Gometz-le-Châtel, église Saint-Clair

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Origine

L'église de Gometz-le-Châtel a pour vocable Saint-Clair (patron des lunetiers). Sa construction primitive remonte au Xe siècle, dont il reste peu de vestiges. L'édifice est pourvu d'une tour-clocher de plan carré, dont la partie haute a été reconstruite au début du XXe siècle.

Mots clés lieux

Mots clés matières

cloche dénommée Martine

Cote/Cotes extrêmes

GL083/0007/1

Date

1712

Importance matérielle

1

Caractéristiques physiques

bronze

Dimensions

H.103,5 cm ; 890 kgs

Particularité du document

lan 1712 jay este benite par Mr Gregoire/ Doublet prestre cure de St Clair et du/ consentement de Me Jacques Vauquelin/ prieur du dit lieu et jay esté nommée/ Martinne par Me Mrtin Bernard Fredy/ escuyer seigneur de Coubertin et de Vaugrien/ en partie conseiller du roy trésorier receveur/ général des finances et payeur des rentes de/ l'Hôtel de Ville de Paris et par Dame Marguerite/ Françoise Pichen épouse de Me Pierre de la/ Mouche seigneur de St jean de Beauregard/ conseiller du roy en sa cour de Parlement/ de Paris/ Pierre Guiet Marguillier en sa charge/ Léonard Chedeville syndic/ Lorain Leguay fondeur

Biographie ou Histoire

LE GUAY Florentin III (fondeur) ; CHAMBON (soudeur)

Présentation du contenu

cloche ornées de plusieurs effigies : Vierge à l'Enfant couronnée et tenant un sceptre ; grande croix latine florencée sur piedestal (fleursde lys aux extrémités) ; grandes armoiries en relief (écu oval posé sur un manteau et timbré d'une couronne comtale). Une fêlure a été restaurée en 1860 par le soudeur de cloches - sieur Chambon - installé à Montargis (cf. expertise campanaire en 2007 par R. Singer).

Conditions d'accès

Statut Public, objet inscrit au titre des monuments historiques - Date arrêté : 09/04/2008

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

église Saint-Clair ; clocher

Bibliographie

fiche de pré-inventaire n°7 ; PM91002800 ; Journal des arts n°442, du 2au 15 octobre 2015 2W/56

Autres données descriptives

La famille LE GUAY résulte de trois générations de fondeurs de cloches. Elle se distingue par une stablitié géographique et une continuité du patronymiques : ainsi les aînés se prénomment toujours Florentin. Pour ces derniers, on retrouve une transmission des matrices de décor et d'estampille. Florentin I LE GUAY (-1682), est le fondateur de la dynastie. Il épouse Madelaine DELAISTRE issue d'une lignée de fondeurs de cloches. Ensemble, ils ont cinq enfants : Elisabeth LE GUAY épouse le fondeur Gilles Edeline DUCOUDRAY (sans postérité). Florentin II, Jean et Louis suivent les traces de leur père ; Claude a la vocation religieuse et devient chanoine à Langres. Florentin II LE GUAY épouse Marguerite HOUDARD. Il est considéré de son vivant comme "le fondeur le plus habile de Paris". Il est marguillier de la paroisse Saint-Médard à Paris. Le couple a un fils : Florentin III LE GUAY (ca 1694-1739) qui épouse Elisabeth LATRAN. Il décède brutalement à l'Hôtel-Dieu à Meaux. Jean LE GUAY installé à Douai en 1702 (Nord), est fondeur en Belgique (deux cloches). Son frère Louis LE GUAY (-/1741) est fondeur à Abbeville (Pas-de-Calais), où il laisse une production importante.

Informations sur le traitement

Date dernier récolement : 14/05/1997