Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Modalités d'entrées
Dépôt
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Répertoire numérique détaillé
Notes
Archives communales déposées de la ville de MENNECY. Située au nord-ouest de CORBEIL, MENNECY est chef-lieu de canton et siège de la communauté de communes du Val d'Essonne. Elle dépend administrativement de l'arrondissement d'EVRY. Géographiquement, elle est dans la région naturelle du Hurepoix. Le relief de son territoire se partage entre une partie située en fond de vallée, en bordure de la rivière d'Essonne, et une autre partie, située sur ses versants sud et occidental, sur le plateau du Hurepoix. C'est cette partie de l'agglomération menneçoise qui est la plus importante aujourd'hui en termes de population et d'occupation urbaine. Le territoire de MENNECY comporte de nombreuses traces attestant une occupation humaine dès les temps préhistoriques, notamment des outils en pierre taillée. Le village est probablement fondé avant le VIIIe siècle. Cent ans plus tard, il est rattaché à la châtellenie de Corbeil et le reste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. La famille de Neufville acquiert le fief de Mennecy au XVIe siècle et réunit sa paroisse à celle de Villeroy. Au XVIIe siècle, le marquisat est élevé en duché. En 1734, François Barbin crée la manufacture de porcelaine de Villeroy, sous la protection du duc de Villeroy. Cette manufacture, installée au centre du bourg, favorise sa prospérité pendant de longues années (de la vaisselle issue de cette manufacture est visible en exposition permanente dans la salle de lecture des Archives départementales). Mennecy-Villeroy ne deviendra Mennecy qu'en 1793, en pleine Révolution Française. La région s'industrialise, et l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle marque le début d'une certaine urbanisation ; ce qui a pour conséquence de modifier sensiblement l'aspect de la ville, comme dans le cas de beaucoup d'autres communes franciliennes. Une nombreuse population appartenant aux classes laborieuses s'implante dans la commune entre le milieu du XIXe siècle et la Seconde guerre mondiale. A partir des années 1950, c'est plutôt une population des classes moyennes qui s'installe à MENNECY. Ce mouvement trouve sa consécration avec la construction de 1600 pavillons par la société Levitt en 1972. Cet accroissement continu de population pendant toute cette période, détermine la construction de nombreux équipements publics collectifs tels que des écoles, collège, bâtiments de services administratifs, sanitaires et sociaux, ou encore des équipements sportifs. La ville de MENNECY compte plusieurs édifices remarquables qui jalonnent sa longue histoire. Parmi eux, on peut citer l'église Saint-Pierre, construite au XIIIe siècle, selon le principe de deux nefs de hauteur égale, principe hérité de la construction des Jacobins de Paris par Saint-Louis en 1221. Son imposant clocher, de forme carrée, a été construit de façon indépendante du reste de l'édifice. Son chevet n'est pas orienté et elle est flanquée d'une halle, aujourd'hui disparue. Le domaine de Villeroy avec son château et son parc étendu, constitue l'un des plus beaux fleurons du patrimoine de la commune. Construit au XVIe siècle, le château et ses dépendances appartiennent à la famille de Neufville qui règne sur le village pendant une grande partie de l'Ancien Régime. A la Révolution le dernier des Neufville est guillotiné, et le domaine passe à ses héritières qui le vendent à la famille La Fontaine-Grandcourt. Celle-ci le cède à son tour à un conseiller municipal de la ville, M. Boigne. De 1796 à 1819, le château et ses dépendances sont démantelés et vendus. Le principal acquéreur des matériaux, Jean-Jacques Guyennot de Châteaubourg, les utilise pour la construction de son projet utopique du canal de l'Essonne. Aujourd'hui, il ne subsiste plus que quelques vestiges des fondations du château et divers éléments tels que l'abreuvoir des chevaux ou le grand réservoir. Comme bâtiment d'époque, il ne demeure plus que l'un des quatre communs d'origine. Construit au XVIIIe siècle, il sert aujourd'hui pour des conférences ou des expositions. La Porte de Paris quant à elle, marque l'entrée du village au XVIIIe siècle, et les pavillons de la rue de Milly en indiquent l'extrémité. Cet accès comporte deux pilastres érigés en 1775, lors de l'ouverture de la route de Paris, l'actuelle rue du Général-Leclerc, par Gabriel de Neufville, le dernier des Villeroy. Sur le pilier de droite, une inscription précise l'altitude de MENNECY, 64, 14 mètres, altitude définie par l'IGN. Quand on vient de la gare, on peut remarquer la belle perspective que forme la rue du Général-Leclerc avec au 1er plan, la Porte de Paris et à l'arrière-plan, la silhouette de l'église Saint-Pierre sur la gauche, dotée de son clocher imposant. Le pavillon de l'Empereur est une autre curiosité de MENNECY. Situé sur la place de la Croix-champêtre, il se divise en deux bâtiments de pleins pieds, de forme carrée, qui se font face. Ils encadrent l'entrée de la rue de Milly. Ils sont érigés par Gabriel de Neufville et réalisés dans un souci esthétique. L'un d'entre eux est occupé dans la nuit du 3 au 4 avril 1814 par Napoléon Ier, qui s'apprête à prononcer son abdication en faveur de son fils. Les Menneçois ne gardent pas un bon souvenir de cet épisode, car les soldats de l'Empereur stationnant dans le bourg, y apportent alors parasites et maladies. La mairie, construite en 1854, est édifiée à l'emplacement d'un ancien marché, qui alimente PARIS en céréales au XVIIIe siècle. A l'époque, les décisions concernant les affaires gérées par le bailliage de Villeroy sont affichées à proximité, sur le poteau de justice. Construit après la Révolution de 1848, l'hôtel de ville comporte alors trois arcades ouvertes au rez-de-chaussée, destinées à abriter le marché et désormais disparues. L'enduit qui recouvrait la façade d'origine est enlevé en 1913, les combles sont réaménagés et la lucarne ornant le toit est supprimée. Pour terminer, l'ancienne gendarmerie nationale est un haut lieu de l'histoire de la commune et de l'histoire de France contemporaine. C'est de cet endroit que le 21 août 1944, partent le commandant Gallois-Cocteau, le maréchal des logis-chef Biastre et le gendarme Serand, à la rencontre des forces alliées. La jonction a lieu à MAINVILLIERS dans le Loiret. Gallois-Cocteau sollicite l'intervention rapide des armées alliées pour aider à la libération de PARIS. Les trois résistants doivent traverser les lignes allemandes sans se faire arrêter. Leur transport, à bord d'une camionnette, est assuré par M. Cruypenynck, charcutier à MENNECY. Les quatre hommes mènent à bien leur mission. Ce fait historique sera évoqué plus tard dans le film " Paris brûle-t-il ? " de René Clair. Les archives de la ville de MENNECY ont été déposées aux Archives départementales en mai 2014. Ce type de dépôt est peu courant car il concerne une commune de plus de 2000 habitants, et donc purement facultatif selon les termes de la loi du 15 juillet 2008. Il comporte d'importantes lacunes : outre les archives anciennes pour lesquelles aucune série n'est représentée, ce fonds présente de nombreux manquements dans les séries d'archives de la période moderne. Les archives relatives à l'administration communale telles que les registres de délibérations du conseil municipal et les registres d'arrêtés du maire (sous-séries 1et 2D) n'y figurent pas. C'est aussi le cas des registres d'état-civil (sous-série 2 E), des documents cadastraux les plus importants tels que l'atlas général, les états de sections et les matrices des propriétés bâties et non bâties (série G : contributions), ou encore des budgets et des comptes administratifs (série L : finances de la commune). Cette suite d'exemples n'est pas exhaustive. Parmi les documents déposés, en revanche, on peut citer les tableaux et listes de recensement des conscrits (sous-série 1H), les budgets, comptes administratifs et registres de délibérations du bureau de bienfaisance de la commune (sous-série 1Q), un nombre important de documents émanant de la préfecture de Seine-et-Oise tels que les arrêtés et circulaires du préfet, les revues administratives de l'État français ou de l'occupant pendant la IIe guerre mondiale (sous-série 4H). A cela s'ajoute les revues de propagande, notamment une petite série de journaux d'obédience pro-nazie, rédigée en ukrainien (cote 4H 35). Cet ensemble représente une quarantaine d'articles. A noter : un registre comportant un nombre important de photographies d'identité pour des habitants de la commune demandant le renouvellement de leurs cartes d'identité dans les années 1951-1955. Ce type de document est inédit dans un fond d'archives communal. Enfin, la ville de MENNECY a fait déposer en série Q, sous-série 5Q, les archives de la Société de secours mutuel de Mennecy et des environs, société regroupant outre MENNECY, les communes de BALLANCOURT, CHAMPCUEIL, FONTENAY-LE-VICOMTE, ORMOY et VERT-LE-PETIT. Il comporte notamment les registres de délibérations du conseil d'administration, les livres comptables, les statuts de la société, et les listes des membres honoraires et ordinaires. Ce fonds comporte 214 articles et mesure 3,80 mètres linéaires ; il est organisé de la façon suivante : - série D [administration de la commune] : 2D1-2 (1896 - 1991), 3D1 (1951 - 1968), - série E [état-civil] : 4E1 (1882 - 1951), - série F [population, statistiques, agriculture, commerce et industrie] : 1F1 (1911 - 1926), 2F1 (1939 - 1950), 3F1 (1937 - 1945), 4F1 (1935 - 1978), 6F1-15 (1928 - 1976), 7F1-3 (1875 - 1979), - série G [contributions] : 1G1-5 (1797 - 1961), 3G1 (1947 - 1958), - série H [affaires militaires] : 1H1-10 (1887 - 1988), 2H1-4 (1923 - 1965), 3H1-8 (1846 - 1971), 4H1-39 (1914 - 1960), - série I [police, hygiène publique et justice] : 1I1-3 (1866 - 1975), 2I1-6 (1925 - 1965), 3I1 (1928 - 1949), 5I1 (1926 - 1955), - série K [élections et personnel] : 1K1 (1955), 2K1 (1923 - 1954), 3K1 (1936 - 1939), - série L [finances de la commune] : 1L1-26 (1826 - 1979), 2L1-2 (1893 - 1978),
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Archives textuelles
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sans délais
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05/09/2015
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Mots clés matières
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