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DESCRIPTION ET SOMMAIRE DU FONDS. ARPAJON est une commune française située au cœur du département de l'Essonne et de la région du Hurepoix. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne sur le pays Arpajonnais et les communes voisines associées, SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON et LA NORVILLE. Une agglomération portant le nom de CHASTRES s'établit dès l'époque Gallo-Romaine sur la voie reliant LUTECE à GENABUM (ORLEANS). Des vestiges attestent de cette occupation antique, notamment un cimetière découvert en 1960 comportant une dalle avec une inscription en caractères romains. En 1470, la seigneurie de CHASTRES dépend de celle de MARCOUSSIS, puis devient indépendante dès 1545. Le riche territoire de maraîchage au cœur du Hurepoix devient ARPAJON en 1720 lorsque Louis d'Arpajon (issu d'une grande famille du Rouergue et lieutenant général des armées du roi) achète le marquisat et obtient du régent le privilège de donner son nom à la ville. Sous la révolution, suite au décret de 1793, la commune prend le nom de FRANC-VAL ou FRANEVAL, pour revenir à ARPAJON en 1801. Ce bourg jouit d'une situation géographique intéressante depuis l'époque Romaine. Se situant au confluent de la Rémarde et de l'Orge, qui se rejoignent en centre-ville, ainsi que sur la route royale reliant Paris à Orléans (l'actuelle RN 20), elle a permis le développement le long de ces voies de circulations des métiers liés à l'hôtellerie, à la restauration, à l'entretien des chevaux, et, la tenue depuis le XVe siècle d'un grand marché dans la ville sous La Halle. En 1865, l'ouverture de la ligne de chemin de fer reliant PARIS à VENDOME entraîne la faillite des nombreuses auberges du bourg, mais l'industrie se développe rapidement : la plus importante est l'usine de chaussures Mantin, rachetée par les chaussures André en 1920, les Régies des gaz et d'électricité emploient également une main d'œuvre importante. Capitale de l'Arpajonnais, terre historique de maraîchage, la commune a été longtemps un lieu d'échanges commerciaux connue pour sa foire dès le XIIIe siècle. En 1889 la création de la ligne de chemin de fer sur route « l'Arpajonnais », reliant PARIS à ARPAJON redynamise l'activité dominante du bourg par l'élargissement de nouvelles cultures et en permettant le transport de marchandises maraîchères vers les Halles de PARIS. Au cours du XIXe siècle, ARPAJON devient chef-lieu de Canton et accueille le siège de centres administratifs, tel que le Centre des impôts. Cependant cette situation privilégiée lui vaudra de nombreuses occupations et pillages dès la guerre de cent ans (XIVe-XVe siècle), jusqu'à l'occupation allemande en 1940-1944. A partir de 1960, le développement de la ville s'accélère, plusieurs industries emploient une main -d'œuvre nombreuse, des immeubles collectifs et des cités pavillonnaires sont bâtis à la périphérie de la ville. L'activité économique est davantage tournée vers le commerce et les services, et la commune perd son rôle agricole. La commune d'ARPAJON compte de nombreux édifices remarquables qui témoigne de son identité Parmi lesquels : l'Hôtel-Dieu fondé au XIIe siècle pour abriter les pèlerins sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'église Saint-clément, reconstruite au XVI sur les ruines de l'édifice du XI et remaniée au XIXe siècle, ainsi que sa cloche fondue sont classées monuments historiques, la Halle de la place du Marché construite en 1470, plusieurs demeures de notables ou villégiatures du XVIIIe et du XIXe siècle marquent l'importance de la commune à ces époques. Les archives de la commune ont été déposées aux Archives Départementales de l'Essonne en 2014. Ce fonds  témoigne de l'activité administrative, culturelle, politique et économique de la commune et de ses habitants. Il faut souligner la présence d'un acte de « Foy et Hommage » datant de 1746, découvert au verso de documents d'une autre nature [5N2]. Ce fonds comporte 595 articles et mesure 22,5 ml.

Répertoire numérique détaillé