FONDS DE L'ASSOCIATION DES VICTIMES ET RESCAPES DES CAMPS NAZIS, DU TRAVAIL FORCE ET DES REFRACTAIRES DE SEINE-ET-OISE, SECTION DE CORBEIL-ESSONNES.

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

1AV/1-7

Date

1993

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

7 articles

Origine

ASSOCIATION DES VICTIMES ET RESCAPES DES CAMPS NAZIS, DU TRAVAIL FORCE ET DES REFRACTAIRES DE SEINE-ET-OISE, SECTION DE CORBEIL-ESSONNES. (service producteur)

ASSOCIATION DES VICTIMES ET RESCAPES DES CAMPS NAZIS, DU TRAVAIL FORCE ET DES REFRACTAIRES DE SEINE-ET-OISE, SECTION DE CORBEIL-ESSONNES. (service versant)

Modalités d'entrées

Don

Présentation du contenu

Ce fonds se compose de sept entretiens oraux d'anciens déportés du travail (STO) en Allemagne et en Autriche pendant la deuxième guerre mondiale enregistrés à l'origine sur des cassettes audio par l'Association des Victimes et rescapés des camps nazis, du travail forcé et des réfractaires de Seine-et-Oise. Ces entretiens ont été réalisés à l'occasion des cinquante ans de l'instauration du Service de Travail Obligatoire en Allemagne et en Autriche. Ce fonds a été déposé en deux fois, en 1993 et en 1994. Texte parlé, musique originale d'André Brizard et chansons françaises extraites de l'émission de Jean-Christophe Averty "Les Cinglés du Music-Hall" sur France Inter pour les années 1942-1943.

Langue des unités documentaires

Français

Mots clés typologiques

JACQUES TREMBLAY

Cote/Cotes extrêmes

1AV/7

Date

1993

Importance matérielle

00/40/00

Caractéristiques physiques

produit fini, Cassette audio, Interview

Origine

ASSOCIATION DES VICTIMES ET RESCAPES DES CAMPS NAZIS, DU TRAVAIL FORCE ET DES REFRACTAIRES DE SEINE-ET-OISE, SECTION DE CORBEIL-ESSONNES. (service producteur)

ASSOCIATION DES VICTIMES ET RESCAPES DES CAMPS NAZIS, DU TRAVAIL FORCE ET DES REFRACTAIRES DE SEINE-ET-OISE, SECTION DE CORBEIL-ESSONNES. (service versant)

Présentation du contenu

Interview de JACQUES TREMBLAY

Jacques Tremblay

Ouvrier boulanger à Ris-Orangis, Jacques Tremblay part pour le Service de Travail Obligatoire le 13 mars 1943. Il est affecté à Andernack sur les bords du Rhin en Allemagne dans une fabrique de contreplaqué. Il travaille ensuite chez un boulanger dans un village entre Andernack et Coblence, d'août à décembre 1943. Incarcéré près de Coblence à la suite d'une mésentente avec son patron jusqu'en mai 1944, il travaille successivement dans une boulangerie industrielle, une fabrique de meubles puis une boulangerie artisanale. Il revient en France le 20 mars 1945. Il nous raconte les conditions de vie et de travail en Allemagne.

PREMIERE FACE - Lecture du texte de la plaque commémorative posée le 27 février 1993 à la Gare de l'Est en souvenir des déportés du travail - Musique originale d'André Brizard - Poème/ Chanson " Y'a 50 ans " - Présentation de Jacques Tremblay - Il travaillait dans la boulangerie de la Gare de Ris-Orangis - Liste communale établie : 22 travailleurs de Ris-Orangis convoqués à la Gare de l'Est avec menaces - Arrivée à Aix-la-Chapelle puis dirigé sur Cologne, et enfin sur Andernack - Travaille dans une usine de contreplaqué, relations avec les prisonniers et avec les chefs allemands - Changement de poste - Placement chez un boulanger dans un petit village allemand, conditions agréables, nourriture, logement précaire de août à décembre 1943, mésentente avec le patron - Quitte la boulangerie, revient à Andernack - Incarcération, conditions de vie difficiles, corvées, nourriture pendant six mois, soutien entre Français, bombardements fréquents le long du Rhin jusqu'en mai 1944 - Employé dans une boulangerie industrielle - Chanson " Rythmes " de Johnny Yes - Conditions de travail dans la boulangerie industrielle, difficultés pour se nourrir normalement - Transport à Trèves, manutention - Juin 1944 : retour à Andernack dans une fabrique de meubles, récupération de bois sur des planeurs, ambiance bonne, nourriture, chasse, cueillette pour compléter les repas - Décembre 1944 : mutation dans une boulangerie d'Andernack - Chanson FIN PREMIERE FACE DEUXIEME FACE - Travail à la boulangerie d'Andernack, relations avec le patron jusqu'en mars 1944 - Séjour à l'hôpital pour enlever un éclat métallique dans le poignet, accident arrivé en France avant son départ - Bombardements - Maladie : rhumatismes cardiaques, séjour à l'hôpital - Retour à Ris-Orangis en mars 1945, c'était la Libération. Convois de déportés. Bon accueil à Reims grâce à la Croix Rouge - Chanson " Ca sent si bon la France " de Georges Brillet et son orchestre - Arrivée à Paris à la Gare de l'Est, billets et costumes offerts - Retrouvailles avec sa famille et ses amis à Ris-Orangis - Attitudes des Français vis-à-vis des déportés du travail, maladie et soins au sanatorium - Chanson d'Henri Conté " C'était une histoire d'amour " - Ordonnance du 1er mai 1945 reconnaissant les travailleurs forcés comme déportés du travail - Musique originale d'André Brizard - Présentation de l'enregistrement FIN DEUXIEME FACE

Conditions d'accès

NC Numérisé [substitution:28NUM/7/]

sans délais

Langue des unités documentaires

Français

Informations sur le traitement

Notice établie conformément à la norme ISAD(G), norme générale et internationale de description archivistique (2000), et à la DTD-EAD (Encoded Archival Description), informatisation de la description.