SEIGNEURIE DE MARCOUSSIS.

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Cote/Cotes extrêmes

13J/1-143

Date

1178-1928

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

143 articles18,50 ml

Origine

SEIGNEURIE DE MARCOUSSIS (service producteur)

Modalités d'entrées

Achat

Les Archives départementales de l'Essonne ont acquis une première partie de ce fonds en vente publique à l'hôtel Drouot le 29 juin 1998, par achats complémentaires en 2002 auprès d'un particulier et en avril 2008 en vente publique à l'hôtel Drouot. Pour les deux ventes publiques, le ministère de la culture a accordé une subvention.

Mode de classement

Le classement suit l'ordre chronologique par famille et par thème : papiers de famille, justice et droits seigneuriaux, titres de propriétés, gestion des biens et procédures avec les particuliers, puis sont décrit de la même manière les différents fiefs dépendant de la seigneurie principale.

Conditions d'accès

Communicable sans condition particulière

Langue des unités documentaires

Français

Documents en relation

Plan terrier de Marcoussis au temps de la comtesse d'Esclignac en 1J/783 et 1J/784 et la série E.

Notes

Inventaire réalisé par Claudine Michaud, 1998, 2006-2008.

Intitulé terrier de Marcoussis, ce fonds se compose d'un important ensemble de manuscrits rédigés entre le XIVe et le XVIIIe siècle concernant les terres et la seigneurie de Marcoussis. Fief de Ferry Cassinel, évêque d'Auxerre au XIVe siècle, la seigneurie devint ensuite la propriété de la famille de Montagu. Jean Montagu, maître d'hôtel de Charles VI était le neveu de Ferry Cassinel. Les terres passèrent au XVIe siècle à la famille de Graville qui accueillit très souvent les souverains de France, notamment pour les parties de chasse. Louis de Graville, en épousant Marie de Balsac, allia sa famille à celle des Balsac d'Illiers d'Entragues, originaire de Haute-Loire, qui conserva le domaine de Marcoussis jusqu'en 1751, date à laquelle la comtesse d'Esclignac racheta la châtellennie et ses propriétés. Rappelons pour l'anecdote qu'Henriette d'Entragues fut la maîtresse d'Henri IV, ce qui fut l'occasion pour ce dernier de séjourner quelques fois à Marcoussis. A la mort de la comtesse d'Esclignac en 1790, son neveu, le marquis de Puységur, hérita du château dont il ordonna la destruction de peur de le voir transformé en prison d'état. Ce fonds présente de nombreux documents intéressants. Citons pour l'exemple : le terrier et recueil de déclarations de 1449, les lettres patents de Charles VII, le partage des terres de Marcoussis après le décès de Jeanne de Graville, les pièces de justice, la description des droits seigneuriaux ... L'achat en 2008 a permis d'enrichir le fonds de nouveaux documents sur la seigneurie de Marcoussis mais également de créer des entrées sur les différents fiefs et seigneuries en dépendant, tels les seigneuries de Nozay-La-Ville-du-Bois, Leudeville, les propriétés des Célestins et bien d'autres. La deuxième partie du fonds concerne les familles de Puységur, de Tertuelle, de La Baume Pluvinel et alliées et leurs différentes propriétés situées hors du territoire de l'Essonne ; elle nous conduit principalement dans le Comtat Venaissin et en Isère, mais également en Touraine, en Franche Comté, dans le département de la Nièvre et plus anecdotiquement en Loire- Atlantique, dans le Gard, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques, la Somme ou la région de Champagne -Ardennes. De nombreux documents sont en latin ou en italien du fait des nombreuses seigneuries situées dans les départements de la Drôme et du Vaucluse et dépendantes directement du pape. De nombreuses généalogies familiales montrent la complexité des alliances de cette grande famille. La succession de Nicolas de Tertulle est le fil conducteur qui va engendrer de nombreuses procédures entre les différents héritiers. Même s'il ne concerne pas directement l'Essonne, ce fonds permet d'établir une comparaison entre lune seigneurie du Nord de la France et une seigneurie du Sud et d'observer les différences de coutumes, de vocabulaire ou de fonctionnement.

Les CELESTINS : familles Boutrou, Donnat et Salperwick ; gestion des bois et documentation sur les célestins (1410-1865).

Cote/Cotes extrêmes

13J/41

Date

1410-1865

Caractéristiques physiques

Papier - Parchemin

Origine

SEIGNEURIE DE MARCOUSSIS (service producteur)

HOTEL DROUOT-RICHELIEU (service versant)

Présentation du contenu

Vente à BOUTROU et DONNAT :

  • Copie d'inventaire des papiers contenus dans les dossiers relatifs à la propriété des CELESTINS de MARCOUSSIS.
  • Petite histoire du monastère en 1682.
  • Adjudication des biens des CELESTINS à Joseph BOUTROU et Jean DONNAT pour un montant de 1170.200 livres du 28 prairial an 6.
  • Prisée et estimation des bâtiments cour et jardins composant la maison et enclos des CELESTINS par Pierre BOETE (an VI).
  • Extrait du procès verbal d'expertise et de division des 5 lots du domaine de MARCOUSSIS provenant de la succession d'Elisabeth Thérèse Marguerite CHEVALIER veuve d'ESCLIGNAC (an VI).
  • Extrait du registre de délibérations de l'administration centrale de Seine-et-Oise  concernant une pétition des sieurs BOUTROU et DONNAT (an VII).
  • 6 quittances reçues par le receveur des domaines nationaux de BOUTROU et DONNAT (an VI- an X).
  • Tirage au sort des lots 3 à 5 des biens des CELESTINS (an IX).
  • Extrait de la matrice cadastrale concernant les biens de Jean DIEUDONNAT sur la commune de MARCOUSSIS (1810). 

Succession SALPERWICK :

  • Rapport pour Eugène Louis Philippe de SALPERWICK de la vente à lui faite par M de PUYSEGUR de 65 hectares de bois (1810).
  • Inventaire après décès de Louise Joséphine de SALPERWICK (1821).
  • Procès verbal d'expertise (1820).
  • Partage de la succession de Madame de SALPERWICK (1821).
  • Inventaire après décès de Jean DIEUDONNAT (1823).
  • Inventaire après décès d'Amand Marc Jacques DE CHASTENET marquis de PUYSEGUR (1825).
  • Un dossier de purges (1826).
  • Vente de terres par Pierre PETIT et Jean Ambroise BUISSON au comte de SALPERWICK (1825).
  • Rachat et conventions entre Madame COQUET et Jean Baptiste CHEVAL (1825).
  • Vente d'une maison au Mesnil dépendant des bâtiments des CELESTINS par la veuve DIEUDONNAT à Jacques François CORNU, vente de la RONCE par le marquis de PUYSEGUR, vente de terres par CHARPENTIER, par Joseph PETIT, par Jacques François CORNU à M SALPERWICK (1826-1828).
  • Vente d'un pré dans le clos des CELESTINS par les enfants HOUDON à Marie Marguerite Joséphine de VIELLA et à Eugène Louis Philippe de SALPERWICK, frais à la charge du comte (1830).
  • Quittance par les héritiers DONNAT à M de SALPERWICK (1831).
  • Dépôt du testament de M de SALPERWICK (1831).
  • Adjudication contre les héritiers MOREL pour M de SALPERWICK état de la liquidation de la succession de M de PUYSEGUR (1834).
  • Jugement contradictoire et droit de passage au Buisson Caillet relatif à la pièce de terre du meunier MARGAT enclavée dans la propriété du comte de SALPERWICK (1834).
  • Liquidation de la succession de M de SALPERWICK (1837).
  • Extrait de son inventaire après décès (1851).
  • Donation par Eugène Louis Philippe de SALPERWICK à Eugène CADIER DE VEAUCE (1851).

Défrichement des bois :

  • Correspondance avec le vicomte de VIELLA  (18401844).
  • Correspondance avec l'administration des forêts et M le baron de VEAUCE, notification (1853).

Documentation :

  • Copies des lettres de fondation des religieux CELESTINS à MARCOUSSIS en 1410.
  • Copies d'extraits de manuscrits de la Bibliothèque Nationale établissant la biographie de la famille de MONTAGU.
  • La devise de Jean de MONTAGU, tiré à part imprimé (1865).
  • 6 petits plans calque et papier du château et des fermes (pas de bâtiments des Célestins).

Imprimés :

  • Mémoire pour le curé et les marguilliers de MARCOUSSIS stipulant pour les Pauvres de leur paroisse, légataires universels de la marquise d'ENTRAGUES contre M et Madame de CHATILLON MEYRIAC (1745).
  • Arrêt du conseil d'Etat du roi qui assigne le monastère de MARCOUSSIS pour retraite, à ceux des religieux CELESTINS de son royaume qui voudront continuer de vivre dans une maison de l'ordre, 3 exemplaires (1778).
  • Arrêt qui ordonne que les biens des maisons des CELESTINS, du diocèse de Paris, dont la régie est confiée au sieur de SAINT JULIEN receveur général du Clergé, seront administrés à l'avenir sous l'inspection du sieur Archevêque de Paris (1785).

Conditions d'accès

sans délais

Langue des unités documentaires

Français

Informations sur le traitement

01/07/2009