FONDS AUDIOVISUEL DE L'AGENCE CULTURELLE ET TECHNIQUE DE L'ESSONNE (ACTE 91)

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

1422W/1-147

Date

1984-1998

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

146 articles

Origine

AGENCE CULTURELLE ET TECHNIQUE DE L ESSONNE (service producteur)

AGENCE CULTURELLE ET TECHNIQUE DE L ESSONNE (service versant)

Modalités d'entrées

versement

Langue des unités documentaires

Français

Notes

Ce fonds a été collecté en décembre 1999 au moment où l'Agence Culturelle et Technique de l'Essonne a déménagé. Il est composé de 107 cassettes audio et de 40 cassettes vidéo VHS et permet de se rendre compte des activités de l'Agence Culturelle et Technique de l'Essonne. 1) 1422W1-107 : Cassettes audio - 1422W1-42 : Collection Naissance d'un département : entretiens oraux réalisés pour monter l'exposition ""Naissance d'un département"" sur les trente ans du département de l'Essonne. - 1422W43-65 : Collection Histoire des Lieux/ Lieux d'histoire à Draveil : enregistrements de conférences. - 1422W73-75 : Collection Journées Petite Enfance à la Médiathèque de Corbeil - 1422W76-78 : Collection Rencontre : la lecture et ses acteurs - 1422W79-80 : L'Orme à Martin - 1422W81-88 : Collection Journées Sciences Sociales et Ethnologie à Chamarande - 1422W89-94 : Collection l'Essonne au temps de la Seconde République à Crosne - 1422W95-97 : Colloque REPT 2) 1422W108-147 : cassettes vidéo VHS - Bibliographie: - ""30 ans d'Essonne, 30 ans de ville nouvelle : la naissance d'une ville nouvelle"", Mémoire de la Ville Nouvelle, Document mémoire n°1, décembre 1998."

Mots clés typologiques

NAISSANCE D'UN DEPARTEMENT JEAN VAUJOUR - REFORMES ADMINISTRATIVES DE LA REGION PARISIENNNE.

Cote/Cotes extrêmes

1422W/28

Autres Cotes

27 - Num - 30 - Copie de sécurité 1422W28, 2ème partie. - 2006 - 2006 - 27Num/30 (Cote de substitution)

Date

1995

Importance matérielle

01/14/51

Caractéristiques physiques

produit fini, Cassette audio, Interview

Origine

AGENCE CULTURELLE ET TECHNIQUE DE L ESSONNE (service producteur)

AGENCE CULTURELLE ET TECHNIQUE DE L ESSONNE (service versant)

Biographie ou Histoire

Naissance d'un département, interview réalisée pour monter une exposition sur les trente ans du département de l'Essonne.

Présentation du contenu

JEAN VAUJOUR - REFORMES ADMINISTRATIVES DE LA REGION PARISIENNNE Collection : Naissance d'un département Forme : Interview réalisé pour monter une exposition sur les trente ans du département de l'Essonne Interviewer : Muriel Genthon.

Jean Vaujour, membre de l'équipe de Paul Delouvrier du schéma directeur de l'aménagement de la Région parisienne, nous raconte ses souvenirs de la création des nouveaux départements. Compte-rendu analytique : - Présentation du projet de l'exposition et la collaboration avec Téléssonne - Présentation du contexte des réformes administratives et géographiques de la région parisienne et du rôle de Jean Vaujour dans la création des villes nouvelles et des nouveaux départements. Il a été adjoint de Paul Delouvrier et collaborateur de Jean Millier. Il a été responsable du découpage des départements et de la répartition des communes. - En 1962, Paul Delouvrier a carte blanche pour créer des nouveaux départements en région parisienne. Contacts nombreux avec le ministre de l'Intérieur Roger Frey. Se souvient des conversations vives entre les deux hommes sur ce qui était nécessaire à faire. Volonté de rapprocher les services préfectoraux des élus locaux et de décongestionner la région qui n'avait que trois départements. - Réflexions sur la création de nouveaux départements : donner aux élus, aux préfets la possibilité de se trouver plus proches de la population. Le nombre d'habitants de la région est en augmentation et il est nécessaire de modifier des structures périmées. - Plusieurs idées au départ : Volonté d'incorporer les villages à Paris, agrandissement de Paris avec plus d'arrondissements. Idées des élus parisiens. - Comment découper les départements : découpage en tranches de tartes ou départements circulaires autour de Paris. Souvenirs de l'inquiétude des élus, car beaucoup de départements allaient être gouvernés par le Parti Communiste. Décisions du découpages en demi-lunes pour créer la Grande et la Petite Couronne. A l'époque, beaucoup de communes étaient gouvernées par des élus communistes qu'il fallait mélenger aux autres partis. Description de la situation du logement autour de Paris (bidonvilles). Anecdote sur le bidonville de Nanterre où personne ne pénétrait. - Volonté d'équilibrer politiquement les nouveaux départements, création des départements de la Petite Couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), et de la Grande Couronne (Seine-et-Marne n'a pas été touché, Essonne, Val-d'Oise, Yvelines), découpage du département de Seine-et-Oise. - Découpage des départements par rapport à la densité moyenne de la population. Ce découpage a été assez facile, sauf pour les endroits où il y avait des aéroports. Le souci était de savoir quel préfet allait accompagner le Président de la République à Orly. Orly se trouve à cheval sur 2 départements. - Pas de souvenirs de grandes discussions autour du découpage des départements. Importance de Versailles pour les Yvelines. Pas d'arbitrage très autoritaire. Il fallait constituer des unités équilibrées du point de vue de la densité de la population et de l'importance des villes, équilibrer le nombre d'élus. - Les choix difficiles ont été surtout dans le choix des chefs lieux et des préfectures, le choix d'Evry a été plus tardif que le choix des contours du département. Il fallait qu'il y ait de la place pour mettre une préfecture et des routes pour y accéder. (cas du choix de Nanterre pour les Hauts-de-Seine) - Choix d'Evry comme préfecture, élément structurant du département et de la ville d'Evry. Le département de l'Essonne était une structure très campagnarde, villageoise par rapport aux autres départements. Evry petit bourg était un village dont Michel Boscher le maire était un homme avec beaucoup d'autorité, ce qui a pesé sur le choix d'Evry. - Pour Delouvrier, evry était un grand carrefour avec la Nationale 7 et l'autoroute, c'était logique de choisir Evry, évocation des problèmes rencontrés avec la ville de Corbeil qui était plus grosse, plus industrialisée. En plus, Corbeil avait un maire communiste, Monsieur Combrisson. Evry était plus à droite, plus proche du gouvernement. (Raconte ses relations avec les villes communistes de Seine-Saint-Denis). - Simultanéité de deux réformes : le schéma directeur d'aménagement de la région parisienne et la création des départements, situation incroyable. De Gaulle appuyait fortement Paul Delouvrier dans ses propositions, cette réforme n'aurait pas été aussi facile à faire sous la IIIème République. - Idée de Delouvrier, point de départ, raisons : la restructuration de la Région Parisienne ne peut se faire sans réformes administratives. Cela aurait été difficile de confier au préfet de Versailles un projet de création de villes nouvelles. Les réformes étaient liées parce qu'elles étaient la condition de l'autre. Il fallait saisir l'occasion pour construire des voies de communication, des logements et créer des villes nouvelles. - Les sous-préfets avaient des pouvoirs délégués par rapport au préfet. Les villes nouvelles, pour les réussir, il fallait qu'il y ait un préfet responsable de l'administration et de la construction urbanistique de la ville nouvelle. - Discussions des élus parisiens : volonté d'agrandir Paris, peur des élus parisiens de faire des structures qui allaient envahir Paris. La ville perdait de plus en plus ses activités, ses pouvoirs, ses ressources, peu de perdre ses recettes et son budget. - Delouvrier confie à Jean Vaujour les missions d'être en relation avec les organisations professionnelles (syndicats). Il est à l'origine de la création du Comité Economique Consultatif et Social de la Région Parisienne. Volonté d'apporter des avis de socio-professionnels, qui a fait naître l'idée du schéma directeur lié à la réforme administrative de la région. Création des districts avec des élus nombreux. - Situation des Conseils généraux, en Seine-et-Oise, Paul Demange, le président avait désarmé les oppositions. En Seine-et-Marne, les élus avaient peu de la gangrène parisienne, de ses problèmes sociaux et économiques, les élus étaient hostiles aux projets des villes nouvelles. - Choix des villes nouvelles, création de ville à partir de villes existantes ou ex-nihilo? C'est plus facile de s'appuyer sur une ville ancienne pour y insufler un état d'esprit urbain que de sortir une ville d'un champ de betterave. Exemples du choix de Mantes qui a été abandonné, du choix de Pontoise, ville nouvelle qui s'appuie sur une ancienne ville. - Evry s'appuie sur un petit bourg, est sorti de terre ex-nihilo. Comparaisons avec les villes nouvelles du Maroc. - Exemple de Marne-la-Vallée, le choix des sites est aussi important que l'appui sur une agglomération existante. Il faut savoir ce que l'on va faire de la ville nouvelle : une ville universitaire, une ville tertiaire... Eviter que le tissu urbain ne se mixte que par les petits lotissements, les petites maisons. Delouvrier n'avait pas envie de construire en hauteur (problèmes de racines) et avait vu grand en terme d'équipements routiers à cause des prévisions démographiques. Mais s'il avait fallu loger 16 millions de personnes en maisons individuelles, cela aurait été trop étendu au delà de la région parisienne. - Il fallait détruire les bidonvilles et loger des millions de gens. Les constructions, au départ provisoires ont été rapides et ont duré. Des cités ou des lotissements ont été construits sans se soucier des problèmes d'accessibilité aux services. La volonté des villes nouvelles était de créer des villes avec une vie propre, autonome avec de l'habitat, des activités, des loisirs, des équipements sportifs et culturels. Tout ce que l'individu a besoin et qu'il le trouve sur place. C'est une réussite en partie. Le problème, c'est que les jeunes ménages travaillent à Paris en majorité. Ces villes nouvelles n'ont pas empeché la créations des banlieues, des ghettos. Il nous évoque ses souvenirs en tant que président d'une société H.L.M. à Lyon et nous parle du quartier des Minguettes. - En région parisienne, il y a des tours, des grands ensemble. Il existe une agglomération de gens qui viennent par ethnies sans emplois. Problèmes sociaux-économiques de la banlieue. - Les villes nouvelles ont permis de limiter quand même ce phénomène de banlieue, volonté de mélanger les gens et limiter les constructions de grandes tours - Evocation du premier grand concours architectural d'Evry I Les Pyramides et des réactions à l'époque. C'était un exemple d'habitat aggloméré en ville. Comparaison avec les grands ensembles de Grigny. Volonté de la ville nouvelle de prendre le contre-pied des grands ensembles en créeant des logements à proximité des commerces et dans les villes, pour créer une vie urbaine. Evolution actuelle de la communication des populations au sein d'un même immeuble. - Y a t'il eu un manque de démocratie pour la mise en place du schéma directeur? Evocation du fait que si l'Etat n'était pas intervenu, cela ne se serait pas fait du tout. Etat fort à cette époque. Comparaison avec la situation en Algérie en 1995 où il existe des problèmes de démocratie. Le projet de schéma directeur serait très difficile à mettre en place actuellement en raison de la baisse des pouvoirs de l'Etat par rapport aux élus locaux. Il y a eu une volonté de déconcentrer Paris. Réflexions sur la décentralisation et ses possibles dérives politiques. Dérives de la décentralisation, nécessité d'avoir un pouvoir de contrôle fort.

Présentation du projet de l'exposition et la collaboration avec Téléssonne - Présentation du contexte des réformes administratives et géographiques de la région parisienne et du rôle de Jean Vaujour dans la création des villes nouvelles et des nouveaux départements. Il a été adjoint de Paul Delouvrier et collaborateur de Jean Millier. Il a été responsable du découpage des départements et de la répartition des communes. - En 1962, Paul Delouvrier a carte blanche pour créer des nouveaux départements en région parisienne. Contacts nombreux avec le ministre de l'Intérieur Roger Frey. Se souvient des conversations vives entre les deux hommes sur ce qui était nécessaire à faire. Volonté de rapprocher les services préfectoraux des élus locaux et de décongestionner la région qui n'avait que trois départements. - Réflexions sur la création de nouveaux départements : donner aux élus, aux préfets la possibilité de se trouver plus proches de la population. Le nombre d'habitants de la région est en augmentation et il est nécessaire de modifier des structures périmées. - Plusieurs idées au départ : Volonté d'incorporer les villages à Paris, agrandissement de Paris avec plus d'arrondissements. Idées des élus parisiens. - Comment découper les départements : découpage en tranches de tartes ou départements circulaires autour de Paris. Souvenirs de l'inquiétude des élus, car beaucoup de départements allaient être gouvernés par le Parti Communiste. Décisions du découpages en demi-lunes pour créer la Grande et la Petite Couronne. A l'époque, beaucoup de communes étaient gouvernées par des élus communistes qu'il fallait mélenger aux autres partis. Description de la situation du logement autour de Paris (bidonvilles). Anecdote sur le bidonville de Nanterre où personne ne pénétrait. - Volonté d'équilibrer politiquement les nouveaux départements, création des départements de la Petite Couronne (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne), et de la Grande Couronne (Seine-et-Marne n'a pas été touché, Essonne, Val-d'Oise, Yvelines), découpage du département de Seine-et-Oise. - Découpage des départements par rapport à la densité moyenne de la population. Ce découpage a été assez facile, sauf pour les endroits où il y avait des aéroports. Le souci était de savoir quel préfet allait accompagner le Président de la République à Orly. Orly se trouve à cheval sur 2 départements. - Pas de souvenirs de grandes discussions autour du découpage des départements. Importance de Versailles pour les Yvelines. Pas d'arbitrage très autoritaire. Il fallait constituer des unités équilibrées du point de vue de la densité de la population et de l'importance des villes, équilibrer le nombre d'élus. - Les choix difficiles ont été surtout dans le choix des chefs lieux et des préfectures, le choix d'Evry a été plus tardif que le choix des contours du département. Il fallait qu'il y ait de la place pour mettre une préfecture et des routes pour y accéder. (cas du choix de Nanterre pour les Hauts-de-Seine) - Choix d'Evry comme préfecture, élément structurant du département et de la ville d'Evry. Le département de l'Essonne était une structure très campagnarde, villageoise par rapport aux autres départements. Evry petit bourg était un village dont Michel Boscher le maire était un homme avec beaucoup d'autorité, ce qui a pesé sur le choix d'Evry. - Pour Delouvrier, evry était un grand carrefour avec la Nationale 7 et l'autoroute, c'était logique de choisir Evry, évocation des problèmes rencontrés avec la ville de Corbeil qui était plus grosse, plus industrialisée. En plus, Corbeil avait un maire communiste, Monsieur Combrisson. Evry était plus à droite, plus proche du gouvernement. (Raconte ses relations avec les villes communistes de Seine-Saint-Denis). - Simultanéité de deux réformes : le schéma directeur d'aménagement de la région parisienne et la création des départements, situation incroyable. De Gaulle appuyait fortement Paul Delouvrier dans ses propositions, cette réforme n'aurait pas été aussi facile à faire sous la IIIème République. - Idée de Delouvrier, point de départ, raisons : la restructuration de la Région Parisienne ne peut se faire sans réformes administratives. Cela aurait été difficile de confier au préfet de Versailles un projet de création de villes nouvelles. Les réformes étaient liées parce qu'elles étaient la condition de l'autre. Il fallait saisir l'occasion pour construire des voies de communication, des logements et créer des villes nouvelles. - Les sous-préfets avaient des pouvoirs délégués par rapport au préfet. Les villes nouvelles, pour les réussir, il fallait qu'il y ait un préfet responsable de l'administration et de la construction urbanistique de la ville nouvelle. - Discussions des élus parisiens : volonté d'agrandir Paris, peur des élus parisiens de faire des structures qui allaient envahir Paris. La ville perdait de plus en plus ses activités, ses pouvoirs, ses ressources, peu de perdre ses recettes et son budget. - Delouvrier confie à Jean Vaujour les missions d'être en relation avec les organisations professionnelles (syndicats). Il est à l'origine de la création du Comité Economique Consultatif et Social de la Région Parisienne. Volonté d'apporter des avis de socio-professionnels, qui a fait naître l'idée du schéma directeur lié à la réforme administrative de la région. Création des districts avec des élus nombreux. - Situation des Conseils généraux, en Seine-et-Oise, Paul Demange, le président avait désarmé les oppositions. En Seine-et-Marne, les élus avaient peu de la gangrène parisienne, de ses problèmes sociaux et économiques, les élus étaient hostiles aux projets des villes nouvelles. - Choix des villes nouvelles, création de ville à partir de villes existantes ou ex-nihilo? C'est plus facile de s'appuyer sur une ville ancienne pour y insufler un état d'esprit urbain que de sortir une ville d'un champ de betterave. Exemples du choix de Mantes qui a été abandonné, du choix de Pontoise, ville nouvelle qui s'appuie sur une ancienne ville. - Evry s'appuie sur un petit bourg, est sorti de terre ex-nihilo. Comparaisons avec les villes nouvelles du Maroc. - Exemple de Marne-la-Vallée, le choix des sites est aussi important que l'appui sur une agglomération existante. Il faut savoir ce que l'on va faire de la ville nouvelle : une ville universitaire, une ville tertiaire... Eviter que le tissu urbain ne se mixte que par les petits lotissements, les petites maisons. Delouvrier n'avait pas envie de construire en hauteur (problèmes de racines) et avait vu grand en terme d'équipements routiers à cause des prévisions démographiques. Mais s'il avait fallu loger 16 millions de personnes en maisons individuelles, cela aurait été trop étendu au delà de la région parisienne. - Il fallait détruire les bidonvilles et loger des millions de gens. Les constructions, au départ provisoires ont été rapides et ont duré. Des cités ou des lotissements ont été construits sans se soucier des problèmes d'accessibilité aux services. La volonté des villes nouvelles était de créer des villes avec une vie propre, autonome avec de l'habitat, des activités, des loisirs, des équipements sportifs et culturels. Tout ce que l'individu a besoin et qu'il le trouve sur place. C'est une réussite en partie. Le problème, c'est que les jeunes ménages travaillent à Paris en majorité. Ces villes nouvelles n'ont pas empeché la créations des banlieues, des ghettos. Il nous évoque ses souvenirs en tant que président d'une société H.L.M. à Lyon et nous parle du quartier des Minguettes. - En région parisienne, il y a des tours, des grands ensemble. Il existe une agglomération de gens qui viennent par ethnies sans emplois. Problèmes sociaux-économiques de la banlieue. - Les villes nouvelles ont permis de limiter quand même ce phénomène de banlieue, volonté de mélanger les gens et limiter les constructions de grandes tours - Evocation du premier grand concours architectural d'Evry I Les Pyramides et des réactions à l'époque. C'était un exemple d'habitat aggloméré en ville. Comparaison avec les grands ensembles de Grigny. Volonté de la ville nouvelle de prendre le contre-pied des grands ensembles en créeant des logements à proximité des commerces et dans les villes, pour créer une vie urbaine. Evolution actuelle de la communication des populations au sein d'un même immeuble. - Y a t'il eu un manque de démocratie pour la mise en place du schéma directeur? Evocation du fait que si l'Etat n'était pas intervenu, cela ne se serait pas fait du tout. Etat fort à cette époque. Comparaison avec la situation en Algérie en 1995 où il existe des problèmes de démocratie. Le projet de schéma directeur serait très difficile à mettre en place actuellement en raison de la baisse des pouvoirs de l'Etat par rapport aux élus locaux. Il y a eu une volonté de déconcentrer Paris. Réflexions sur la décentralisation et ses possibles dérives politiques. Dérives de la décentralisation, nécessité d'avoir un pouvoir de contrôle fort.

Conditions d'accès

NC Numérisé [substitution:27NUM/30;27NUM/31/]

Communicable [substitution:27Num/30 ; 27Num/31]

sans délais

Langue des unités documentaires

Français

Informations sur le traitement

Notice établie conformément à la norme ISAD(G), norme générale et internationale de description archivistique (2000), et à la DTD-EAD (Encoded Archival Description), informatisation de la description.