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Centre d'essais en vol
il s'agit d'un centre d'essais de matériels aéronautiques militaires relevant de la Direction générale de l'armement. Il a été en activité de de 1945 à 2001. Sa fermeture est la conséquence d'un redéploiement des activités vers la Gironde et les Bouches-du-Rhônes
avion de transport militaire : avion bimoteur de transport Nord 260
Caractéristiques physiques
H.627 ; L.2185 ; l.1804 cm ; poids max. : 10650 kg ; poids vide : 8000 kg ; plafond max. : 5790 mètres ; vitesse max. 410 km/h.
Association - Association des Mécaniciens-pilotes d'Aéronefs Anciens (AMPAA), Brétigny-sur-Orge, Centre d'Essais en vol, base aérienne 217
construction entièrement métallique. 2185 cm d'envergure. Plafond max. : 5790 mètres. Vitesse max. : 410 km/h. Bi turbopropulseur de transport ; monoplan à aile haute. Ne vole pas. Cet avion prototypique Max Holstes MH 260 Super Broussard lancé le 29 juillet 1960 à Reims termina sa carrière au Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge comme banc d'essai d'équipement de radionavigation et de radiocommunication. Il fut cédé a l'Association des Mécaniciens-Pilotes d'Aéronefs Anciens par Charles Hernu Ministre de la Défense
Statut Privé, objet inscrit au titre des monuments historiques - Date arrêté : 11/06/2010
aucune fiche de pré-inventaire ; Commission départementale des objets mobiliers le 21/05/2010 ; PM91002829 ; documentation fournie par l'A.M.P.A.A.
Autres données descriptives
bimoteur de transport le Nord 260 a été construit à 2 exemplaires et constitue en quelque sorte le chaînon manquant entre le MH 250 SuperBroussard de Max Holste et le Nord 262 : cherchant un successeur au DC3 sous une forme allégée la société Max Holste opta pour une version turbopropulsée et s'associa à Nord-Aviation pour disposer des moyens industriels de production en série ; cette association permit le premier vol d'essai du prototype à Reims en juillet 1960. Les essais en vol se poursuivirent en octobre et décembre 1960 donnant naissance au Max Holste MH 260 Super Broussard. Ce prototype devint le Nord-Aviation 260, fabriqué en présérie de 10 appareils à moteur Bastan IV dont 9 appareils seulement furent achevés. Le certificat de navigabilité ne fut accordé qu'en 1962 soit un mois avant la mise en service du Nord 262. Utilisé par la compagnie Air Inter le Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge et une compagnie norvégienne, cet appareil manifeste la vitalité de l'innovation aéronautique française dans les années soixante en même temps que la difficulté à conserver aujourd'hui des éléments de ce patrimoine qui quoique fort récent n'en est pas moins méconnu et de facto menacé en dépit de l'énergie et de l'enthousiasme des amateurs d'aéronefs anciens ou récents. A noter que la société Nord Aviation créée en 1954 par absorption de la Société française d'étude et de construction de matériels aéronautiques spéciaux par la Société française de construction aéronautiques du Nord (SNCAN) succédant elle-même à la firme Potez, fusionna avec Sud-Aviation et la SEREB en 1970 pour donner naissance à la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS), future Aérospatiale. Cette entreprise a conçu de nombreux appareils de transport civil (Nord 1000, 1001, 1002, 1100 et 1101, de 1944 à 1950, 262 de 1962 à 1968), militaire, chasseurs (1500 et 1405 en 1957 et 1956), avion d'observation (en 1958) et d'entraînement (3202 en 1957 et 1960). Elle reprit donc à son compte le programme de construction du dernier appareil développé par l'industriel français Max Holste, le MH 250 Super Broussard), inventeur d'avions dès les années 1930, Max Holste (1913-1998) dont la société fut créée en 1946 avant de s'installer à Reims en 1950, connut son plus grand succès avec le MH 1521 Broussard produit de 1952 à 1961 comme avion de liaison. Autres exemples d'avions protégés aujourd'hui au titre des monuments historiques : un Nord 2501 Noratlas N°105, immatriculé F-AZVM, conservé sur l'aéroport de Marignane et classé monument historique en 2000 ; le Noratlas a été conçu et mis au point entre 1947 et 1954 pour répondre à un besoin spécifique, celui du transport militaire. Il est équipé de moteurs Hercules, plus puissant que son prédécesseur, et produit à 425 exemplaires ; des avions Morane-Saulnier type 505 et 138, respectivement classés en 1984 et 1999, et provenant l'un de l'école d'aviation légère de l'armée de terre à Dax (Landes) et l'autre de l'aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne) ; un bimoteur Hurel Dubois type HD 34 utilisé par l'Institut géographique national et conservé à l'aéroport de Melun-Villaroche ; Cet appareil raconte à lui seul toute l'histoire de l'aéronautique française dans les années cruciales de l'après-guerre, avec les nombreuses fusions de constructeurs qui aboutirent aux grands noms mondialement connus aujourd'hui : SNECMA, Dassault, Safran
Informations sur le traitement
Date dernier récolement : 14/11/2008