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observatoire Camille Flammarion
en 1907 (cf. Bulletin mensuel de la Société astronomique de France) Camille Flammarion présente son observatoire, établi sur le domaine dit "du petit château de la Cour de France", et construit au XVIIIe siècle sur la colline de Juvisy. Ce domaine acquis en 1702 par la confrérie des Minimes de la Place royale de Paris, est qualifié de fief en 1659. On y trouve le Relais de la Poste royale. Entre 1724 et 1728, Les Minimes cèdent un terrain de leur propriété afin de remplacer la route primitive trop abrupte qui traverse le village. Le fermier des Minimes devient en 1738 "maître de la poste royale". La maison se transforme rapidement en hôtellerie destinée plus particulièrement aux relais entre Paris et Fontainebleau. En 1766, alors que les membres de la Cour font réguièrment halte chez lui, le fermier est autorisé à placer l'enseigne "A la Cour de France". En 1791 la propriété est vendue comme bien national. Elle est achetée en 1853 par un horticulteur, amateur d'astronomie et de sciences physiques, Louis-Eugène Méret. En 1882, ce dernier en fera don à Camille Flammarion qu'il admire.
pied de support de lunette ayant appartenu à Charles Feil
Caractéristiques physiques
Particularité du document
souvenir de/ Charles Feil/ à Mr/ Camille Flammarion
Anonyme ; FEIL Charles (1824-1887)
Histoire de la conservation
sur ce support, il était possible d'adapter tout type de lunette ou de longue-vue ; plaque de donation
Statut Privé, objet inscrit au titre des monuments historiques - Date arrêté : 08/03/2018
aucune fiche de pré-inventaire ; Commisssion départementale des objets mobiliers le 30/01/2017 ; F°/93 ; PER317/42 (n°4252) ; PBR/1952-1953, 1955 ; 16°/62, 92, 98, 229, 234, 312_1-2, 313_1-3, 410, 425, 437, 471, 571-572, 757_1-2, 758, 1565 ; 4°/401, 437, 550, 623, 638, 762 ; 8°/625, 678, 2853
Autres données descriptives
Charles FEIL (1824-1887) est un fabricant de verres d'optique français en flint et en crown de grandes dimensions. Arrière-petit-fils l'opticien suisse Pierre-Louis Guinand (1748-1824), successeur de son grand-père Henri Guinand (1771-1852), il perfectionne un procédé de fabrication obtenu par son arrière-grand-père dans le coulage de flint, et permet la construction de lunettes astronomiques de grandes puissances. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1874, puis Officier en 1878. Charles FEIL s'était lié d'amitié avec FLAMMARION
Informations sur le traitement
Date dernier récolement : 18/11/2005