canal de Châteaubourg et décrit son parcours. Le projet de ce canal n'a pas complètement abouti et a été utilisé par les papeteries comme égouts. 141 mn à 143 mn Il explique que rue des Granges, il y avait une petite ferme qu'il n'a pas connue et qui se trouvait près de la place Saint-Léonard. Il se rappelle que la rue Georges Ledu s'appelait autrefois le chemin du Pendu. Monsieur LEROY exprime ses impressions sur l'interview. Il nous dit qu'il a exercé à Corbeil-Essonnes de 1953 à 1990. 143 mn à 146 mn Il nous explique que près du parking du Four à Chaux, il y aurait les vestiges de l'église Saint-Léonard. Il évoque la construction de la " grimpette " de Saint-Germain, c'est-à-dire la route en côte qui va à Saint-Germain et qui était la " sente du vieux marché ". Il cite les différents chemins d'habitudes, grâce auquel on pouvait faire le tour de la ville. 146 mn à 157 mn Monsieur LEROY explique que pour l'inauguration du centre culturel, il avait fabriqué une maquette représentant toute la ville de Corbeil et fait une exposition sur les noms des quartiers et des lieux-dits. Cette maquette a disparu. Il évoque le " désert " où Monsieur LEROY habite. C'était la Montagne des Glaises qui s'est appelée également rue de Chastres à l'origine et ensuite chemin de Corbeil à Brétigny. Il évoque le nom des rues et leur signification. Il nous dit que " Tarterêt " correspondait au nom du notaire de Madame de Maintenon. Il aurait souhaité qu'on ne change pas le nom ancien des rues. Il évoque la signification de la rue du Charbon Blanc, celle des Mauzards (ou Mozards). Il évoque la vieille ville avec des remparts de Notre-Dame-des-Champs dans Montconseil. Il précise que la Nationale 7 passe à l'emplacement de l'ancienne nef de l'église. Il raconte une anecdote à propos de la double rangée d'arbres sur la Nationale 7 et une autre à propos de la Bufflerie à l'emplacement des Grands Moulins. GENERIQUE DE FIN

Conditions d'accès

sans délais

Langue des unités documentaires

Français

Informations sur le traitement

Notice établie conformément à la norme ISAD(G), norme générale et internationale de description archivistique (2000), et à la DTD-EAD (Encoded Archival Description), informatisation de la description.