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École Polytechnique
A sa création en 1794, l'établissement est situé rue Descartes à Paris et porte le nom d'Ecole Centrale des travaux publics. En 1795, elle est renommée Ecole polytechnique, symbolisant la pluralité des techniques enseignées. En 1961, un démménagement s'avère envisagé pour permettre une augmentation de l'effectif des élèves. En 1976, l'Ecole polytechnique quitte ses locaux historiques parisiens pour le nouveau campus de Palaiseau. Ses collections historiques, scientifiques et artistiques sont gérées par le Centre de Ressources Historique. Elles résultent de la confiscation opérée à la Révolution : l'Ecole en a été attributaire par un décret de la Convention.
DESSIN
Sur une centaine de dessins de maîtres que conserve l'Ecole polytechnique, quarante-six ont été classés au titre des monuments historiques en 1908 et 1911. Un grand nombre provient des saisies révolutionnaires opérées en 1793 : à l'Hôtel du marquis de Clermont d'Amboise pour ceux de DESPREZ Louis-Jean (1743-1804) ; au château de Chantilly pour ceux de FRAGONARD Jean-honoré (1732-1806), et de LEPAON Jean-Baptiste (1736-1785) ; à l'Hôtel du marquis De Laborde pour ceux de ROBERT Hubert (1733-1808).
dessin : Bélisaire
1779, 2e moitié du XVIIIe Siècle
Caractéristiques physiques
plume sur papier gris aquarellé ; lavis brun ; gouache blanche
vue : H.46,5 ; L.36 cm ; encadrement : H.94 ; L.79 cm
Particularité du document
L. David invenit et delineavit 1779 nap.
Etablissement public de l'Etat - Ecole Polytechnique, Route de Saclay
DAVID Jacques-Louis (1748-1825)
Histoire de la conservation
collection du Marquis de Clermont d'Amboise, rue Montholon
attribution révolutionnaire
Bélisaire - ancien général byzantin sous l'empire justinien - devenu aveugle à la fin de sa vie, est contraint à la mendicité. La scène le représente assis devant un temple, tenant dans les bras un enfant qui reçoit dans le casque du vieux général l'aumône que lui fait une jeune femme. Au second plan, un soldat reconnaissant dans cet aveugle son ancien chef, indigné lève les bras de stupeur. Il s'agit d'un dessin composé par David à Rome, lors de la prolongation de son séjour au Palais Mancini (1779-1780). C'est une étude préparatoire pour le tableau "Bélisaire reconnu par un soldat" exposé au Salon de 1781, et conservé au musée de Lille. Le Marquis de Clermont d'Amboise, ambassadeur de France, rencontre David à Naples en 1779, où il se repose . Il le retrouve à Paris, au moment de son élection à l'Académie et lui achète alors son dessin
Statut Public, objet classé au titre des monuments historiques - Date arrêté : 30/06/1908
aucune fiche de pré-inventaire ; PM75001630 ; exposition 1983 "Palaiseau, dessins français du XVIIIe siècle" ; catalogue de l'exposition présentée à la Mona Bismarck Foudation du 9 janvier au 28 février 1998 "L'Ecole polytechnique, un patrimoine inattendu" ; exposition 2016 "Figures de l'exil sous la Révolution" ; inventaire X : B7. 3
Autres données descriptives
Jacques-Louis DAVID, élève de Joseph Marie VIEN, obtient le grand prix de Rome en 1774 où il part l'année suivante avec son maître qui vient d'être nommé directeur de l'Académie de France, située à la villa Médicis. Durant son séjour, DAVID s'imprègne de la grandeur des vestiges antiques qui marquent sa pensée et son style
Informations sur le traitement
Date dernier récolement : 12/05/2016