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Archives départementales de l'Essonne
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES YVELINES (service versant)
La cotation discontinue est celle de l'ancienne Seine-et-Oise. Les analyses ne sont pas exhaustives, du fait de la pratique des archivistes du 19e siècle, qui avaient l'habitude de détailler quelques pièces et de ne pas décrire le reste. Le lecteur ne s'étonnera donc pas de trouver un contenu plus riche que celui indiqué dans l'analyse.
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Titres féodaux et de familles. - BOURGNEUF (le), à Etampes.
Caractéristiques physiques
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES YVELINES (service versant)
- Denis BOURDON, vigneron, demeurant au faubourg SAINT-PIERRE d'ETAMPES, s'oblige envers Catherine GOBELIN, veuve de Bénigne LE RAGOIS, vivant, sieur du BOURGNEUF ; Marie LE RAGOIS, femme de Jacques DUJARDIN, conseiller à la Cour des Aides ; et Madeleine LE RAGOIS, femme de Charles HERVE, conseiller au Parlement, à leur payer une rente annuelle de 11 livres tournois, qu'ils ont droit de prendre sur une maison sise au faubourg SAINT-PIERRE d'ETAMPES, grande rue de la Boucherie, où habite le dit Denis BOURDON.
- Bail de cette maison à titre de rente faite à Pierre LE ROY, demeurant audit faubourg SAINT-PIERRE, par Catherine GOBELIN, tant en son nom que comme tutrice de son fils, Jean LE RAGOIS, et se portant fort pour Marie et Madeleine LE RAGOIS. Orphelin de continuer le payement de la rente faite par Cantien LE ROY, vigneron, fils de Pierre.
- Rachat de la dite rente moyennant 220 livres, dont Julie de COEURS du BOURGNEUF donne quittance au dit Cantien LE ROY.
- Constitution de 11 livres de rente faite, moyennant 220 livres, sur la même maison, par le même Cantien LE ROY, au profit de Jean-Jacques BAUDET, sieur du MESNIL, conseiller du Roi, commissaire aux montres et revues de la maréchaussée d'ETAMPES.
- Sentence contre Jean LE ROY, soldat, fils et héritier de Cantien, pour défaut de payement de trois années d'arrérages de la dite rente.
- Bail à loyer de la maison sur laquelle était assise la rente, fait par le dit BAUDET, à Charles CHOISNEAU, manouvrier.
- Bail à rente de la dite maison, fait par le même à Pierre RIVIERE, manouvrier.
- Titre nouvel par Michel CHESNE, marchand, demeurant à ETRECHY, comme ayant épousé Louise ANGEVIN, veuve de Pierre RIVIERE, et tuteur des enfants du premier lit de la dite Louise.
- Vente de la dite maison faite à Jean-François HOULIER, vigneron, demeurant à ETAMPES, et Marie-Françoise CHARBONNIER, sa femme, par Laurent CHAUMERAT, manouvrier, demeurant à PUISEAUX, fondé de procuration de Louise ANGEVIN, sa femme, et de Thomas COCHET, manouvrier, de PUISEAUX, et Madeleine RIVIERE, sa femme. Alexis GAUDON, bourgeois d'ETAMPES, tant en son nom que comme ayant pouvoir de Cyrile GAUDON, son frère, bourgeois de PARIS, tous les deux héritiers par moitié de feue Anne BAUDET DUMESNIL, à son décès veuve d'Alexis GAUDON, conseiller du Roi, lieutenant particulier et assesseur criminel au Bailliage royal d'ETAMPES, laquelle était aux droits de Marguerite-Jacqueline GUYOT, veuve de Louis BESSIRAT, secrétaire du Roi, et en cette qualité créancière des successions de Jean-Jacques BAUDET DUMESNIL et de Marie-Anne DROUET, sa femme, aïeul des deux dits frères, reconnaît avoir reçu de Jean-François HOULIER, et Marie-Françoise CHARBONNIER, sa femme, la somme de 456 livres 30 sous 2 deniers, pour le principal et les intérêts de la rente de 22 livres 10 sous sus mentionnée. Les dits époux HOULIER vendent la dite maison à Charles-Jean-Marie, chevalier, marquis de VALORY, seigneur du BOURGNEUF, haut justicier du prieuré de SAINT-PIERRE d'ETAMPES et autres lieux, capitaine au régiment royal LORRAINE cavalerie, gouverneur et grand bailli des ville, bailliage et duché d'ETAMPES, qui, en récompense des services qu'ils ont rendus à lui et à son père, et en considération de leur âge avancé, leur en laisse la jouissance viagère, et la proroge même pour 6 ans au profit de leur fils Pierre HOULIER, dans le cas où les dits vendeurs mourraient avant 6 années de jouissance.
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