Fonds de la seigneurie de Saint-Germain-les-Corbeil et des fiefs en dépendants

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Cote/Cotes extrêmes

77J/1-391

Date

1219-1841

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de l'Essonne

Description physique

268 articles

Origine

DARBLAY Famille (service producteur)

DARBLAY Famille (service versant)

Modalités d'entrées

Dépôt

Langue des unités documentaires

Français

Notes

Le fonds dit de la seigneurie de Saint-Germain a été déposé aux Archives départementales de l'Essonne en 2006 par la famille Darblay, dernier propriétaire et concerne le vaste domaine seigneurial du Val Coquatrix s'étendant sur la paroisse de Saint-Germain- du - Vieux - Corbeil (aujourd'hui Saint- Germain- lès- Corbeil) et aussi sur Corbeil et ses faubourgs. Il s'organise autour : 1/des archives des différentes familles de propriétaires du Val Coquatrix et de Saint-Germain-lès-Corbeil classées par ordre chronologique et thématique des familles ; 2/ des archives des fiefs et propriétés hors de la seigneurie de Saint-Germain-lès-Corbeil ; 3/ et de la succession de Mayenne, longue procédure mettant en scène tous les grands du royaume, et à laquelle sont mêlés les seigneurs de Saint-Germain-lès-Corbeil en temps que créanciers. Au début du XIVe siècle, ce domaine appartient à la famille Coquatrix mais vers 1335, Jean de Coquatrix très endetté le vend à Marie de Beaumarchais, veuve de Jean de Chambly. Plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à son acquisition en 1458 par Etienne du Tillet pour 1400 écus d'or, le domaine est déclaré en ruines. A la fin du XVIe siècle, Nicolas Thibeuf acquiert le Val Coquatrix en partie; en 1635 son fils prend la qualité de seul seigneur de Saint Germain-le-Vieil-Corbeil, du Val Coquatrix et de Bouville et entame de nombreux procès pour fixer les limites de son territoire avec Robert Miron, Nicolas de Bailleul, seigneur de Soisy-sur-Seine, ou Nicolas Le Vasseur, seigneur d'Etiolles. Son fils Eustache multiplie les procès contre le duc de Villeroy, la commanderie de Saint-Jean-en-L'Isle, le chapître Saint Spire& Suite à une donation entre vifs entre Eustache Thibeuf et Jacques de Brétignières, son cousin germain, ce dernier devient seigneur de Saint Germain en 1716. La famille de Brétignières, élargie aux collatéraux, reste propriétaire jusqu'au décès de M. de Tourdonnet, époux de Marie Charlotte de Brétignières, maire de Saint-Germain-lès-Corbeil en 1829. En 1834, Stanislas Darblay achète le domaine dont la famille demeure propriétaire jusqu'au début du XXIe siècle. La partie du fonds consacrée à la famille Darblay est cotée en 78J. Les seigneurs de Saint-Germain sont les témoins de l'Histoire de la France, il est ainsi question dans ce fonds des guerres de religion en 1592 (77J/327), des dégâts causés par les armées pendant la Fronde en 1652 ou encore de la période révolutionnaire. Les archives des familles alliées aux différents propriétaires, Tillet, Thibeuf et Brétignières, occupent également une place importante. La famille Duret de Saint Christ, par exemple, est très intéressante car les Duret sont administrateurs des offices des cuirs de père en fils et sont amenés à voyager dans tout le royaume. Plus de cent articles concernent les seigneuries d'Echarcon, Tigery, Etiolles et les fiefs de chacun de leur ressort, dont certains localisés en Seine-et-Marne ou en Seine-Saint-Denis et se composent majoritairement d'actes de foi et hommage rendus par des vassaux à leur seigneur, de terriers, d'actes de gestion seigneuriale ou paroissiale (baux, ventes, échanges de terres ou de maisons) et de contentieux et d'affaires de justice sur des droits, des personnes et des terres.

ECHARCON, seigneurie d'. - Contentieux : sentence en faveur de Jehan Bouguier, seigneur d'ECHARCON, contre Robert Becquet, déclarant que le pressoir seigneurial d'ECHARCON n'est pas un pressoir banal envers Robert Becquet à cause de son fief de l'Hôtel-Dieu, à ECHARCON ; le dit Becquet est condamné à une amende pou "" mots injurieux contre ledict demandeur [Jehan Bouguier] "" [1 pièce sur parchemin] (1601) ; sentence de l'assemblée d'habitants d'ECHARCON, représentée par 30 personnes, autorisant Jehan Bouguier a reprendre la propriété de la maison du curé [1 pièce papier] (1608) ; sentence condamnant Olivier Bridier, commissaire de l'artillerie de la Marine du Ponant, à payer à Jehan Bouguier, le champart pour 4 arpents de terre aux Minotes de Misery ; Jehan Bouguier avait hérité de la seigneurie de Misery, à VERT-LE-PETIT, de son père Christofle Bouguier qui l'avait acquise du chapitre Saint-Marcel avec les droits de censive, de champart et quart de boisseau [1 cahier papier de 10 f°] (1621) ; Requête de Jehan Bouguier contre Robert Becquet, conseiller du roi en sa cour des Monnaies, concernant des droits seigneuriaux qu'il prétend sur plusieurs maisons et terres d'ECHARCON dans la censive du fief de l'Hôtel-Dieu, à ECHARCON [1 cahier papier de 10 f°] (1628) ; Sentences accordant à Jehan Bouguier d'entrer en possession de vigne et d'héritage sur la Montagne d'ECHARCON, à ECHARCON, suite à la renonciation de ces biens par Michel Renault et Marc Rossignol [2 pièces sur parchemin] (1635). Nota : Boite constatée disparue en 2008.

Cote/Cotes extrêmes

77J/198

Date

1601-1635

Caractéristiques physiques

Papier

Origine

DARBLAY Famille (service producteur)

DARBLAY Famille (service versant)

Présentation du contenu

Archives textuelles

Conditions d'accès

sans délais

Langue des unités documentaires

Français

Informations sur le traitement

08/07/2009